Collection « Voyage en poche »

  • Par le souffle de Sayat-Nova
  • Yamabushi
  • La Seine en roue libre
  • Jours blancs dans le Hardanger
  • Au nom de Magellan
  • Faussaire du Caire (Le)
  • Ivre de steppes
  • Condor et la Momie (Le)
  • Retour à Kyôto
  • Dolomites
  • Consentement d’Alexandre (Le)
  • Une yourte sinon rien
  • La Loire en roue libre
  • Sous les yourtes de Mongolie
  • Au vent des Kerguelen
  • Centaure de l’Arctique (Le)
  • La nuit commence au cap Horn
  • Bons baisers du Baïkal
  • Nanda Devi
  • Confidences cubaines
  • Pyrénées
  • Seule sur le Transsibérien
  • Dans les bras de la Volga
  • Tempête sur l’Aconcagua
  • Évadé de la mer Blanche (L’)
  • Dans la roue du petit prince
  • Girandulata
  • Aborigènes
  • Amours
  • Grande Traversée des Alpes (La)
  • Par les sentiers de la soie
  • Vers Compostelle
  • Pour tout l’or de la forêt
  • Intime Arabie
  • Voleur de mémoire (Le)
  • Une histoire belge
  • Plus Petit des grands voyages (Le)
  • Souvenez-vous du Gelé
  • Nos amours parisiennes
  • Exploration spirituelle de l’Inde (L’)
  • Ernest Hemingway
  • Nomade du Grand Nord
  • Kaliméra
  • Nostalgie du Mékong
  • Invitation à la sieste (L’)
  • Corse
  • Robert Louis Stevenson
  • Souffleur de bambou (Le)
  • Sagesse de l’herbe
  • Pianiste d’Éthiopie (Le)
  • Exploration de la Sibérie (L’)
  • Une Parisienne dans l’Himalaya
  • Voyage en Mongolie et au Tibet
  • Madère
  • Ambiance Kinshasa
  • Passage du Mékong au Tonkin
  • Sept sultans et un rajah
  • Ermitages d’un jour
  • Unghalak
  • Pèlerin d’Occident
  • Chaos khmer
  • Un parfum de mousson
  • Qat, honneur et volupté
  • Exploration de l’Australie (L’)
  • Pèlerin d’Orient
  • Cette petite île s’appelle Mozambique
  • Des déserts aux prisons d’Orient
  • Dans l’ombre de Gengis Khan
  • Opéra alpin (L’)
  • Révélation dans la taïga
  • Voyage à la mer polaire
Couverture

Nathalie Glorion, www.lespassionsdechinook.com, le 24 novembre 2017 :
Au gré du Yukon est le deuxième livre édité chez Transboréal ; il est dans ma pile à lire depuis 1997 ! Oui, oui, vous avez bien lu ! Non pas que je ne voulusse pas le lire, au contraire, mais à cette époque il était assez dur de trouver des récits de voyage dans le Grand Nord. Alors, dès que j’en trouvais un, je l’achetais et le mettais au chaud dans ma PàL. Je ne le lisais jamais de suite, car j’avais peur de ne plus en avoir pour après.
Joël et sa femme Joëlle consacrent toutes leurs vacances à voyager aux quatre coins du monde. Cette fois-ci, ils ont décidé de remonter le fleuve Yukon de Whitehorse, au Canada, jusqu’à la mer de Béring, en Alaska, où il se jette. Environ 3 000 kilomètres, qu’ils parcourront à la force de leurs bras sur un canoë en quatre-vingts jours. Quatre-vingts jours à monter la tente, à voir des ours noirs et même un grizzly d’un peu trop près. À croiser des camps de pêcheurs indiens, à manger du saumon. À dompter le fleuve et la météo parfois peu clémente. Le Yukon est le quatrième fleuve d’Amérique du Nord, le premier utilisé par l’homme blanc bien que – quelle ironie ! – le dernier qu’il eût découvert.
Ce fut un vrai plaisir de lire ce récit : j’ai même suivi leurs aventures à la trace sur ma carte de l’Alaska. Tous les lieux qu’ils ont parcourus me sont tellement familiers : Whitehorse, Dawson (deux villes que je rêve de visiter), mais aussi Carmacks (ville de la ruée vers l’or), Eagle et Circle (deux villes traversées par la Yukon Quest, une course chiens de traîneau que je suis assidûment tous les ans). Le Yukon, j’en rêve depuis mes 10 ans. Merci, Jack London !
Alors forcément qu’elle m’a plu leur aventure. J’ai surtout aimé qu’ils nous partagent leurs rencontres, au fil de l’eau, avec le peuple indien. D’ailleurs, ce récit est plus axé sur les rencontres que sur le défi physique. On en oublierait presque que c’est dur de pagayer 3 000 kilomètres. Bon, eux étaient dans le sens du courant, pas comme le précédent récit en canoë que j’ai lu de Kim Hafez
(Unghalak), qui lui devait parfois progresser à contre-courant, alors, forcément, vu de mon canapé cela m’a semblé moins rude.
J’ai lu la première moitié de ce récit d’une traite, en revanche, quand les lieux me devenaient moins familiers, je me suis un peu lassée. Il est vrai que sur un fleuve les jours se suivent et se ressemblent souvent, même si les rencontres changent. J’ai mis plus de temps à achever la fin de leur aventure. En ne lisant que quelques chapitres par jour, pour mieux les apprécier. Mon édition, de 1997, possède deux superbes carnets photographiques.
Au gré du Yukon a été réédité dans la collection “Voyage en poche” de Transboréal, alors n’hésitez pas à découvrir cette aventure ! Â»


