Laurie Hawkes, www.amazon.fr, le 11 janvier 2013 :
? Pour les danseurs de tango, le plaisir de trouver son propre vécu décrit avec tant de justesse et de poésie. Pour ceux qui ne le dansent pas mais aiment le regarder, la confirmation de ce qu’ils soupçonnaient : que ceux qui dansent trouvent là-dedans un plaisir rare. Les hommes surtout s’y reconnaîtront, les femmes découvrent ce que vivent certains hommes entre leurs bras? Un petit livre léger et profond à la fois. L’érudition de l’auteur transparaît, mais il ne nous écrase pas avec, il nous parle de lui, de nous. »
Élodie Blain, livre.expeert.com, le 17 octobre 2012 :
? Il n’est nullement obligé d’être amateur ou même fin connaisseur du tango pour s’aventurer dans la lecture de ce bel ouvrage de Christophe Apprill. Dès les premières lignes, nous pénétrons dans son vaste univers : “Les accords étouffés, lointains mais distincts, d’un tango qui semble sortir de l’entrebâillement des portes, se faufilent sur le trottoir. Fin comme le sable du désert, le souffle mêlé des violons et du bandonéon me parvient, et je presse le pas, pris par l’excitation du bal et de la danse, avide de rejoindre l’arène de la piste, pour éprouver cette fusion charnelle.”
Même pour le plus novice d’entre nous, son écriture adroite, intense et saisissante nous permet de découvrir et ressentir les émotions et sensations du tango, dont le nom évoque sensualité et complicité. L’auteur nous enseigne quelques techniques, quelques pas ou allures à adopter, mais surtout il offre une approche sociologique de cette danse qu’il nomme sociale : “Dans ces conditions, l’apprentissage de la danse a représenté une démarche de survie. Jusqu’à ce jour, elle m’a permis de renouveler par mon corps, et celui des autres, le sentiment de mon existence et d’éprouver, banalement, l’étendue de mes solitudes.”
Un essai d’apprentissage fort bien écrit qui nous révèle que si le tango dit oui à l’aspect charnel des corps entremêlés, il subsiste toutefois une codification stricte : “La codification de la mixité dans le bal érige en règle absolue le principe de la retenue.”
Ne vous méprenez donc pas au prochain bal ! Cet ouvrage s’adresse tout autant à la gent féminine que masculine ! »