Collection « Petite philosophie du voyage »

  • Défis de la course (Les)
  • Écho des bistrots (L’)
  • Quête du naturaliste (La)
  • Instinct de la glisse (L’)
  • Vertiges de la forêt (Les)
  • Voyage en famille (Le)
  • Tao du vélo (Le)
  • Parfum des îles (Le)
  • Appel de la route (L’)
  • Bonheurs de l’aquarelle (Les)
  • Euphorie des cimes (L’)
  • Malices du fil (Les)
  • Ivresse de la marche (L’)
  • Force du silence (La)
  • Secret des pierres (Le)
  • Frénésie du windsurf (La)
  • Prouesses de l’apnée (Les)
  • Vie en cabane (La)
  • Fureur de survivre (La)
  • Art de la trace (L’)
  • Voyage dans l’espace (Le)
  • Ronde des phares (La)
  • Frisson de la moto (Le)
  • Légèreté du parapente (La)
  • Poésie du rail (La)
  • Hymne aux oiseaux (L’)
  • L’Engagement humanitaire
  • Grâce de l’escalade (La)
  • Temps du voyage (Le)
  • Vertu des steppes (La)
  • Facéties du stop (Les)
  • Cantique de l’ours (Le)
  • Esprit du geste (L’)
  • Écriture de l’ailleurs (L’)
  • Rythme de l’âne (Le)
  • Chant des voiles (Le)
  • Liberté du centaure (La)
  • Tour du monde (Le)
  • Fièvre des volcans (La)
  • Extase du plongeur (L’)
  • Tentation du jardin (La)
  • Vie à la campagne (La)
  • Murmure des dunes (Le)
  • Goût de la politesse (Le)
  • Caresse de l’onde (La)
  • Magie des grimoires (La)
  • Audaces du tango (Les)
  • Simplicité du kayak (La)
  • Voyage immobile (Le)
  • Attrait des gouffres (L’)
  • Soif d’images (La)
  • Mémoire de la Terre (La)
  • Enchantement de la rivière (L’)
  • Prodige de l’amitié (Le)
  • Promesse de l’envol (La)
  • Mystères du vin (Les)
  • Religion du jazz (La)
  • Charme des musées (Le)
  • Triomphe du saltimbanque (Le)
  • Sortilèges de l’opéra (Les)
  • Âme de la chanson (L’)
  • Sérénité de l’éveil (La)
  • Arcanes du métro (Les)
Couverture

La Fureur de survivre, Petit manuel à l’usage de ceux qui ne veulent pas mourir en pleine nature
Robin Boclet-Weller




Seul sur une île déserte, tel Robinson, comment recréer des conditions de vie pérenne ? Soumis à des conditions extrêmes, comme Shackleton, comment sauver son équipe ? Laissé pour mort en montagne, à l’instar de Guillaumet, où trouver les ressources pour rejoindre les siens ? Les adeptes de la survie se sont tous un jour posé ce genre de questions et, convaincus que le dénuement n’est pas une fatalité, ils parviennent à se tirer de situations périlleuses en s’appuyant sur leur ingéniosité et leur environnement : bâtir un feu, construire un abri, cueillir des baies. Mais survivre n’est pas seulement affaire de pénurie et de péril imminent. Depuis quelques années, la survie recoupe des préoccupations plus vastes liées à l’avenir de notre planète, à notre rapport à la nature et à une quête inlassable d’autonomie. La multiplication des stages, des manuels et des blogs détaillant conseils et gestes pratiques le prouve : la survie a le vent en poupe et semble intéresser un public plus large, des écologues de terrain aux collapsologues inquiets. Il y a bien sûr une part de défi à se tirer soi-même d’un mauvais pas – cette recherche rejoint ici la quête de liberté. Mais survivre, c’est aussi, et plus fondamentalement, un état d’esprit, une philosophie, qui s’appuie sur ce précepte : « Apprendre à faire avec ce qui est à notre disposition. » Cela suppose à la fois de s’interroger sur notre environnement, d’apprendre à le connaître pour en tirer parti et de faire le choix du dépouillement dans une société confrontée aux limites de son propre modèle d’abondance. Le rescapé cherche dès lors à déconstruire les oppositions classiques entre l’homme et la nature, entre la nature et la technologie, dans l’espoir d’être attentif à ce qui l’entoure et soucieux d’en faire bon usage. Ce sont toutes ces dimensions que ce petit livre propose d’explorer, des techniques ancestrales des Inuit, des Indiens d’Amazonie ou des Bushmen d’Afrique australe aux débats les plus contemporains sur la sobriété heureuse et l’écologie.

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