Serge Mouraret, Paris-Chamonix, avril-mai 2016 :
? La littérature sur le Denali (ou mont McKinley), du moins en français, ne foisonne pas. Fort heureusement, il reste au moins le récit des premiers ascensionnistes du géant d’Amérique du Nord et cette traduction nous fait revivre une grande première, finalement assez récente. Après quelques tentatives, c’est seulement en 1913, le 7 juin, que Hudson Stuck, un pasteur anglican, et trois compagnons réussissent à atteindre le point culminant du Denali (6 168 mètres). Considéré comme la plus forte élévation de la planète – la différence d’altitude entre la base et la cime dépasse les 5 500 mètres –, le Denali reste un sommet difficile, les interminables glaciers, le grand froid et la latitude ne facilitant pas les choses. Au-delà des péripéties de l’expédition, Hudson Stuck évoque la nature et les paysages du Grand Nord, rendant hommage aux populations autochtones de la “Dernière Frontière” américaine. Quinze pages de notes apportent d’instructives explications. Le format de poche adopté est appréciable. »
Luc Jourjon, La Montagne & Alpinisme, décembre 2015-février 2016 :
? Le Denali est la montagne la plus élevée d’Amérique du Nord. Son sommet a été gravi en 1913, au cours d’une expédition menée par Hudson Stuck. Quatre hommes au sommet, traduit pour la première fois en français, relate cette ascension. Observateur attentif de la nature, esprit croyant et profondément soucieux du sort des Indiens d’Amérique du Nord, Hudson Stuck se fait, à travers ce récit, le chantre d’une chaîne et d’une montagne mythiques. »
Ludovic Irribarne, librairie Raconte-moi la Terre, décembre 2015 :
? Le Denali culmine à plus de 6 000 mètres d’altitude au cœur de l’Alaska. Dénivelé colossal, froid extrême, éloignement de toute zone habitée, il est considéré comme l’un des sommets les plus ardus de la planète. En 1913, une petite équipée en entreprend la première ascension. C’est là le récit de cette grande aventure. »