Collection « Sillages »

  • Namaste
  • La 2CV vagabonde
  • Ísland
  • Habiter l’Antarctique
  • Cavalières
  • Damien autour du monde
  • À l’ombre de l’Ararat
  • Moi, Naraa, femme de Mongolie
  • Carpates
  • Âme du Gange (L’)
  • Pèlerin de Shikoku (Le)
  • Ivre de steppes
  • Tu seras un homme
  • Arctic Dream
  • Road Angels
  • L’ours est mon maître
  • Sous les yourtes de Mongolie
  • Cavalier des steppes
  • Odyssée amérindienne (L’)
  • Routes de la foi (Les)
  • Aborigènes
  • Diagonale eurasienne
  • Brasil
  • Route du thé (La)
  • Dans les pas de l’Ours
  • Kamtchatka
  • Coureur des bois
  • Aux quatre vents de la Patagonie
  • Siberia
  • Sur la route again
  • À l’écoute de l’Inde
  • Seule sur le Transsibérien
  • Rivages de l’Est
  • Solitudes australes
  • Espíritu Pampa
  • À l’auberge de l’Orient
  • Sans escale
  • Au pays des hommes-fleurs
  • Voyage au bout de la soif
  • Errance amérindienne
  • Sibériennes
  • Unghalak
  • Nomade du Grand Nord
  • Sous l’aile du Grand Corbeau
  • Au cœur de l’Inde
  • Pèlerin d’Orient
  • Pèlerin d’Occident
  • Souffleur de bambou (Le)
  • Au vent des Kerguelen
  • Volta (La)
  • Par les sentiers de la soie
  • Atalaya
  • Voie des glaces (La)
  • Grand Hiver (Le)
  • Maelström
  • Au gré du Yukon
Couverture

Bruno Désormeaux, Carnet d’aventures n° 48, juillet-septembre 2017 :
? Un petit bijou dans le vaste univers des livres relatant des vélaventures. Cette Diagonale eurasienne se parcourt comme un roman avec tous les ingrédients qui font d’une histoire survenue à un tiers une épopée qui vous embarque – au sens marin du terme – comme si vous y étiez. En parlant d’embarquer je pèse mes mots puisque les moments les plus intenses de l’aventure d’Émilie et Benjamin se passent dans des déserts fort accueillants ou des montagnes plutôt pentues voire élevées, genre 4 000 mètres (ou plus). Le style et l’écriture de l’auteur construisent un livre facile à lire, captivant, avec en permanence un regard lucide sur les lieux traversés, leurs habitants et les interactions plus ou moins heureuses des uns avec les autres. Des apartés nombreux, aussi bien géographiques que politiques, historiques ou ethniques, donnent au livre une profondeur remarquable sans jamais tomber dans l’excès.
Le lecteur réalise vite que les moments les plus pénibles vécus au long de ces 26 000 kilomètres ne sont pas les difficultés physiques ou matérielles mais bien les confrontations avec la société de consommation de masse quand on a osé s’en éloigner quelque temps. Le choc est rude et Benjamin Valverde nous le fait ressentir. Heureusement l’humour n’est jamais très loin. C’est un plaisir de lecture du début à la fin. »


