Présentés dans un format à la française, les récits de cette collection témoignent de l’engagement et du sens de l’observation de voyageurs ayant exploré en profondeur, à pied, à cheval, en canoë-kayak ou à la voile des régions comme l’Amazonie, le Japon, Kamtchatka, la Mongolie ou l’Inde… Chaque ouvrage est accompagné de nombreuses cartes, illustrations et similis. L’ambition est de constituer un fonds de documents contemporains éclairant les régions abordées à travers une rencontre privilégiée entre l’homme et le milieu naturel et humain.
Récits brochés, 14 x 22,5 cm, 184 à 656 pages, avec photos, similis et cartes, 18,90 à 26,90 €.
Raphaël Martin, lecteur assidu, le 10 mai 2015 :
« Je me souviens de la première fois où j’ai ouvert un livre de la collection “Sillages”. Attiré par la bouille mi-triste mi-indifférente de l’ours de couverture et séduit par les photographies en pages centrales, j’ai commencé Dans les pas de l’Ours sans me douter des conséquences que cela allait avoir pour moi. J’étais à la recherche d’une excursion au cœur de la nature brute et sauvage et je n’ai pas été déçu. Les 9 mètres carrés de ma chambre d’étudiant m’ont soudainement laissé une étrange sensation d’espace et de liberté.
Depuis, je me suis renseigné sur l’auteur, j’ai découvert Transboréal, j’ai lu l’un après l’autre tous les tomes de la collection et j’attends avec impatience la sortie des nouveaux opus avec, à chaque fois, l’espoir de pouvoir voyager tout en restant tranquillement allongé quelque part, d’être transporté dans un ailleurs mal connu.
Car les “Sillages” font voyager. Et l’on se sent tour à tour fouetté par les sables du Ténéré, lavé par les embruns du Pacifique, bercé par les bruits incessants de l’Amazonie. On s’échappe du quotidien, on s’évade de la réalité. On partage les rencontres, les expériences, les joies et les peines de l’écrivain. Et plus que cela, grâce à une écriture simple mais juste et à quelques photographies, les “Sillages” donnent envie de partir. Parfois la couverture même suffit à faire désirer de lointains horizons.
Sans être des héros, les auteurs contemporains rendent l’aventure accessible, et la diversité des destinations évoquées prouve l’éventail des possibles. La question d’une vie plus simple et plus saine, plus libre et plus nomade, ne serait-ce que pour un temps, se pose et le souhait d’une “coupure” s’impose. Peu après la lecture des premiers titres, je suis parti seul un mois en Norvège, c’était devenu un besoin. Je suis reparti depuis, et je repartirai. »
Lambert Pounel, lecteur assidu, le 23 octobre 2014 :
« La collection “Sillages” présente pour le lecteur un certain danger, et le goût des voyages au long cours risque fort de s’insinuer en vous. Bien loin de nous servir une philosophie de comptoir et un discours moraliste, les voyageurs et aventuriers publiés dans cette collection ont tous un point commun, le récit simple (mais à la plume affûtée) de leurs aventures. Et là réside tout le charme de leurs aventures faites de rencontres, d’émerveillement et de découvertes avec le souci de retranscrire et de transmettre leurs émotions et leur manière de vivre leurs pérégrinations. Si matière philosophique il y a, et ces ouvrages en sont emplis, ce sera à vous de la dénicher en vous laissant porter par leurs récits ô combien envoûtants ! En compagnie de Kim Hafez et de son chien Unghalak en kayak pour rejoindre le Groenland dans Nomade du Grand Nord, d’Émeric Fisset au contact de la nature sauvage d’Alaska avec Dans les pas de l’Ours ou bien au cœur de l’île Chiloé avec Solitudes australes pour retrouver David Lefèvre retiré seul dans sa cabane, on plonge littéralement dans les différents écrits de cette collection, car tous sont là pour partager leurs expériences. Nous sommes au XXIe siècle en compagnie de ces voyageurs de notre temps, loin de regretter l’époque révolue des pionniers de l’exploration, ils nous montrent que la chevauchée des grands espaces et le rêve nous sont encore permis. »
Alexis Loireau, Carnets d’aventures nº 31, mars-mai 2013 :
« Dans sa collection “Sillages”, Transboréal publie des récits d’aventures, souvent solitaires et engagées, de “clochards célestes” qui écrivent comme des savants lettrés qu’on imaginerait plus dans un bureau aux murs tapissés de livres qu’au contact direct pendant plusieurs mois avec une nature sauvage et rugueuse. »