Collection « Petite philosophie du voyage »

  • Défis de la course (Les)
  • Écho des bistrots (L’)
  • Quête du naturaliste (La)
  • Instinct de la glisse (L’)
  • Vertiges de la forêt (Les)
  • Voyage en famille (Le)
  • Tao du vélo (Le)
  • Parfum des îles (Le)
  • Appel de la route (L’)
  • Bonheurs de l’aquarelle (Les)
  • Euphorie des cimes (L’)
  • Malices du fil (Les)
  • Ivresse de la marche (L’)
  • Force du silence (La)
  • Secret des pierres (Le)
  • Frénésie du windsurf (La)
  • Prouesses de l’apnée (Les)
  • Vie en cabane (La)
  • Fureur de survivre (La)
  • Art de la trace (L’)
  • Voyage dans l’espace (Le)
  • Ronde des phares (La)
  • Frisson de la moto (Le)
  • Légèreté du parapente (La)
  • Poésie du rail (La)
  • Hymne aux oiseaux (L’)
  • L’Engagement humanitaire
  • Grâce de l’escalade (La)
  • Temps du voyage (Le)
  • Vertu des steppes (La)
  • Facéties du stop (Les)
  • Cantique de l’ours (Le)
  • Esprit du geste (L’)
  • Écriture de l’ailleurs (L’)
  • Rythme de l’âne (Le)
  • Chant des voiles (Le)
  • Liberté du centaure (La)
  • Tour du monde (Le)
  • Fièvre des volcans (La)
  • Extase du plongeur (L’)
  • Tentation du jardin (La)
  • Vie à la campagne (La)
  • Murmure des dunes (Le)
  • Goût de la politesse (Le)
  • Caresse de l’onde (La)
  • Magie des grimoires (La)
  • Audaces du tango (Les)
  • Simplicité du kayak (La)
  • Voyage immobile (Le)
  • Attrait des gouffres (L’)
  • Soif d’images (La)
  • Mémoire de la Terre (La)
  • Enchantement de la rivière (L’)
  • Prodige de l’amitié (Le)
  • Promesse de l’envol (La)
  • Mystères du vin (Les)
  • Religion du jazz (La)
  • Charme des musées (Le)
  • Triomphe du saltimbanque (Le)
  • Sortilèges de l’opéra (Les)
  • Âme de la chanson (L’)
  • Sérénité de l’éveil (La)
  • Arcanes du métro (Les)
Couverture

Miriam, www.amazon.fr, le 20 janvier 2011 :
? Joli petit livre poétique, méditation sur le partir. Apologie d’un certain nomadisme. “Quêtes, frontières, limites, exils, l’appel de la route ressemble à s’y méprendre à un champ de bataille où le voyageur déroule son esprit conquérant pour assouvir sa soif de vivre.” Est-ce cela l’errance du voyageur ? Cela et bien d’autres choses? “Faut-il une légitimité pour s’émouvoir du monde ?” demande plus loin l’auteur.
À lire, à relire, en partance, de retour? Â»


