Deuleurmea, www.babelio.com, le 21 avril 2020 :
? Je ne connaissais ni l’auteure ni les éditions de ce petit ouvrage concernant la Grèce. En cherchant un peu, j’ai retrouvé le site internet de ces éditions dédiées au voyage et aux expéditions. Il s’agit d’une maison d’édition spécialisée dans les récits de voyages de ses auteurs ce qui peut intéresser bon nombre de personnes selon la destination. Forcément, je me suis tourné vers l’unique ouvrage consacré à la Grèce avec mes quelques préjugés pour un recueil de descriptions d’un touriste français relatant ses expériences et réflexions. Finalement, je dois dire que j’ai été très agréablement surpris par ce livre de poche conséquent avec ses quatre cents pages ! En effet, il ne s’agit ni d’une touriste ni d’expériences à l’état brut. Tout d’abord, l’auteure Nicole Dubois-Tartacap est complètement reconnu comme écrivaine et on le comprend assez rapidement à la lecture du premier chapitre sur Athènes. Le style est simple mais précis et très bien écrit. Les réflexions et les très nombreuses références aux auteurs Grecs sont une vraie source de littérature. L’auteure est fine connaisseuse de la littérature grecque et cela se comprend tout au long du livre. Elle pique ici et là des citations qui argumentent ses réflexions et ses analyses sur son expérience en Grèce. La lecture de l’ouvrage démontre que l’auteure connaît non seulement la littérature grecque mais aussi qu’elle connaît très bien le pays et qu’elle est allée l’approfondir en développant quelques éléments structurels de la société comme le rébétiko et le kaïmos. Le premier chapitre sur Athènes est à mon sens, la manière de comprendre la qualité de l’auteure. Cette partie est très bien écrit, Nicole a su parler d’Athènes avec un engagement personnel et une connaissance des lieux. C’est ce chapitre qui m’a vraiment permis de comprendre que je n’allais pas m’ennuyer durant ces 350 pages restantes. Un très bel ouvrage qui mérite toute sa place dans la littérature dédiée à ce pays ! »
Christophe Chiclet, Confluences Méditerranée n° 106, automne 2018 :
? Il ne s’agit pas d’un énième guide classique, type Michelin ou Hachette, ou plus moderne comme “Le routard” ou “Le petit futé”. Il ne s’agit pas non plus des récits de voyage d’une touriste occidentale tombée amoureuse de la Grèce et des Grecs. Nous sommes dans un registre beaucoup sérieux, profond, qui se rapproche du Guide amoureux de la Grèce écrit par le grand philhellène Jacques Lacarrière en 2001, quatre ans avant sa disparition.
L’auteur a connu la Grèce dès 1975 au retour de la démocratie, d’abord avec son père, puis seule et enfin avec son mari. Elle parle et lit le grec, ce qui est indispensable pour comprendre les fondements de ce pays et de ce peuple, particulièrement bousculés par les tragédies de l’histoire, de l’Antiquité à la crise économique actuelle imposée par Bruxelles. Elle ne cessera alors de sillonner le pays. D’ailleurs, dans cet ouvrage, si l’on retrouve nombre de sites très touristiques, le lecteur pourra découvrir des endroits loin du tourisme de masse des “bronze-cul” et des bazars vendant des souvenirs grecs made in China. Avec elle, on peut découvrir les petites îles du golfe Saronique, dans le Péloponnèse Monemvasia, Nauplie et le Magne insoumis, Xanthi en Macédoine orientale, Karpénisi et Lamia en Grèce centrale et Thessalie, berceaux de la résistance antinazie. Mais aussi Prévéza, Missolonghi, Parga, Ioannina non loin de l’Albanie, les îles peu connues de Sifnos, Syros, Symi, Nisyros, Lesbos, Limnos. Bref, la moitié des sites présentés sont peu ou pas connus du grand public en villégiature, ce qui n’est peut-être pas si mal, évitant ainsi leur dégradation.
