Né en 1924 à Narynkol, dans la région d’Alma-Ata au Kazakhstan, Berdibek Sokpakbaïev a terminé ses études à l’institut pédagogique Abaï, puis a suivi de hautes études philologiques à Moscou. Il a travaillé pendant quelques années comme instituteur dans une école rurale. Son travail avec les enfants l’a encouragé à porter un regard neuf sur la littérature destinée à la jeunesse. Il débute sa carrière d’écrivain par l’écriture de poésies pour enfants qui ont été publiées dans les revues Jeunesse léniniste, Les Pionniers du Kazakhstan et Pionnier.
Berdibek Sokpakbaïev travaille ensuite au journal Littérature kazakhe, à la revue Albédo ainsi qu’au studio de cinéma Ch. Aïmanov Kazakfilm. Il était le consultant littéraire pour la littérature jeunesse dans la Société des écrivains du Kazakhstan.
La carrière littéraire de Berdibek Sokpakbaïev commence vraiment en 1950 avec la publication du recueil de poèmes intitulé Boulak. Ensuite, il propose plus de vingt récits, nouvelles et romans pour enfants et adolescents. Plusieurs de ses œuvres comme Je m’appelle Koja, Un retour en enfance, Il y a une fille à Boztobé, Les morts ne reviennent pas et Où es-tu, Diamant ? ont été traduites dans les différentes langues des peuples de l’URSS ainsi que dans d’autres langues, certaines œuvres ayant été portées sur scène et à l’écran. Il a écrit le scénario du film Je m’appelle Koja qui est désormais partie intégrante du patrimoine d’or du cinéma kazakh. Sorti sur les écrans en 1963, ce film est devenu emblématique de la cinématographie kazakhe. En 1967, il a reçu une reconnaissance internationale avec un prix spécial au festival de Cannes pour les films destinés à l’enfance et à l’adolescence.
Berdibek Sokpakbaïev a été décoré de la Légion d’honneur de la République soviétique du Kazakhstan. Ses œuvres ont continué à être traduites et publiées en plusieurs langues dans la CEI et à l’étranger.