Alexandre T. Analis, www.actu-cci.com, le 1er juin 2010 :
? À l’ère du tourisme de masse, il est réconfortant de constater qu’une poignée de nos contemporains continue à lui préférer l’aventure sauvage, le voyage en solitaire, la marche de plusieurs mois. Pourtant, l’auteur de cet ouvrage, Sébastien Jallade, se refuse à stigmatiser les comportements grégaires dans le domaine de l’évasion. Cette remarquable mansuétude va de pair avec la sincère modestie d’un homme parfaitement conscient de sa chance. Né en 1973 à Washington D.C. d’un père français et d’une mère argentine, Sébastien Jallade parcourt le monde depuis l’âge de 15 ans. Auteur du documentaire Qhapaq Nan, La voix des Andes, il signe avec L’Appel de la route un court et brillant essai, malicieusement sous-titré Petite mystique du voyageur en partance.
Car, c’est l’instant qui précède le départ qui intéresse ici l’auteur, celui où, très souvent, surgissent les interrogations profondes sur le sens à donner au voyage. Il n’est donc pas surprenant de retrouver en exergue cette citation extraite de
La vie est ailleurs de Milan Kundera : “Et il n’est rien de plus beau que l’instant qui précède le voyage, l’instant où l’horizon de demain vient nous rendre visite et nous dire ses promesses.” L’aventure vécue par les explorateurs de nouveaux mondes jusqu’au XIXe siècle n’étant plus vraiment envisageable sur cette planète, Sébastien Jallade analyse avec patience et concision les rêves, les mythes et parfois les leurres sur lesquels reposent les velléités de départ des voyageurs modernes.
Loin de rechercher l’émerveillement pour l’émerveillement, il montre à quel point le voyage se nourrit avant tout de rencontres : rencontre avec autrui, pour assumer l’altérité, et
in fine la rencontre avec soi-même. C’est dans cet ultime face-à-face avec lui que le voyageur finit par intégrer le concept d’identité, une identité qui se forge à la fois dans le recueillement et dans l’échange. C’est ainsi que de Buenos Aires au Caire, de Lima à Paris, de Téhéran à Nicosie, de Tokyo à Caracas, Tanger ou Bangkok, Sébastien Jallade (et quelques-uns de ses amis) promène son humanisme visionnaire en bandoulière et porte un regard empreint de sérénité sur l’extraordinaire explosion des voyages et des migrations à l’échelle du globe. Son essai aux accents poétiques l’amène à adopter au moins une résolution qu’on peut prendre en exemple : “Je cherche à maintenir béantes les lisières des lieux d’où je m’exprime.” Â»

Fabien Cluzel, Épicure, décembre 2009 :
? Amis voyageurs, globe-trotters, randonneurs, ne vous êtes-vous jamais demandé ce qui vous met en mouvement, presque malgré vous, vers des horizons plus ou moins lointains ? Hé bien, si vous n’êtes jamais parvenus à mettre les mots sur cet appel, Sébastien Jallade vous propose les siens. Quant à vous, les sédentaires forcés et paresseux (comme moi), qui avez toujours entretenu vos velléités de départ et résistez encore, par faiblesse ou par habitude, à l’appel des cimes ou de l’Orient : pourquoi ne pas laisser s’exprimer cette petite voix intérieure qui vous dit “et si on partait pour mieux se (re)trouver” ? Plus qu’un petit livre, une fenêtre ouverte sur tous les grands larges. Â»

Frédéric Poilbout, www.hemcel.fr, le 14 novembre 2009 :
? Sébastien Jallade est de cette fibre de néo-explorateur qui parcourt et se parcourt. Ce Franco-Argentin est très tôt tombé dans la marmite de l’aventure. À peine ado, le voilà avec son frère aîné en train de braver les sentiers lointains de la Terre de Feu. Les voyages forment la bougeotte, c’est bien connu, un lieu en appelle un autre, un exil, une île plus lointaine. Alors pourquoi au fond tous ces départs qui ramènent toujours au rivage familier ? Se construire, bien sûr, dit la jeunesse en partance, choisir librement ses racines. Cette quête infinie et insatiable d’ailleurs renvoie, nous dit l’auteur, de façon très juste, à l’enfance. “Il y a bien là un territoire inaccessible et idéalisé, gouverné par le pouvoir de l’imagination.” Le départ, c’est aussi l’expression d’une impossible révolte contre un système, d’une défiance en tout cas. Un acte fondateur, quoi qu’il en soit animé par “notre aspiration à l’inconnu”. Cet ailleurs étrange et singulier qui est au bout de la quête peut s’assimiler à un désir de spiritualité, de mystère que nos sociétés ont tendance à dissoudre ; d’où le sous-titre de l’explorateur intérieur, Petite mystique du voyageur en partance.
Ce qui est en jeu, c’est la découverte de soi mais aussi de l’autre dans sa culture et dans son quotidien. Le voyageur qui se sédentarise à l’étranger crée ce lien profond avec cette autre communauté, crée “une diaspora intime” qui multiplie ses racines et son regard. Le voyageur, Jallade, se fait “voyant” à force de côtoyer l’homme à l’instar du poète dans ses secrets. Ce petit livre est d’une profondeur délicieuse. Jallade a dans son écriture l’épaisseur sage du guide qui a appris à parcourir les êtres sous toutes les latitudes. Et cette lucidité fait un bien fou parce que sa parole est rare et précieuse. Tantôt désenchanté par ce qu’il nomme la fin de l’exotisme sous l’ère du tourisme de masse, l’auteur se fait cependant le chantre du voyage initiatique qui donne à l’être “un semblant de direction à son existence”. Cet appel de la route est un phare dans la nuit obscure où nos étoiles lointaines ont une fâcheuse tendance à s’éteindre. Â»