Marc Debeer-Hoorenbant, www.fleuves-et-canaux.net, le 23 janvier 2015 :
? Vous vous sentez à l’étroit dans votre T.3, vous avez de l’aventure dans les tiroirs et la mémoire sur le départ, alors ce livre est fait pour vous, même si la neige n’est pas au rendez-vous.
Des grands espaces à revendre, l’ombre de Jack le chercheur d’or à portée de main et des envies de solitude à en perdre toute notion du temps? un canoë, quelques bagages et une écritoire pour tout raconter de ce voyage initiatique dans une des contrées les plus sauvages de notre petite planète Terre.
Signé par Joël Allano, c’est un récit époustouflant qui s’écrit ici, un récit d’aventures au bout du bout du chemin de traverse, un livre émotion, un livre passion, qui se lit avec un plaisir sauvage et qui apporte une part de rêve ailleurs que devant l’écran de la télévision. Passionnant de la première à la dernière page ! Vous allez comme moi, avoir une envie, prendre un billet d’avion pour les grands espaces? Â»


Un lecteur, www.babelio.com, le 4 septembre 2014 :
? Ã‡a y est, c’est la rentrée, on se renferme dans les bureaux, la fraîcheur automnale revient, les gens font la gueule dans leur bagnole sur le périph’? Métro, boulot, dodo?
Eh bien, moi, je dis non ! Je veux du grand air, un bout du monde, où je ne verrais personne que je connais, où je goûterais la nature, la montagne, les rivières, les oiseaux, la pêche, des gens vivant reclus loin de tout. Voilà ce que je veux.
Mais comme je suis comme tout le monde et qu’il faut bien manger et que je ne suis pas si courageux que ça, eh bien, je choisis la facilité de me plonger dans un récit de “grands espaces” plutôt que d’aller souffrir l’aventure en vrai ! Et ma destination est le Grand Nord canadien et l’Alaska.
Là-bas, Joël et Joëlle Allano ont décidé d’embarquer dans les années 1980, à bord d’un canoë, et de descendre le Yukon depuis Whitehorse jusqu’au delta de ce fleuve. Le soleil, la chaleur, la pluie, le vent, les ours, les loups qui rôdent? Voilà de l’aventure qui vous fait prolonger les vacances. Même pas peur ! Je me suis muni d’une carte de cette région et j’ai suivi leur itinéraire, pagayant dans les rapides, découvrant Dawson City (la capitale de l’or à la fin du XIXe siècle), dormant dans des cabanes où logeaient peut-être des orpailleurs du côté du Klondike. J’ai mangé du vrai saumon d’Alaska, rencontré les Indiens. On m’a aussi conté des histoires d’ours à faire froid dans le dos et puis l’arrivée des premiers hommes par le détroit de Béring. Et puis, on l’oublie, l’Alaska fut russe jusqu’en 1867 (heureusement, les Popovs l’ont vendu, sinon ils auraient la moitié du monde).
Bref, le récit de Joël Allano est sympathique et se finit bien. Nos deux canoéistes arrivent à bon port quatre-vingts jours après leur départ. Â»

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