Collection « Petite philosophie du voyage »

  • Défis de la course (Les)
  • Écho des bistrots (L’)
  • Quête du naturaliste (La)
  • Instinct de la glisse (L’)
  • Vertiges de la forêt (Les)
  • Voyage en famille (Le)
  • Tao du vélo (Le)
  • Parfum des îles (Le)
  • Appel de la route (L’)
  • Bonheurs de l’aquarelle (Les)
  • Euphorie des cimes (L’)
  • Malices du fil (Les)
  • Ivresse de la marche (L’)
  • Force du silence (La)
  • Secret des pierres (Le)
  • Frénésie du windsurf (La)
  • Prouesses de l’apnée (Les)
  • Vie en cabane (La)
  • Fureur de survivre (La)
  • Art de la trace (L’)
  • Voyage dans l’espace (Le)
  • Ronde des phares (La)
  • Frisson de la moto (Le)
  • Légèreté du parapente (La)
  • Poésie du rail (La)
  • Hymne aux oiseaux (L’)
  • L’Engagement humanitaire
  • Grâce de l’escalade (La)
  • Temps du voyage (Le)
  • Vertu des steppes (La)
  • Facéties du stop (Les)
  • Cantique de l’ours (Le)
  • Esprit du geste (L’)
  • Écriture de l’ailleurs (L’)
  • Rythme de l’âne (Le)
  • Chant des voiles (Le)
  • Liberté du centaure (La)
  • Tour du monde (Le)
  • Fièvre des volcans (La)
  • Extase du plongeur (L’)
  • Tentation du jardin (La)
  • Vie à la campagne (La)
  • Murmure des dunes (Le)
  • Goût de la politesse (Le)
  • Caresse de l’onde (La)
  • Magie des grimoires (La)
  • Audaces du tango (Les)
  • Simplicité du kayak (La)
  • Voyage immobile (Le)
  • Attrait des gouffres (L’)
  • Soif d’images (La)
  • Mémoire de la Terre (La)
  • Enchantement de la rivière (L’)
  • Prodige de l’amitié (Le)
  • Promesse de l’envol (La)
  • Mystères du vin (Les)
  • Religion du jazz (La)
  • Charme des musées (Le)
  • Triomphe du saltimbanque (Le)
  • Sortilèges de l’opéra (Les)
  • Âme de la chanson (L’)
  • Sérénité de l’éveil (La)
  • Arcanes du métro (Les)
Couverture

Chloé Gautrais, Carnets d’aventures n° 60, juillet-septembre 2020 :
? Du silence tendu de la gêne aux émotions partagées par un silence complice, de la communication sincère qui se passe de mots, que de toute manière on n’aurait pas compris, au “blanc” ennemi de la conversation à l’occidentale, du silence fermé de la douleur à celui, émerveillé, de la contemplation? Ce n’est pas “du” silence dont il est question, mais bien “des” silences, qui, par leur teneur ou leur absence, sont au moins aussi riches d’informations que la parole qui les brise. Tous ceux qui ont un jour voyagé le savent, le silence est un langage aussi adapté à la conversation avec soi-même qu’avec l’autre. À travers ses multiples expériences d’enseignante, de chercheure, et tout simplement d’humaine attentive, Cristina Noacco nous livre un bavardage dense sur la polysémie du silence. En puisant notamment dans la littérature – support par excellence de mots qui se méditent en silence –, en posant des mots sur le paysage sonore de nos quotidiens, c’est paradoxalement une invitation à l’écoute qu’elle nous adresse. Aux écoutes, pour le dire précisément? Avec un vocabulaire dont la précision rend hommage à la richesse du sujet, c’est avec délicatesse qu’elle nous invite à “faire de l’écoute un acte poétique” Â»

Léon Mazzella, Flair-Play n° 6, décembre 2017-janvier 2018 :
? Il y a des mots, répétés au cinéma, qui nous marquent de leur mystère : le mot “horreur” murmuré par Walter E. Kurtz mourant à la fin d’Apocalyse Now. Le mot “silencio”, murmuré dans Mulholland Drive. Le silence, justement, Cristina Noacco en fait l’éloge dans un petit livre épatant, La Force du silence. Celui qu’elle aime n’est pas l’absence de bruits mais une disposition de l’esprit à entendre “le bruissement du monde et les mouvements de mon monde intérieur”, écrit-elle. Cela se peut surtout à l’aube, lorsque le silence est le plus intense et l’écoute la plus subtile. Le silence, c’est d’apprendre à lire sur les lèvres. C’est imposer le calme total à un groupe afin d’instaurer un silence actif. C’est écouter les taiseux. C’est tolérer et même cultiver les blancs dans la conversation. C’est ne pas être angoissé par la “solitude sonore” et supporter de n’avoir rien à dire. C’est pouvoir enfin distinguer les chants d’oiseaux, guetter un contre-ut au cours d’un récital et braver le bavardage. Lao-Tseu disait : “Celui qui sait ne parle pas, celui qui parle ne sait pas.” Â»

Gaël de Pontbriand, www.amazon.fr, le 19 octobre 2017 :
? Face aux bruits de toutes origines, Cristina Noacco partage, à travers une série d’expériences et par petites touches, sa découverte des différentes facettes du silence : de celui des promenades en forêt et/ou en montagne, du silence du père lors du repas familial, de celui qui succède à un tremblement de terre, de ceux des discours ou de morceaux de musique, de celui subi par les sourds à celui choisi des moines bouddhistes ou chartreux. Elle partage sa conviction de la force du silence pour se construire mais remarque aussi qu’il ne faut pas confondre des types de silence qui ne sont que refus de soi-même ou des autres, en d’autres termes silence n’est pas isolement si certaines conditions sont remplies. Elle fait preuve d’un bel optimisme en arguant que le silence est dans sa dimension de vie intérieure accessible à tous ! N’est pas mystique qui veut ! Mais reste une belle ambition : La Force du silence est une invitation à s’ouvrir au mystère, à notre mystère et à l’infini. Â»

Carole Vercoutère, lectrice, le 2 mai 2017 :
? Un format plaisant, un titre qui m’a d’abord fait penser à un plaidoyer pour le silence comme une sorte de moyen ou de besoin de se ressourcer, baignés que nous sommes quotidiennement dans une effervescence stressante et bruyante. À travers ces lignes, si j’ai ressenti le véritable amour de l’auteur pour le silence et ses bienfaits, j’ai eu l’heureuse surprise de constater qu’il s’agit surtout d’exposer, au travers d’expériences vécues, les différentes facettes du silence, qui est loin de n’être qu’un vide, mais est chargé de sens. Un livre très intéressant qui donne à réfléchir, à ressentir, sans asséner de leçon. Â»

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