Guillaume Chérel, www.lagrandeparade.fr, le 19 janvier 2016 :
? “Il n’est rien de plus beau que de vaincre son ennemi, prendre ses femmes, s’accaparer ses richesses et monter ses chevaux.” Ainsi parlait Gengis Khan, alias Temunjin (1162-1227), son petit nom, pour les intimes? Premier empereur mongol qui utilisa son génie politique et militaire pour unifier les tribus turques et mongoles de l’Asie centrale et ainsi fonder l’empire le plus vaste de tous les temps. Il mena pour cela la conquête de la majeure partie de l’Asie, incluant la Chine, la Russie, la Perse, le Moyen-Orient et l’est de l’Europe. Julien Peltier s’est lancé sur les traces du conquérant pour mesurer le souvenir qu’il a laissé dans les régions balayées par sa chevauchée fantastique. Dans l’ombre de Gengis Khan narre ses semaines de périple, pas toujours de tout repos, dans ces contrées encore sauvages, où l’on apprend, entre autres, que le mot “kazakh” (prononcer “kazor”) signifie “homme libre”, coureur des steppes, un peu au sens de cow-boy, à la différence des Ouzbeks voisins, sédentarisés de plus longue date. Car il y a bel et bien des Kazakhs en Mongolie, le pays des hommes frustes. Il faut dire ce qui est? Proches de la nature, nomades, grands cavaliers mais bruts de décoffrage. C’est une des qualités de ce récit de voyage, plus que d’aventure, de ce directeur artistique passionné d’histoire militaire des peuples nomades de l’Eurasie. Moins érudite que son éditeur, Marc Alaux, le spécialiste de la Mongolie chez Transboréal, la plume poétique de Julien Peltier vous tiendra en haleine jusqu’à Oulan-Bator, la capitale la plus froide au monde.
Mais auparavant, vous aurez traversé le Turkestan, les “monts Célestes”, la steppe mongole et la grande muraille de Chine, les rivages de Corée et la mer du Japon? Au fil des 5 000 kilomètres parcourus sur les terres du plus vaste empire que l’histoire ait jamais connu, la fascination pour les épopées guerrières se double d’un émerveillement pour les peuples centrasiatiques et extrême-orientaux. Le voyageur s’abandonne au rythme des saisons et goûte la félicité de la vie pastorale. De cette parenthèse enchantée naît le récit d’un jeune vagabond, un témoignage sur les relations entre civilisations nomade et sédentaire. »
Jean-Marc Porte, Trek Magazine n° 163, juin-juillet 2015 :
? Turkestan et monts Célestes, steppe mongole et Grande Muraille, rivages de Corée et mer du Japon, Julien Peltier a marché dans les pas du conquérant Gengis Khan. Passerelle entre l’histoire et le présent, son récit oscille entre fascination pour les épopées guerrières et curiosité pour les peuples de l’Asie centrale et de l’Extrême-Orient. Cet ouvrage, étayé de cartes de l’Empire mongol, relate ses pérégrinations, d’ouest en est, pays par pays, au long des 5 000 kilomètres qu’il a parcourus. »