Kheb, www.babelio.com, le 27 novembre 2020 :
? Recueil d’articles entre les années 1970 jusqu’en 1986, qui évoquent des communautés et des traditions religieuses en voie de disparition, le sous-continent indien s’ouvrant de plus en plus à l’Occident et au capitalisme, et les jeunes générations tant celles des pays limitrophes veulent se sortir de la misère dans laquelle ont vécu leurs parents et d’avoir une vie plus facile avec un salaire assuré et surtout une reconnaissance un tant soit peu meilleure. »
Nathalie Kermorvant, Le Télégramme n° 809, le 11 août 2013 :
? Qui connaît les Daryajhal, qui traquent les poissons avec des loutres au Bangladesh ? Qui se souvient des Bediya, gitans des eaux du Gange, ou des Shidi du Pakistan ? Qui se soucie des traqueurs de tigres ? Pas les touristes, mais pas non plus les élites urbaines du sous-continent indien, qui n’ont pour ces populations que mépris, dévalorisant leurs pratiques au nom du progrès. Et pourtant, que de richesses ces communautés offrent-elles ?
Gérard Busquet, journaliste et écrivain ayant vécu dans ces trois pays, propose un voyage à la rencontre de ces pauvres qui, avec courage et ténacité, continuent à défendre leurs traditions, malgré la marginalisation dont ils sont victimes. Un témoignage passionnant et nostalgique. »
IPapy, ipapy.blogspot.fr, le 5 août 2013 :
? Un livre passionnant. Gérard Busquet qui vit en Inde depuis les années 1960 relate ses différents séjours dans des communautés traditionnelles en voie de disparition. Les pêcheurs à la loutre du golfe du Bengale, les marbriers de Jaïpur, les pénitents de Shiva de Vishnupur, les bardes bhopa qui narrent la geste de Pabuji, héros rajpoute divinisé, les Bediya, gitans des eaux et charmeurs de serpents?
Des chapitres courts et très vivants d’où émanent une profonde connaissance de l’Inde et des Indiens. Un grand amour aussi, mais on ne peut pas connaître si on n’aime pas, n’est-ce pas ? »