Collection « Petite philosophie du voyage »

  • Défis de la course (Les)
  • Écho des bistrots (L’)
  • Quête du naturaliste (La)
  • Instinct de la glisse (L’)
  • Vertiges de la forêt (Les)
  • Voyage en famille (Le)
  • Tao du vélo (Le)
  • Parfum des îles (Le)
  • Appel de la route (L’)
  • Bonheurs de l’aquarelle (Les)
  • Euphorie des cimes (L’)
  • Malices du fil (Les)
  • Ivresse de la marche (L’)
  • Force du silence (La)
  • Secret des pierres (Le)
  • Frénésie du windsurf (La)
  • Prouesses de l’apnée (Les)
  • Vie en cabane (La)
  • Fureur de survivre (La)
  • Art de la trace (L’)
  • Voyage dans l’espace (Le)
  • Ronde des phares (La)
  • Frisson de la moto (Le)
  • Légèreté du parapente (La)
  • Poésie du rail (La)
  • Hymne aux oiseaux (L’)
  • L’Engagement humanitaire
  • Grâce de l’escalade (La)
  • Temps du voyage (Le)
  • Vertu des steppes (La)
  • Facéties du stop (Les)
  • Cantique de l’ours (Le)
  • Esprit du geste (L’)
  • Écriture de l’ailleurs (L’)
  • Rythme de l’âne (Le)
  • Chant des voiles (Le)
  • Liberté du centaure (La)
  • Tour du monde (Le)
  • Fièvre des volcans (La)
  • Extase du plongeur (L’)
  • Tentation du jardin (La)
  • Vie à la campagne (La)
  • Murmure des dunes (Le)
  • Goût de la politesse (Le)
  • Caresse de l’onde (La)
  • Magie des grimoires (La)
  • Audaces du tango (Les)
  • Simplicité du kayak (La)
  • Voyage immobile (Le)
  • Attrait des gouffres (L’)
  • Soif d’images (La)
  • Mémoire de la Terre (La)
  • Enchantement de la rivière (L’)
  • Prodige de l’amitié (Le)
  • Promesse de l’envol (La)
  • Mystères du vin (Les)
  • Religion du jazz (La)
  • Charme des musées (Le)
  • Triomphe du saltimbanque (Le)
  • Sortilèges de l’opéra (Les)
  • Âme de la chanson (L’)
  • Sérénité de l’éveil (La)
  • Arcanes du métro (Les)
Couverture

Minou, minoualu.blogspot.be, le 13 octobre 2012 :
« Ce volume de la “Petite philosophie du voyage” restera certainement dans ma mémoire comme l’un de mes préférés : je l’ai trouvé tout à fait passionnant ! Par le biais de son métier, Albéric d’Hardivilliers rapproche la littérature et le voyage : selon lui, ces deux composantes se nourrissent l’une l’autre. Il le prouve par le récit de quelques anecdotes et surtout par les conclusions tirées de sa propre expérience. Avant d’en arriver à l’évocation de l’écriture de voyage, comme on pourrait s’y attendre, il tisse tout d’abord des liens entre lecture et voyage : de la première peut naître l’envie de découvrir une nouvelle destination ; de même, la seconde peut entraîner la première, et toutes deux ont une influence sur la vision de l’autre. Selon lui, les lectures faites en voyage colorent l’image qu’on garde de celui-ci, comme un filtre photographique. C’est ainsi que “la Chine depuis lors s’écrit pour [lui] avec les mots de Duras”. Cette première partie, où résonnent quelques noms d’auteurs, m’a agréablement surprise : je m’y suis beaucoup retrouvée en tant que lectrice. Peu à peu, Albéric d’Hardivilliers insiste davantage sur les liens que les voyages entretiennent eux-mêmes entre eux, puis sur l’écriture de ces voyages, pourquoi elle est importante pour lui et ce qu’elle lui apporte. Il le fait encore une fois brillamment, en proposant une réflexion poussée, toujours très claire et ouverte à son lecteur.
Un essai-témoignage tout à fait passionnant ! »


Keisha, enlisantenvoyageant.blogspot.be, le 12 octobre 2012 :
« Tout voyageur (même à petite échelle) et tout lecteur glissant des livres dans ses bagages, s’y retrouvera… Le livre que l’on lit durant un voyage n’est pas anodin et fera partie des souvenirs. »

