Préparation et approche :
« L’expédition racontée à travers ces lignes fut rêvée et mûrie pendant de nombreuses années. Ma fonction d’archidiacre du Yukon m’avait amené à sillonner l’intérieur de l’Alaska, été comme hiver, presque continuellement à partir de 1904. Jour après jour, en la contemplant d’une éminence lointaine à l’autre, la splendeur de la plus formidable montagne d’Amérique du Nord s’est imposée à moi, me laissant à chaque fois avec un désir plus vif de pénétrer ses mystérieux bastions et d’escalader ses hauts sommets. Il y a sept ans, j’écrivais dans The Spirit of Missions, en évoquant la vue du Denali depuis Pedro Dome, dans les environs de Fairbanks : “J’aurais bien plus à gagner à gravir cette montagne qu’à découvrir la mine d’or la plus prometteuse d’Alaska.” D’ailleurs, parmi les éléments qui m’attirèrent ici, figurait la présence de ce sommet de première catégorie jamais encore escaladé.
Lorsque j’étais enfant, le Sca Fell, le Skiddaw et l’Helvellyn avaient attisé mon goût pour la marche en montagne. Devenu adulte, je consacrai mes vacances, les unes après les autres, au Colorado et aux Rocheuses canadiennes. Jusqu’alors, le mont Rainier était le plus haut sommet que j’avais atteint. Quand je partis en Alaska, j’emportai avec moi tous les outils hypsométriques qui furent utilisés lors de l’expédition, ainsi que mon équipement d’escalade. Il n’y avait pas vraiment de raison pour que l’occasion de tenter l’ascension s’offrît à moi, mais je voulais être prêt et en possession des instruments appropriés si elle se présentait. Hicks, à Londres, les avait réalisés neuf ans auparavant. »
Avant-propos (p. 21-26)
Le glacier Muldrow (p. 53-56)
Ultime élévation (p. 120-129)
« L’expédition racontée à travers ces lignes fut rêvée et mûrie pendant de nombreuses années. Ma fonction d’archidiacre du Yukon m’avait amené à sillonner l’intérieur de l’Alaska, été comme hiver, presque continuellement à partir de 1904. Jour après jour, en la contemplant d’une éminence lointaine à l’autre, la splendeur de la plus formidable montagne d’Amérique du Nord s’est imposée à moi, me laissant à chaque fois avec un désir plus vif de pénétrer ses mystérieux bastions et d’escalader ses hauts sommets. Il y a sept ans, j’écrivais dans The Spirit of Missions, en évoquant la vue du Denali depuis Pedro Dome, dans les environs de Fairbanks : “J’aurais bien plus à gagner à gravir cette montagne qu’à découvrir la mine d’or la plus prometteuse d’Alaska.” D’ailleurs, parmi les éléments qui m’attirèrent ici, figurait la présence de ce sommet de première catégorie jamais encore escaladé.
Lorsque j’étais enfant, le Sca Fell, le Skiddaw et l’Helvellyn avaient attisé mon goût pour la marche en montagne. Devenu adulte, je consacrai mes vacances, les unes après les autres, au Colorado et aux Rocheuses canadiennes. Jusqu’alors, le mont Rainier était le plus haut sommet que j’avais atteint. Quand je partis en Alaska, j’emportai avec moi tous les outils hypsométriques qui furent utilisés lors de l’expédition, ainsi que mon équipement d’escalade. Il n’y avait pas vraiment de raison pour que l’occasion de tenter l’ascension s’offrît à moi, mais je voulais être prêt et en possession des instruments appropriés si elle se présentait. Hicks, à Londres, les avait réalisés neuf ans auparavant. »
(p. 30-31)
Avant-propos (p. 21-26)
Le glacier Muldrow (p. 53-56)
Ultime élévation (p. 120-129)