Collection « Sillages »

  • Namaste
  • La 2CV vagabonde
  • Ísland
  • Habiter l’Antarctique
  • Cavalières
  • Damien autour du monde
  • À l’ombre de l’Ararat
  • Moi, Naraa, femme de Mongolie
  • Carpates
  • Âme du Gange (L’)
  • Pèlerin de Shikoku (Le)
  • Ivre de steppes
  • Tu seras un homme
  • Arctic Dream
  • Road Angels
  • L’ours est mon maître
  • Sous les yourtes de Mongolie
  • Cavalier des steppes
  • Odyssée amérindienne (L’)
  • Routes de la foi (Les)
  • Aborigènes
  • Diagonale eurasienne
  • Brasil
  • Route du thé (La)
  • Dans les pas de l’Ours
  • Kamtchatka
  • Coureur des bois
  • Aux quatre vents de la Patagonie
  • Siberia
  • Sur la route again
  • À l’écoute de l’Inde
  • Seule sur le Transsibérien
  • Rivages de l’Est
  • Solitudes australes
  • Espíritu Pampa
  • À l’auberge de l’Orient
  • Sans escale
  • Au pays des hommes-fleurs
  • Voyage au bout de la soif
  • Errance amérindienne
  • Sibériennes
  • Unghalak
  • Nomade du Grand Nord
  • Sous l’aile du Grand Corbeau
  • Au cœur de l’Inde
  • Pèlerin d’Orient
  • Pèlerin d’Occident
  • Souffleur de bambou (Le)
  • Au vent des Kerguelen
  • Volta (La)
  • Par les sentiers de la soie
  • Atalaya
  • Voie des glaces (La)
  • Grand Hiver (Le)
  • Maelström
  • Au gré du Yukon
Couverture

Nathalie Glorion, www.lespassionsdechinook.com, le 19 janvier 2017 :
? J’ai découvert Philippe Sauve il y a quelques années avec son magnifique Errance amérindienne chez Transboréal. À la fin de cette lecture, je me suis précipitée sur le site de l’auteur pour voir ses autres ouvrages et c’est à ce moment-là que j’ai découvert Siberia. Oui mais voilà, ce récit n’était plus édité. J’ai contacté l’auteur, car je souhaitais absolument lire ce récit de voyage, c’est là qu’il m’a appris que le livre allait être bientôt réédité aux éditions Transboréal ! Quelle ne fut pas ma joie ! J’allais pouvoir découvrir son aventure en Sibérie dans ma maison d’édition favorite ! Ne me restait plus qu’à être patiente ! À peine sorti, je me suis procuré le livre, il m’a juste fallu attendre plusieurs mois pour le sortir de ma PàL, mais ça c’est une autre histoire?
Dans ce récit de voyage, Philippe Sauve entreprend de descendre en canoë la Lena – deuxième plus grand fleuve du monde – de (presque) sa source à l’océan Glacial Arctique. Durant cinq mois, il a pagayé sur 3 800 kilomètres dans un canoë en toile.
C’est avec ce livre que j’ai décidé de changer d’année. Étant complètement malade pour le passage en 2017, je me suis posée sous un plaid et suis partie en Sibérie, et je dois vous dire que je ne regrette pas mon choix ! Cette lecture a été une très belle (re)découverte de l’auteur. Sur un ton vrai, franc et sans chichis, Philippe Sauve nous livre ses doutes, ses angoisses et surtout ses peurs. Peur des éléments qui ne l’épargnent pas, des animaux (nous avons la même phobie des tiques) mais aussi – et surtout – des gens ! Il se prive volontairement de faire des rencontres et fuit au possible les villes et villages, car on l’a prévenu : les Russes sont très dangereux et très alcoolisés. Même les Russes lui disent qu’il faut se méfier des Russes ! Il fait de très mauvaises rencontres, mais de très bonnes aussi. La météo est rude, il pleut encore et encore. La Lena n’est pas un long fleuve tranquille : de gros bateaux manquent de le faire chavirer et il doit toujours faire attention, quand vient le soir, à bien se cacher pour monter son camp, pour éviter les mauvaises rencontres. Petit à petit, il apprivoise le climat et apprend à lire le temps qu’il va faire.
C’est un récit de voyage qui se dévore ! J’ai beaucoup aimé – mais ça, je le savais déjà –, l’écriture de l’auteur qui étant aussi fluide que le fleuve sur lequel il voyage. Les chapitres sont courts, ce qui donne un bon dynamisme à l’histoire, on ne s’ennuie pas une minute avec cette lecture. Ce que j’ai particulièrement apprécié c’est que l’auteur n’hésite pas à exprimer ses peurs. Voici quelques lignes de la préface, écrite par Sylvain Tesson, qui résument très bien mon ressenti : “Je crois n’avoir pas lu depuis longtemps un récit de voyage aussi vrai, aussi dénué de fanfaronnerie. [?] cette descente de la Lena c’est 3 800 kilomètres de franchise absolue.” Ce livre est tellement “vrai” que l’on se projette facilement à la place de l’auteur. Je vous garantis que moi aussi j’ai parcouru ces 3 800 kilomètres la peur au ventre. J’ai aimé aussi le côté gentiment mystique de l’aventure.
Encore une fois, je termine un livre de Philippe Sauve avec l’immense envie d’en découvrir un autre. Il me reste, sur mes étagères,
Horizon Dakota qui devrait me passionner aussi. Avant, j’ai prévu de repartir en canoë, mais dans le Grand Nord canadien cette fois-ci. Vous l’aurez compris, si vous ne connaissez pas l’auteur, ne tardez surtout pas à le découvrir. »

© Transboréal : tous droits réservés, 2006-2024. Mentions légales.
Ce site, constamment enrichi par Émeric Fisset, développé par Pierre-Marie Aubertel,
a bénéficié du concours du Centre national du livre et du ministère de la Culture et de la Communication.