Flo, www.mybitsofparadise.blogspot.fr, le 18 juillet 2012 :
« Que dire sur ce livre si ce n’est que je l’ai adoré – et donc que tout le monde doit le lire. Il est bien écrit, bien pensé, correspond à l’idée que je me faisais de la collection à l’origine, à savoir un propos qui dépasse le ras du sol pour proposer une réflexion, voire une philosophie sur le sujet donné – ici les rapports qu’entretiennent la littérature, l’écriture et les voyages – et, cerise sur le gâteau, je partage les idées de l’auteur. Être sur la même longueur d’ondes qu’un auteur, avoir le sentiment que ce n’est pas une lecture qui se joue mais une rencontre, lire très lentement pour faire durer le plaisir des mots, des idées, des découvertes… procure une joie infinie.
J’ai vraiment eu un coup de cœur, vraisemblablement parce qu’au-delà des critères déjà énoncés, l’auteur est un amoureux de la littérature. Cela se sent à chaque ligne et peu importe, dans ces moments-là, que nous ayons ou pas les mêmes goûts car nous partageons déjà la même passion. Je ne pensais pas que le livre évoquerait autant la littérature mais Albéric d’Hardivilliers mêle très habilement ce sujet avec le thème du voyage, montrant combien la première est essentielle au second et comment le second nourrit la première. S’il part de ses expériences, il prolonge la réflexion, finement et sans en rajouter. Il ne nous assomme pas avec des références hyper-pointues ni ne donne de leçons. On a le sentiment qu’il réfléchit à voix haute, à l’attention du lecteur, et c’est très agréable à lire car très fluide. Et moi qui suis d’habitude si bavarde dans mes billets, j’arrêterai cette fois mon propos rapidement car autrement je ne ferais que tourner en boucle et vous rabâcher combien ce livre est une pépite. »


Maianna, blogueurs.info, le 4 mars 2012 :
« Peut-être parce que j’ai aimé le titre. Peut-être parce que les récits de voyage me bouleversent toujours et que j’avais envie de plus, de toute la réflexion qui entoure les petites notes, les souvenirs dont on redessine les détails, les parfums sans nom qui ondulent autour de la mémoire. Peut-être aussi parce que l’auteur mène la vie dont je rêve depuis longtemps, celle d’écrivain-voyageur dont les mots et les pas se confondent avec le même souffle. Quoi qu’il en soit, j’ai été attirée par ce livre, par sa musique intérieure, par la justesse de ses réflexions sur le lien entre l’écriture et la solitude du nomade, entre l’émotion et les difficultés de la mise en mots, sur la perception des choses qui changent au fil des paysages, des lectures et des rencontres. C’est un livre comme je les aime, qui donne envie de tout le reste, avec les virevoltes du style, avec ses citations et ses saveurs lointaines. Avec la grâce. »

La Savoie n° 1727, le 15 octobre 2010 :
« L’auteur de Nationale 7 se livre ici à un exercice de restitution de ses perceptions, de ses sensations, évocations et rencontre intimes au cours de ses multiples voyages. Il ne se cache pas, du départ au retour, des lieux d’évasion à ceux encore à parcourir, d’une passion dévorante pour le voyage. Ce qui ne l’empêche pas d’énoncer lucidité et conscience vis-à-vis de la démarche. Notamment grâce à l’écriture. Comme si elle servait de révélateur à l’exercice des destinations ailleurs. Peut-être même de fixateur… Quand on sait qu’un grand nombre de voyageurs viennent à l’écriture, tout au moins à des outils propres à valider et établir leurs expériences.
Chapitre particulièrement intéressant de cette petite philosophie du voyage, les considérations sur la véracité dans le récit des voyageurs, de ce qui s’est produit, des lieux, des personnages et des événements. “Cette forme de digestion est le temps où l’écrivain extrait de son passé ce qu’il y a en lui de plus profond comme de plus narratif. C’est un temps qui lui est donné pour laisser décanter ses souvenirs. […] Avec le temps la mémoire agglomère tous ces détails, elle les condense, rend les souvenirs confus et comme perméables les uns aux autres. Il n’est pas rare alors que l’on aille chercher en Inde ce qui manquait pour bien parler de l’Égypte.” À méditer… »