Son écriture est une sorte de mélange de la peinture de Delacroix, des pointillistes et des impressionnistes. Ses descriptions des lieux (paysages, sites historiques, villages et villes) sont d’une précision photographique. En plus, ils sont toujours agrémentés des us et coutumes des populations rencontrées. Mais la force de ce livre, c’est toujours les références à l’histoire contemporaine des régions traversées. En effet, en Occident, on voit encore la Grèce comme un gigantesque musée à ciel ouvert, oubliant l’occupation ottomane, la naissance d’un État indépendant en 1832.
Son livre commence par l’île d’Égine, à une heure de bateau du Pirée. Aussitôt l’auteur parle du grand écrivain Nikos Kazantzakis qui adorait ce lieu, mais aussi du bagne de l’île où passèrent nombre de communistes pendant la guerre civile de 1946-1949 et d’opposants à la junte des colonels (1967-1974). Quant à sa description de la capitale, elle est particulièrement juste : “Athènes, trop vite grandie, désordonnée, brouillonne, sans intérêt, voire hideuse, à fuir à tout prix pour certains, découvrant ses charmes après une approche patiente pour d’autres qui l’aiment, et dont je suis. Athènes n’est pas une aristocrate. Peu importe de paraître. Elle vit, s’adapte, se bricole, c’est une roturière qui affiche le béton avec désinvolture, et tant pis si l’on ne sait pas voir, dans la cohue de Monastiraki, le saisissant télescopage architectural qui, d’un seul regard, balaie deux millénaires et demi d’histoire.” Lacarrière a désormais une héritière. »
Patrick Duforestel, www.melpas.fr, juin 2018 :
? Il y a les livres qui sont par essence le voyage, qu’on lit avant le départ pour y trouver l’inspiration et l’idée d’une destination et que l’on reprend, au retour ou bien longtemps après, par nostalgie, pour retrouver les chemins, les visages et les ambiances d’un pays aimé. Dans cette catégorie, je classe sans hésiter le dernier ouvrage de Nicole Dubois-Tartacap, paru en 2017 aux éditions Transboréal et dont le titre Kaliméra, Séjours et songes en terre grecque est en lui-même une invite au voyage. Un livre habité de personnages hauts en couleur comme le capitaine Drakkakis qui nous conte l’étrange voyage d’un message confié aux courants marins. Et puis il y a ce regard tout en finesse sur des “incontournables” de la vie grecque : le périptéro athénien, modeste kiosque devenu au fil du temps un véritable petit supermarché ; le komboloï qui a tendance à disparaître des mains grecques au profit du téléphone portable ; la mer grecque chantée par tous les poètes en même temps que crainte par une grande partie des Hellènes ; le kafénio, centre de la vie sociale, et enfin le rébétiko et le zébékiko, expressions artistiques sorties de l’ombre mais dont la reconnaissance signa l’arrêt de mort. Tout au long des quatre cents pages de son ouvrage, Mme Dubois-Tartacap nous emmène dans un voyage au cœur de l’âme grecque, là où ne vont pas les touristes pressés. Elle démontre avec brio ce qu’affirmait en son temps Henry Miller : “La Grèce n’est pas un pays mais un état d’esprit.” »
Kyratsi Mantalou, enseignante à Xanthi, le 18 mai 2018 :
? Kalimera m’a émue et enthousiasmée ! Tout au long du livre apparaît en filigrane une auteure aux solides connaissances, pleine de discernement, spirituelle et à l’esprit large. J’ai été fascinée par le style, le niveau élevé de la langue et l’approche multidirectionnelle de la Grèce d’aujourd’hui. Le philhellénisme imprègne ce livre qui m’a rappelé les voyageurs français en Grèce, au XIXe siècle. Aussi ne suis-je pas étonnée que Kalimera ait trouvé sa place dans des librairies d’Athènes ou de Thessalonique. »
Patrick Duforestel, www.melpas.fr, le 29 avril 2018 :
