Collection « Petite philosophie du voyage »

  • Défis de la course (Les)
  • Écho des bistrots (L’)
  • Quête du naturaliste (La)
  • Instinct de la glisse (L’)
  • Vertiges de la forêt (Les)
  • Voyage en famille (Le)
  • Tao du vélo (Le)
  • Parfum des îles (Le)
  • Appel de la route (L’)
  • Bonheurs de l’aquarelle (Les)
  • Euphorie des cimes (L’)
  • Malices du fil (Les)
  • Ivresse de la marche (L’)
  • Force du silence (La)
  • Secret des pierres (Le)
  • Frénésie du windsurf (La)
  • Prouesses de l’apnée (Les)
  • Vie en cabane (La)
  • Fureur de survivre (La)
  • Art de la trace (L’)
  • Voyage dans l’espace (Le)
  • Ronde des phares (La)
  • Frisson de la moto (Le)
  • Légèreté du parapente (La)
  • Poésie du rail (La)
  • Hymne aux oiseaux (L’)
  • L’Engagement humanitaire
  • Grâce de l’escalade (La)
  • Temps du voyage (Le)
  • Vertu des steppes (La)
  • Facéties du stop (Les)
  • Cantique de l’ours (Le)
  • Esprit du geste (L’)
  • Écriture de l’ailleurs (L’)
  • Rythme de l’âne (Le)
  • Chant des voiles (Le)
  • Liberté du centaure (La)
  • Tour du monde (Le)
  • Fièvre des volcans (La)
  • Extase du plongeur (L’)
  • Tentation du jardin (La)
  • Vie à la campagne (La)
  • Murmure des dunes (Le)
  • Goût de la politesse (Le)
  • Caresse de l’onde (La)
  • Magie des grimoires (La)
  • Audaces du tango (Les)
  • Simplicité du kayak (La)
  • Voyage immobile (Le)
  • Attrait des gouffres (L’)
  • Soif d’images (La)
  • Mémoire de la Terre (La)
  • Enchantement de la rivière (L’)
  • Prodige de l’amitié (Le)
  • Promesse de l’envol (La)
  • Mystères du vin (Les)
  • Religion du jazz (La)
  • Charme des musées (Le)
  • Triomphe du saltimbanque (Le)
  • Sortilèges de l’opéra (Les)
  • Âme de la chanson (L’)
  • Sérénité de l’éveil (La)
  • Arcanes du métro (Les)
Couverture
Tel Robinson :

« Vivre un mois sur une île déserte de l’archipel des Perles, au Panamá, ne fut pas pour moi un divertissement mais une école de la nature. Quand j’avais soif, je longeais la plage jusqu’à trouver une noix de coco encore verte. Je l’ouvrais d’un coup de machette en prenant soin de ne pas me blesser – ici, l’ambulance ne serait pas venue me chercher. Mais puisqu’on ne peut survivre de la seule noix de coco, je devais pêcher, ce qui redonna du sens à la vie animale. Cette expérience fut un retour à la simplicité. J’y redécouvris aussi les vertus du farniente au soleil après une tempête tropicale. J’y goûtais un temps lié au réel, comme jadis, un temps d’avant les montres et les horloges, un temps long et enrichi de l’incroyable privilège de l’ennui. Après avoir admiré la forme des nuages, les motifs dus à la pluie à la surface de l’océan ou les variations de couleurs du soleil couchant, j’ai tourné mon regard vers l’intérieur, mettant ainsi fin à la diversion. Je me suis retrouvé face à ma personnalité, j’ai constaté la distance qui me séparait de ce moi profond, une distance que le silence de la nature permet heureusement de franchir. Je me suis ainsi rapproché de moi-même ; j’eus alors envie de fêter ça, de partager cette histoire au coin du feu, de danser sous la pluie, de chanter en chœur… Pas pour me divertir mais pour mettre en commun le bonheur retrouvé. »
(p. 59-60)

Chemins de traverse (p. 15-17)
Construire un feu (p. 62-64)
Naître une seconde fois (p. 75-77)
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