Dominique Wagner, www.culturesfranceblog.com, le 5 juin 2010 :
« Dans la collection “Petite philosophie du voyage” chez Transboréal, Albéric d’Hardivilliers convie le lecteur à une réflexion sur les rapports qu’entretiennent la littérature et le voyage. En nous entraînant sur des chemins réels et imaginaires où il nous fait partager ses lectures, ses sensations et ses rêveries, l’écrivain-voyageur tente de cerner ses motivations, de discerner le sens caché des choses, de trouver une unité secrète commune à tous les lieux visités que, “derrière l’apparente diversité des choses, l’écriture [vient] relier entre eux par une secrète alchimie”. Tantôt le voyageur entraîne l’écrivain dans une songerie entre veille et sommeil, tantôt l’écrivain projette le voyageur vers des contrées lointaines. Le thème de “la solitude volontaire, produit d’un isolement relatif”, apparaît peu à peu en filigrane : pour Albéric d’Hardivilliers en effet, le voyageur lancé sur les routes est nécessairement un solitaire, semblable au véritable lecteur, absorbé dans les livres. Ce pèlerin, avatar postmoderne du romantique Wanderer, qui veut entrer en contact avec l’univers entier, dans une immédiateté à la fois innocente et volontaire, voit dans les départs “un début de solitude frôlant la sérénité”. Au fil des pages, les livres et les lieux abondamment cités s’interrogent et se répondent en un dialogue fécond d’où naîtra l’écriture ; “avec elle pour un instant le voyageur cesse d’être le jouet du destin, il en devient la main”.
Si les grands devanciers comme Kerouac et Bouvier sont bien sûr évoqués, c’est davantage Julien Gracq qui semble influencer l’écriture d’Albéric d’Hardivilliers lorsque, dans un style langoureux et évocateur, il nous parle avec délectation de silence, d’attentes et de mystère. »


Marina Skalova, www.routard.com, le 8 mars 2010 :
« Avec une prose lyrique et imagée, procédant par petites touches suggestives, L’Écriture de l’ailleurs cherche à saisir le lien entre littérature et voyage. En déployant un jeu d’échos et de résonances, Albéric d’Hardivilliers entrelace les saveurs secrètes de l’écriture et les paysages sensoriels du voyage, reliés entre eux par “une discrète alchimie”. “La littérature et le voyage évoluent sur la même fréquence, captent les mêmes ondes”, écrit Albéric d’Hardivilliers, invitant le lecteur à une méditation sur les livres, de Mishima à Malraux : ceux que l’on a lus en voyage, ceux dont les imaginaires ont bercé nos vagabondages. “Chaque pays, chaque livre nous définissent autant que nos plus anciens souvenirs d’enfance”, dépeint-il, livrant un merveilleux hommage à tous les livres qui ont pu nous accompagner sur la route, imprégnant nos voyages de leurs atmosphères, traçant les contours de nos mondes intérieurs. En parallèle, il essaie de penser l’affleurement de l’écriture en voyage, cette mise en mots improbable du déferlement de sons, voix, odeurs et couleurs qui submerge le voyageur, permettant d’“extraire, derrière le chaos, un sens encore fragile”. À travers une mise en perspective du regard de l’écrivain et du voyageur, “brassage permanent […] où, dans un échange constant, l’œil et la langue se font écho”, l’auteur met en relief parmi d’autres thèmes, le rôle de la solitude, du dépaysement, de l’exil. Derrière le mythe romantique du voyageur, celui d’un Kerouac ou Rimbaud, il s’agit de révéler la relation profonde qui lie le voyageur et l’écrivain, cherchant une voix pour restituer une “présence palpable” à des “réalités à peine effleurées”, dévoilant le réel, strate par strate, couche par couche. “Voyager en écrivant est comme un long rêve éveillé”, souligne Albéric d’Hardivilliers, laissant s’esquisser une véritable écriture de la route, sur les rails, où les mots se succèdent et s’engendrent au rythme des frontières traversées, tissant des réseaux de significations sensibles. »

Baptiste Ostré, www.letsmotiv.com, le 29 janvier 2010 :
« Il est des livres qui font voyager, d’autres qui en donnent envie. Ces Petits propos sur la littérature nomade se situent un peu dans l’entre-deux. Albéric d’Hardivilliers, auteur de ce court essai, a beau ne pas avoir encore atteint la trentaine, ses pas l’ont déjà emmené de l’Inde au Moyen-Orient, de l’Europe aux États-Unis. Avec L’Écriture de l’ailleurs, il tente d’analyser la portée littéraire du voyage, et la relation que l’écrit entretient avec le mouvement : “La littérature et le voyage dessinent progressivement en chacun une réalité densifiée, enrichie.” Ponctué par des souvenirs de voyage ou des conseils de lecture (Conrad, Gracq, Mishima, Bouvier…), son récit, articulé comme une quête mystique, fait naître la double envie d’écrire et de voyager. »