? Si je me suis permis d’emprunter à votre remarquable ouvrage Kaliméra, séjours et songes en terre grecque quelques citations pour les faire figurer sur les pages de certains produits de notre site, c’est qu’il m’apparaît comme l’un des livres les plus sincères qu’on ait écrits à propos de la Grèce ces dernières années. Il figure d’ailleurs en bonne place dans ma bibliothèque auprès de L’Été grec de J. Lacarrière, du Colosse de Maroussi de H. Miller, de L’ÃŽle de Prospero de L. Durell, du Balcon de Spetsai et du Rendez-vous de Patmos de M. Déon. C’est pour moi un livre essentiel, que j’ai toujours à portée de main et qui, les jours de déprime, me ramène le ciel bleu de la Grèce. »
Édouard-Pierre Mahieu, enseignant, le 16 avril 2018 :
? Madame,
Votre livre a été mon compagnon de voyage lors de mon dernier séjour en Grèce en ce début avril. J’ai pu ainsi, en découvrant une partie du Péloponnèse que je ne connaissais pas encore, me souvenir d’autres endroits fréquentés lors de mes séjours précédents et trouver l’inspiration pour de futurs voyages. Mais surtout, j’ai retrouvé dans votre écriture de multiples impressions et sentiments que j’ai moi-même éprouvés. Merci pour tout cela.
Bravo aussi pour la riche bibliographie et les nombreuses citations de votre ouvrage qui constituent d’intéressantes pistes de lecture. »
Aurélie Mandon, Globe-trotters n° 178, mars-avril 2018 :
? Grâce à un père professeur d’histoire et à un enseignant qui lui lisait Homère, Nicole Dubois-Tartacap se passionne très tôt pour la culture hellénique. Elle voyage souvent en Grèce et rapporte ici une succession de cartes postales. Avec poésie mais aussi rigueur historique, elle partage ses souvenirs de lieux et les pépites du quotidien comme l’ouverture d’un kiosque, une conversation ou l’emploi singulier du mot “nostalgie”. Le lecteur est invité à sauter d’un chapitre à l’autre à son gré. »
Nikos Graikos, Phonie-Graphie, le 14 février 2018 :
? La qualité de l’écriture et de la réflexion de Nicole Dubois-Tartacap démontre que les philhellènes ne sont pas de simples touristes, ne “consomment” pas la Grèce. Elle nous offre un parcours du pays, non seulement géographique mais aussi historique. Ses remarques judicieuses, et forcément subjectives, invitent le lecteur à la recherche d’autres lectures, d’autres voyages et découvertes. Son texte, non dépourvu de nostalgie, est résolument tourné vers l’avenir. Si elle affirme que les Grecs aiment la poésie, c’est parce qu’elle-même peut voir le monde à travers un prisme poétique car elle combat et dénonce la laideur, et cela pas seulement dans le sens esthétique du terme. »
Katell Favennec, lecteur, le 4 février 2018 :
? Bonjour, Madame, Un petit mot pour vous dire à quel point votre livre a ensoleillé ma semaine. Je le relirai certainement comme certains classiques de ma bibliothèque. Merci beaucoup pour ces heures de bonheur à lire ce que je ressens quand je suis en Grèce et à apprendre tant d’anecdotes, joliment racontées. Bonne continuation à vous ! »
Didier Groleau, professeur des écoles, le 5 janvier 2018 :
? Pour les amoureux de la Grèce, je conseille ce beau circuit effectué par Nicole Dubois-Tartacap, qui a un incontestable talent pour nous faire vivre ses aventures et partager de beaux moments de vie. J’aime beaucoup l’écriture et la somme de connaissances culturelles et historiques que contient cet ouvrage. La carte est très utile, et je m’y réfère souvent. Je découvre des particularités, des régions, j’aime les descriptions précises qui donnent une bonne idée des lieux, des personnes. Pas de doute, Kaliméra nous transmet les saveurs, les odeurs, les images de la Grèce. À lire et à relire. »
Librairie À la page, le 16 décembre 2017 :
? Le regard du voyageur assidu n’est pas aussi superficiel que celui du touriste pressé, celui qui avale les kilomètres sur les autoroutes ou à travers les nuages. Au fil des séjours, il se perfectionne – dans la connaissance de la culture, de l’histoire, de la langue du pays dans lequel il aime revenir. Il a même ses habitudes – dans les transports et sur place où il s’est créé des coins favoris : l’habitude n’a pas que des mauvais côtés. Mais il n’habite toujours pas ; il se trouve, vis-à-vis des lieux et des gens, dans la situation du connaisseur, de l’amateur, de l’admirateur.
