
Éloge des artels :
« J’ai envie d’avoir des mots chaleureux pour les gens de chez nous. Au fil des années, des dizaines de milliers de personnes ont travaillé avec moi. Il y a une chose que je sais de science sûre : les peuples élus n’existent pas. Ce qui existe, c’est l’intéressement, l’amour du labeur, la volonté. Et quand on compare les gars de Russie avec d’autres, j’ai honte autant que je ris quand j’entends dire que les nôtres ne peuvent pas accomplir telle ou telle tâche et qu’ils devraient aller l’apprendre je ne sais où? J’ai observé le travail des cantonniers de Los Angeles. En voyant un homme monter dans son Caterpillar, je n’arrivais pas à l’imaginer dans la cabine d’un bulldozer sans climatiseur, sur un chantier surchauffé ou bien, qu’à Dieu ne plaise, sur une piste de glace. »
Au nom de l’article 58 (p. 61-66)
Cent tonnes de chair humaine (p. 147-150)
Levée d’écrou (p. 226-230)
« J’ai envie d’avoir des mots chaleureux pour les gens de chez nous. Au fil des années, des dizaines de milliers de personnes ont travaillé avec moi. Il y a une chose que je sais de science sûre : les peuples élus n’existent pas. Ce qui existe, c’est l’intéressement, l’amour du labeur, la volonté. Et quand on compare les gars de Russie avec d’autres, j’ai honte autant que je ris quand j’entends dire que les nôtres ne peuvent pas accomplir telle ou telle tâche et qu’ils devraient aller l’apprendre je ne sais où? J’ai observé le travail des cantonniers de Los Angeles. En voyant un homme monter dans son Caterpillar, je n’arrivais pas à l’imaginer dans la cabine d’un bulldozer sans climatiseur, sur un chantier surchauffé ou bien, qu’à Dieu ne plaise, sur une piste de glace. »
(p. 315)
Au nom de l’article 58 (p. 61-66)
Cent tonnes de chair humaine (p. 147-150)
Levée d’écrou (p. 226-230)