Antoine Longieras, cyclovoyageur, le 14 décembre 2016 :
? Le style descriptif de l’auteur est rempli d’émotions pures, il donne libre cours à ses sensations sans baratin. Il va à l’essentiel avec des pointes d’humour, c’est un expert pour raconter le quotidien du cyclovoyageur : ses coups de cœur, ses coups de gueule, ses galères, ses fous rires, ses frustrations parfois, son contact direct avec la population locale. J’ai beaucoup apprécié son regard sur les injustices de notre monde, d’autant plus palpables derrière un guidon. Le récit est ponctué de rencontres humaines et gastronomiques tout en donnant un espace large aux découvertes paysagères, culturelles, à la faune et à la flore sans fausse note et de manière précise. Des focus historiques et sociaux agrémentent la lecture tout le long de l’ouvrage.
Livre dévoré en cinq jours, très inspirant, qui montre bien la rigueur des grands espaces. Il donne à la fois envie de voyager mais montre aussi la dimension abnégation et l’engagement psychologique fort de ce type d’aventure qui n’est pas fait pour tout le monde. La performance physique reste au second plan, elle est plus suggérée que décrite, ce qui est rare chez ce type d’écrivain. Le témoignage qu’il partage sur les difficultés administratives dans les pays d’Asie centrale en particulier est riche d’enseignements. Le vocabulaire utilisé est à la fois accessible à tous et pertinent. Pas de passage pompeux, le lecteur est tenu en haleine jusqu’au bout.
Seule petite ombre au tableau, la partie finale du livre est déséquilibrée par rapport au reste du livre à mesure qu’ils se rapprochent de leur destination (à partir de la cinquième partie le récit est très écourté probablement en raison d’un rythme à vélo soutenu, on sent qu’ils veulent revenir en France, la Grèce, l’Italie, l’Espagne et le retour en France ne font que sept pages qui paraissent un peu bâclées comparé au reste). Enfin, il y a peu d’explications sur les choix d’itinéraire, le matériel emporté, les problèmes et les contraintes mécaniques propres au vélo.
La simplicité matérielle choisie donne plus de place à l’imprévu et aux rencontres et c’est bien là où leur voyage prend tout son sens et où je rejoins leur état d’esprit. »


Nathalie Glorion, www.lespassionsdechinouk.com, le 8 décembre 2015 :
? Ce livre me faisait envie depuis bien longtemps, avant même sa sortie (cela m’apprendra à traîner mes guêtres trop souvent sur le site de Transboréal !). Je souhaitais le lire, car un périple à vélo, cela me fait rêver d’autant plus quand celui-ci traverse l’Australie et l’Asie. J’aime ce type de récit de voyage puisque, dans un coin de ma tête, je prépare aussi un voyage à vélo. À moindre échelle d’accord, mais un voyage quand même.
Diagonale eurasienne est le récit de Benjamin Valverde et de sa compagne Émilie. En deux ans, d’avril 2010 à mai 2012, avec leurs montures et leurs cartes, ils ont parcouru 26 000 kilomètres à travers le désert australien, l’Asie du Sud-Est, les hauts plateaux tibétains, le Pamir, les steppes d’Asie centrale, le Caucase et l’Europe. Un tracé qui me fait grandement rêver. J’ai attendu longtemps ce livre et je n’ai pas été déçue. Je l’ai dévoré en quelques jours. L’écriture de Benjamin est de qualité et très agréable à lire. Leur voyage n’a pas été de tout repos, ils ont parcouru l’Oodnadatta track en Australie dans des conditions dantesques ; ils étaient d’ailleurs les seuls de l’année à avoir réussi à le parcourir à vélo quand ils sont passés, mais à quel prix ! Il faut dire qu’ils aiment repousser au maximum leurs limites.
Leur voyage a été parsemé de rencontres aussi belles qu’improbables et, comme souvent, les personnes qui n’ont rien offrent tout. On a vraiment des leçons à tirer d’eux, nous, ici dans nos pays riches. Quelques cyclorandonneurs rencontrés en chemin se sont parfois joints à l’aventure.
Cet ouvrage est passionnant : on y apprend de nombreuses choses sur les peuples et les régions traversées. J’aime beaucoup les récits de ce genre qui mêlent aventure et culture, à condition que cela ne devienne pas trop “tu as vu, j’en sais des choses !”, et ce n’est absolument pas le cas ici. Le livre est également agrémenté de très jolies photos. Encore une fois, je viens de terminer un Transboréal de très bonne qualité et je vous le recommande fortement. »


Aurélie Mandon, Globe-Trotters n° 163, septembre-octobre 2015 :
? Si vous rêvez d’aventure sans quitter votre fauteuil, ce récit de voyage est fait pour vous. Avec sa compagne et muni de cartes, l’auteur partage avec vous son parcours à vélo de 26 000 kilomètres sur trois continents. Il relate les anecdotes et beaucoup de rencontres à travers l’Australie, l’Asie du Sud-Est, les plateaux tibétains, les steppes d’Asie centrale et l’Europe. Il en retire certaines leçons d’humilité. »

Michel Drucker, ? Vivement dimanche », le 21 juin 2015 :
? Benjamin Valverde a voulu offrir à son existence toute la splendeur de la géographie. »

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