Il semble que c’est de ce regard bien informé, chaleureux et passionné que procèdent les “séjours et les songes” de Nicole Dubois-Tartacap en terre grecque. Kaliméra est le titre de son livre en même temps que l’un des premiers mots que l’étranger apprend de la bouche de ses hôtes : bonjour ! Et Nicole Dubois-Tatacap l’a entendu prononcer de Monemvasia (le village natal du poète Yannis RÃtsos et du vin de Malvoisie) à Nauplie, d’Épidaure à Thèbes. Elle a entendu les chants des îles et le rébétiko ; elle a vu les yeux de diamant noir des Maniotes, comme vous pourrez les voir en parcourant les terres au sud de Sparte. »
Katerina Kanakari, étudiante, le 12 décembre 2017 :
? J’achève la lecture de Kaliméra et suis réellement enthousiaste. C’est un récit très émouvant, notamment par les références qui sont faites au père de Nicole Dubois-Tartacap, qui lui a transmis son amour pour la Grèce, et je constate que l’auteur est elle-même plus grecque que certains Grecs ! L’écriture, même pour moi qui ne suis pas française, est très agréable ; les détails historiques sont particulièrement utiles, tout comme ceux concernant les us et coutumes grecs. J’ai adoré l’histoire de la bouteille à la mer. J’arrive à regret à la fin du livre. Ce serait bien d’envisager une traduction, je suis certaine que Kaliméra intéresserait les libraires de mon pays. »
Claudine Duphil, lectrice, le 12 décembre 2017 :
? J’ai terminé ma lecture de Kalimera et j’ai été ravie, tant des petites anecdotes que du sillonnement des routes grecques. Il en reste un joli parfum de garrigues, de paysages, de ruines glorieuses, et une belle conversation avec quelques représentants du caractère grec. Merci. Je n’ai qu’une envie : y retourner sans tarder? »
Elefthérios Diacoyannis, www.facebook.com, le 8 décembre 2017 :
? Kalimera est un hymne à la Grèce, un voyage, une flânerie à travers le pays, qui m’a enthousiasmé. Le livre témoigne d’un amour immense, sans faille, pour la Grèce, d’une parfaite connaissance, plus grande que celle que j’ai, moi le Grec, de l’histoire grecque, de sa géographie, de sa culture, de sa poésie, de sa mythologie, tous ces éléments étant associés de manière subtile à chaque lieu, à chaque île. [?]
Au fur et à mesure de ma lecture, j’ai l’impression de mieux connaître mon pays, et le livre me transmet l’envie de découvrir les endroits que je ne connais pas. Nicole Dubois-Tartacap parle de la musique, des danses, des klephtika, des tékés, des poètes. J’ai lu beaucoup de guides touristiques insipides, sans la moindre note de poésie, sans trace de la moindre connaissance réelle du sujet qu’ils abordent. Dans ce livre, on sent le parfum de la vraie cuisine grecque qu’on trouve encore dans les coins reculés, on se remémore les événements historiques liés à tel endroit ou tel autre, on rencontre les gens simples auxquels l’auteur se mêle ; elle leur parle, ils lui parlent, elle les aime, ils l’aiment. »