Au Cambodge :
« Par l’effort constant de suggestion d’une population aimable qui demandait l’affection et par la contemplation d’une nature toute d’empoignantes oppositions, remarquable ici par son développement civilisé, là par sa sauvagerie, une transformation profonde s’opéra en moi ; je fus pris de passion et pour l’une et pour l’autre. Les ai-je assez souvent parcourus et fouillés ces forêts, cette plaine, ces marais et ces plages de Kampot ! Me suis-je assez trempé dans les torrents, baigné dans les rapides du pied des monts Kamchay et dans les eaux du golfe ! Quel est le village du canton aux fêtes duquel je n’ai pas assisté ? Combien dans le pays n’ont pas avec moi causé au moins quelques instants ?
La connaissance de la langue me vint bien plus encore par la pratique que par l’étude. Je prenais plaisir à parler aux prêtres des pagodes, aux gens qui m’accompagnaient dans mes courses et à ceux que je rencontrais en chemin. L’interprète, enchanté de quitter pour m’accompagner la case où il se morfondait, m’aidait à être compris et m’aidait à comprendre. Tous, là-bas, à quelque race qu’ils appartiennent, savent le cambodgien. Leurs conversations ne m’apprenaient pas seulement cette langue, elles m’instruisaient ou me permettaient d’instruire les autres sur une foule de sujets. »
Au Cambodge (p. 85-88)
Première tentative (p. 117-121)
Seconde tentative (p. 500-504)
« Par l’effort constant de suggestion d’une population aimable qui demandait l’affection et par la contemplation d’une nature toute d’empoignantes oppositions, remarquable ici par son développement civilisé, là par sa sauvagerie, une transformation profonde s’opéra en moi ; je fus pris de passion et pour l’une et pour l’autre. Les ai-je assez souvent parcourus et fouillés ces forêts, cette plaine, ces marais et ces plages de Kampot ! Me suis-je assez trempé dans les torrents, baigné dans les rapides du pied des monts Kamchay et dans les eaux du golfe ! Quel est le village du canton aux fêtes duquel je n’ai pas assisté ? Combien dans le pays n’ont pas avec moi causé au moins quelques instants ?
La connaissance de la langue me vint bien plus encore par la pratique que par l’étude. Je prenais plaisir à parler aux prêtres des pagodes, aux gens qui m’accompagnaient dans mes courses et à ceux que je rencontrais en chemin. L’interprète, enchanté de quitter pour m’accompagner la case où il se morfondait, m’aidait à être compris et m’aidait à comprendre. Tous, là-bas, à quelque race qu’ils appartiennent, savent le cambodgien. Leurs conversations ne m’apprenaient pas seulement cette langue, elles m’instruisaient ou me permettaient d’instruire les autres sur une foule de sujets. »
(p. 61-62)
Au Cambodge (p. 85-88)
Première tentative (p. 117-121)
Seconde tentative (p. 500-504)