La rédaction, www.tourmagazine.fr, le 14 janvier 2010 :
« “On dit souvent que l’on écrit sur les livres des autres, couche sur couche, strate sur strate ; sans doute les voyages ne fonctionnent-ils pas autrement : ils se superposent les uns aux autres pour créer une tourbe compacte et riche.” L’essai d’Albéric d’Hardivilliers aborde les questions essentielles que peut se poser tout voyageur, qu’il écrive ou non. “Il propose à tous une porte d’accès à la littérature de voyage en mêlant références littéraires, anecdotes et réflexions sensibles sur la lecture et l’écriture”, explique son auteur. Car un livre suscite souvent un désir de départ. Qui n’a eu envie de découvrir Carthage après avoir lu Salammbô ? L’association que le voyageur tisse entre un pays et un auteur est parfois si forte que sa visite est tout entière perçue à travers le prisme du livre lu. “Voyager en compagnie d’un écrivain permet d’établir une fructueuse comparaison entre le passé et le présent d’un lieu. Écrire en voyage devient une manière d’exorciser à la fois la nostalgie de ses propres racines – n’y a-t-il pas une écriture de l’exil ? – et du lieu et des amitiés que le voyageur s’apprête à quitter”, analyse l’auteur. »

Isabelle Vauconsant, www.obiwi.fr, le 7 janvier 2010 :
« Se tenir dans l’étonnement, voilà un sentiment qui nous est arraché. Le voyage maintient-il l’écrivain dans cette capacité ? “Pas si simple”, répond Albéric d’Hardivilliers, écrivain-voyageur. Descartes, qui parcourt l’Europe du Nord comme militaire à 22 ans, est là “pour étudier les mœurs différentes des hommes plus au naturel, et pour tâcher de se mettre à l’épreuve de tous les accidents de la vie”. Il conclut que s’il est bon de savoir quelque chose des mœurs des divers peuples, c’est surtout pour juger plus sainement les nôtres, et pour que nous ne pensions pas que tout ce qui est contraire à nos modes soit ridicule et contre toute raison. Claude Lévi-Strauss le suit sur cette voie, qui rapporte du Brésil une critique acerbe de l’arrogance occidentale et affirme détester les voyages. Marcel Proust, comme l’auteur, rêve sur les noms de villes, de fleuves, de contrées éloignées, mais sans souhaiter se confronter à leur réalité. Et Kant affirme “le droit de la commune possession de la terre” en refusant toutefois de quitter Königsberg.
Albéric d’Hardivilliers, lui, cherche une forme de solitude peuplée de rencontres, d’émotions, d’images. Il cherche des lieux et des temps propices à l’écriture, à la rêverie. Il ne les trouve pas toujours, pas partout. Mais il prend son temps, le train plutôt que l’avion, des mois plutôt que des jours. “Aux départs précipités en avion où l’arrivée de l’autre côté fait de chacun un parachutiste à sa manière, je préfère la lente séparation d’avec un paysage connu que procure le train plus encore que la voiture.” Créer des “sas… pour se rendre à nouveau disponible au bouleversement et supporter le vertige qu’il y a à imaginer la saisissante nouveauté qui s’offre à nos yeux”.
Il nous éclaire sur ce lien qui lie le voyageur et l’écrivain dans un même corps voyageant, leurs échos, leurs joies, leurs émerveillements, leurs déceptions, leurs séparations et leurs retrouvailles. “Avec le temps, les distances commencent à s’amenuiser et le voyageur se sent peu à peu devenir son propre lieu.” Il nous livre également les facéties de l’esprit, des sensations, de l’imagination : “Entre géographie réelle, pays traversés et paysages lus, il [l’écrivain] se déplace sur un continent qui n’appartient plus qu’à lui, une région à la réalité indiscutable faite de souvenirs et de mots.” Cette géographie intérieure, nourrie des voyages, modifie les distances, jumelle les souvenirs jusqu’au recouvrement. Telle lumière, telle forme se rapproche d’une autre assez semblable, rencontrée à des milliers de kilomètres sous des cieux par ailleurs fort différents.
“Pourquoi alors cherche-t-il encore malgré cela une place qui lui laisserait supporter l’immobilité qui lui fait défaut ? Ne lui arrive-t-il pas, les soirs d’été, de craindre d’avoir trop vu sans rien trouver, d’avoir en lui trop de bruits pour si peu de silence ?” Que cherche-t-il ? Que fuit-il ? Après quoi, après qui court-il ? Albéric d’Hardivilliers explore ces questions en quatre-vingts pages d’une pensée qui virevolte au fil de la plume. D’Oslo à Tombouctou, il conduit sa réflexion et nous entraîne derrière lui.
Toutefois, “il faut s’étonner toujours de l’endroit où l’on se trouvera le lendemain, du livre qu’on lira, de celui qu’il reste à écrire, avancer dans cette errance littéraire avec confiance, disponible comme les surréalistes lors de leurs promenades parisiennes aux surprises qui se cachent sans doute derrière chaque tournant, chaque carrefour.” »

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