Alexandra Lavrillier

Née en 1970, Alexandra Lavrillier découvre, après avoir étudié le russe aux Langues O, la Iakoutie en 1994. Elle sert alors de guide et d’interprète au photographe Marc Garanger, qui prépare son ouvrage Taïga, Terre de chamans. Après ce séjour de trois mois, elle retourne presque chaque année en Sibérie pour poursuivre ses recherches. Elle est aujourd’hui docteur en anthropologie du Centre d’études mongoles et sibériennes, à Paris, et poursuit depuis l’obtention de sa thèse sur le nomadisme et les adaptations sédentaires chez les Évenks de Sibérie postsoviétique, des recherches à Leipzig, en Allemagne. Fondatrice de l’association Sekalan (« arc-en-ciel » en évenk), Alexandra Lavrillier a développé, grâce à une ONG allemande, un projet d’école nomade, récompensé en 2006 par le prix Rolex « pour l’esprit d’entreprise ». Mariée à un éleveur évenk des monts Stanovoï, elle maîtrise, en plus du russe, l’évenk et le iakoute.