Jacqueline Ripart

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Tian Shan (Kirghizistan)
Année 2003
© Catherine Farvacques
Journaliste et documentariste passionnée par les cultures équestres et l’histoire de l’Asie centrale. Présidente de la Fondation Kyrgyz Ate et de l’Association française du cheval kirghiz.

Née à Paris en 1956, Jacqueline Ripart s’est tout d’abord passionnée pour la musique. Prix de l’École nationale de musique d’Aix-en-Provence en 1974, ayant obtenu une licence de musicologie de la faculté des lettres d’Aix-en-Provence en 1977, elle enseigne le piano et joue sa « musique improvisée » en concert, en solo, puis en duo et en quartet de 1977 à 1979.

L’amour pour le cheval qu’éprouve Jacqueline Ripart lui vient dès l’âge de 10 ans, alors qu’elle séjourne dans les Alpes. Des années durant, elle pratique ensuite l’équitation puis s’oriente vers la compétition – dressage et saut d’obstacles –, jusqu’au championnat de France en 1974. Elle enseigne alors cette discipline à Aix-en-Provence, crée en 1986 la compagnie de tourisme équestre Cheval nomade, obtient l’année suivante le diplôme de guide de tourisme équestre de la FFE et organise jusqu’en 1989 des voyages à cheval en France, en Espagne, au Maroc et en Tunisie.

Riche de ses deux passions – la musique et l’équitation –, partout où elle décide d’explorer le monde du cheval Jacqueline Ripart fréquente le monde du spectacle, du cinéma et de la télévision. De 1979 à 1983, elle exerce parallèlement le métier de sonorisatrice de concerts et de ballets puis, de 1983 à 1990, celui d’ingénieur du son freelance pour France 3, France 2, RFO et diverses sociétés de production de courts-métrages, de documentaires, de magazines et de journaux télévisés.
En 1985, la réalisation de son premier film documentaire, Chevauchée en Avignon, la propulse dans le métier de journaliste. Dès lors, de ses voyages en Europe, en Afrique, en Amérique et en Asie, elle rapporte des reportages qui sont publiés par de nombreux magazines européens (Muséart, Equus – Les Chevaux, Animan, European Magazine, Daily Mail, Scanorama, etc.). Sa curiosité la mène désormais à partir à la rencontre des chevaux oubliés et des cultures équestres méconnues.

En 1991, Jacqueline Ripart découvre, dans le désert du Namib, des chevaux qui vivent à l’état sauvage depuis la débâcle allemande de 1914 : durant cinq ans, elle mène, sur le comportement de ces chevaux extraordinaires, une étude qui fournit la matière de son premier livre, Ma vie avec les chevaux du bout du monde (Belfond, 1994). C’est ensuite en Colombie qu’elle pose de nouveau son sac, pour deux ans : elle sillonne les Andes, la jungle et les déserts à la rencontre des chevaux criollos, des vaqueros et des cavaliers amérindiens, sujet de son deuxième livre, Les Chevaux de l’Eldorado (Belfond, 1997).

Enfin, en 2001, Jacqueline Ripart se sent prête à aborder une autre planète, terre des premiers cavaliers de l’Histoire : l’Asie centrale. La disparition du cheval et de la culture équestre des nomades kirghiz la pousse à créer à Bichkek, en 2004, la fondation Kyrgyz Ate, qu’elle dirige depuis lors. Son objectif : sauvegarder ce cheval ancestral et faire renaître la culture qui lui est si intimement liée. Pour ce faire, elle fonde le festival At Chabysh, qui se déroule chaque année en octobre dans la plaine du Tchou puis sur les rives du lac Issyk-Koul. Elle inspire ainsi nombre de cavaliers : en 2005, Nicolas Ducret contribue à l’organisation de l’événement ; Clara Arnaud en 2006. À cette date, elle étend son action de sauvegarde aux Kirghiz du Pamir tadjik qui, en 2009, pour développer des activités économiques dans leur région pauvre et excentrée se sont regroupés au sein de l’Association des guides du Pamir. En 2019, elle aide Léopoldine Desprez et Daphné Buiron à accomplir leur chevauchée kirghize.

Jacqueline Ripart appartient par ailleurs à la Société des explorateurs français et préside l’Association française du cheval kirghiz. Elle a été, en 2007, la première personne étrangère à recevoir à Bichkek le prix de la présidence de la République pour sa contribution à la promotion de la culture kirghize.

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