Collection « Compagnons de route »

  • Robert Louis Stevenson
  • Henry Miller
  • Antoine de Saint Exupéry
  • Abbé Pierre
  • Panaït Istrati
  • Joseph Kessel
  • Stanley Kubrick
  • Vladimir Vyssotski
  • Ernest Hemingway
  • Blaise Cendrars
Couverture

Philippe Leuckx, Francophonie vivante n°3-4, septembre-décembre 2014 :
? L’ouvrage de Stéphane Georis est un vigoureux essai sur les plus beaux voyages de l’écrivain du monde. Avec ces pages, l’on refait le rythme des périples du Suisse, les parcours d’un gars marqué par la guerre (il y a perdu son bras d’écriture), épris de l’autre, de l’étranger, de l’inconnu, traversant tous les continents, humant les fleuves, vivant les plus beaux rêves d’exil. Se basant sur les livres de l’auteur, sur d’autres témoignages (ceux de sa fille Miriam), sur des lettres, Georis nourrit son livre de multiples expériences, celles de son modèle, celle de ses propres traces sur les pas de l’écrivain et cela donne un prodigieux vade-mecum sur l’univers de Cendrars, au plus près de son âme voyageuse et diverse. On approche l’homme, ses atouts, ses faiblesses, ses coups de gueule, son intégrité foncière, sa soif d’absolu. Et la nécessité de ses nombreuses explorations, loin de la France et de la Suisse. Aux confins du monde. Â»Alexis Loireau, Carnets d’aventures n° 36, juin-août 2014 :
? Quelle est cette mécanique en œuvre, celle qui transforme les continuels déplacements du voyageur en perles intemporelles de la littérature nomade ? C’est pour tenter de répondre à cette question que Stéphane Georis retrace dans ce beau livre les plus grands voyages de l’illustre écrivain. Premier titre de la nouvelle collection de Transboréal consacrée aux écrivains pour qui le voyage a été central dans leur démarche créative, l’intérêt de cette biographie originale tient beaucoup à la connivence que Stéphane Georis entretient depuis longtemps avec le grand écrivain. “Saltimbanque-voyageur” lui-même, il s’immisce d’autant mieux dans le parcours intellectuel et sentimental de Cendrars que lui aussi mêle depuis plus de vingt ans création artistique et déplacements incessants autour du monde avec la Compagnie des chemins de terre qu’il a créée. Â»

Michel Fuchs, auteur, le 20 mai 2014 :
? Ce livre est une véritable bouffée d’oxygène dans le registre des biographies souvent compassées. Un excellent moment de lecture. Â»

Ariane Charton, www.myboox.fr, le 27 mars 2014 :
? Même s’il suit de façon chronologique les grands événements de la vie de l’écrivain, le livre de Stéphane Georis est moins une biographie qu’un essai nourri de lectures et voyages. En effet, l’auteur est littéralement parti sur les traces de celui qu’il appelle Blaise et décrit ses errances et celles de l’écrivain dans les mêmes lieux. Il confronte ainsi le passé et le présent, prétexte à une réflexion sur le monde d’aujourd’hui à qui il manque un enchanteur comme Blaise. Stéphane Georis nous transporte au milieu des océans, à New York, en Amérique latine devenue bien touristique, mais aussi avenue Montaigne où Blaise a vécu avant que les boutiques de luxe s’installent. Mais si les temps ont changé, le regard de Cendrars n’a rien de désuet. Bien au contraire, ce qu’il a vu paraît plus réel et éternel. “Faire voyager est sans doute plus beau, plus important que de voyager soi-même”, note l’auteur avec justesse.
Le lecteur suit ainsi deux pérégrinations à la fois parallèles et différentes, racontées dans un style souvent lyrique mais aussi un ton de camaraderie chaleureux et original. À lire Stéphane Georis, on croit entendre et voir vivre Cendrars avec sa cigarette au coin des lèvres et on a l’impression de partager leur complicité, d’être le troisième compagnon de route.
Si l’errance est synonyme de liberté, elle n’est pas exempte de mélancolie et révèle aussi l’instabilité de Cendrars : “Toujours cette idée de ne rien fixer, de ne pas t’installer”, écrit Stéphane Georis qui établit à juste titre un lien entre ces déplacements physiques et la façon dont l’écrivain fuit les liens. Il quittera Féla qu’il aime et leurs trois enfants (il ne connaîtra sa fille Miriam que dix-sept ans après sa naissance), épousera Raymone mais gardera avec elle des relations chastes. Cendrars, bien qu’ami avec des artistes de son temps comme Léger, Picasso et Apollinaire reste donc un marginal. Son œuvre est inclassable, mélange de poésie et de prose, nourrie de “souvenirs des tranchées, de Brésil, de Suisse, d’enfance, de Russie, de Finlande révolutionnaire, de cinéma italien, de reportages anglais ou espagnols franquistes, tout ce qui fait de lui ce qu’il est. Une mine de mots, de pensées, de poésie?”
Finalement, ce que nous explique Stéphane Georis tout au long de ce livre personnel et enthousiaste, c’est que l’errance telle que l’a pratiquée Blaise n’est pas seulement un mode de vie mais aussi toute une philosophie et une façon d’affronter ses angoisses existentielles. Le livre comme les autres de la collection se termine par des miscellanées. L’auteur établit avec humour des listes de femmes, d’objets, d’excès et originalités de Cendrars, occasion de rapporter des anecdotes supplémentaires et surtout de nous inciter à lire ou relire les feuilles de route du poète. Â»


Miriam Cendrars, le 19 mars 2014 :
? Cher Stéphane Georis,
Vous nous apportez un portrait multiple de Blaise Cendrars, extérieur et intérieur, qui révèle la profondeur de votre lecture de son œuvre.
J’ai bien parcouru votre livre et j’y reviendrai certainement fréquemment.
Si la Compagnie des chemins de terre venait emprunter les routes bretonnes, je serais heureuse de recevoir votre visite ou, à tout le moins, un proche coup de téléphone.
Amicalement à vous. Â»

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