Luc Monge, La Savoie n° 1675, le 16 octobre 2009 :
? Le bonhomme parcourt le monde, il est un spécialiste de l’Amérique andine ; les allers et retours, les haltes ailleurs, les rencontres sont le sel de son existence. Dans ce tout petit ouvrage, mais très dense, écrit depuis Paris, il se penche sur ce qui pousse le voyageur, l’homme au départ, à l’ailleurs, à quitter confort, habitudes, progrès, pour des mondes qu’il espère différents, plus proches du sens de la vie. Son interrogation est un point de vue composé d’une somme de réflexions, nourrie sur ces chemins de la planète autant que par ceux de son esprit. Sébastien Jallade ose éclairer les ingrédients conscients et inconscients de ce qui fait voyager, il défait les ethnocentrismes, il voue aux gémonies le tourisme de masse, de l’exotisme à la spiritualité actuelle, dénonce une idée du voyage qui amène? à son auto-anéantissement. Â»

Fabien Franco, Kaële Magazine n° 58, le 1er juillet 2009 :
? Sébastien Jallade, journaliste, fondateur du site “Voix nomades” est parti à plusieurs reprises ; il a touché du doigt le paradoxe des voyages qui nourrissent aussi bien qu’ils exacerbent le sentiment de vacuité. Sa plume, ciselée avec finesse et passion, n’a pas oublié le danger, et avant, l’insatiable désir de départ. Et de s’interroger : le voyageur du XXIe siècle est-il en train d’inventer une nouvelle sédentarité du fait qu’il serait chez lui en tout point du globe ? Faut-il nécessairement avoir déjà voyagé pour se sentir citoyen du monde ? “Le temps de la vie est indissociable de nos pérégrinations : le voyage, bien souvent, a commencé des mois ou des années avant d’être formulé de façon intelligible. Le départ est un achèvement.” Â»

Nicolas Séné, www.letsmotiv.com, le 1er juillet 2009 :
? Le sac à dos bien ficelé et les chaussures de rando aux pieds, vous êtes prêts pour des vacances de découvertes ? Gardez tout de même une petite place pour ce bouquin, véritable compagnon de route du baroudeur en mal de voyage. Sébastien Jallade, routard chevronné, y livre ses réflexions sur ce qui pousse à l’errance. Le fondateur du site Voix nomades qui, à l’âge de 17 ans, a embarqué son frère aîné pour un périple en Terre de Feu, refuse de penser le voyage comme une fuite. “Partir est un manifeste, clame-t-il, je ne vois là ni naïveté ni fuite. Au contraire, c’est un face-à-face avec le monde.” Pour lui, le voyage est un défi à notre système parfois trop sédentaire. Et L’Appel de la route, sa déclaration de l’homme en partance. Â»

Éric Monard, www.onirik.net, le 6 juin 2009 :
? “Vivre à l’étranger est l’école buissonnière d’un exotisme banalisé.” Voici un livre court (89 pages), dense, philosophique, à comparer aux livres du philosophe suisse Alexandre Jollien, et qui tient ses promesses de somme métaphysique. Des innombrables récits de voyageurs, et surtout de sa propre expérience de routard, Jallade entend tirer la substantifique moelle, et y réussit très bien. Passées les quelques pages du début tenant des propos convenus qui se ressentent dans le style (les victimes sont consentantes, on recule ses limites, et le parcours est initiatique comme il se doit), Jallade trouve très vite le vif de son propos. Il voit tout d’abord dans cet appel de la route la quête d’émerveillement qui lui semble aussi indispensable à l’homme que l’air et l’eau pour vivre. Il pose comme idéal “l’apologie d’un savoir qui naîtrait de façon empirique dans l’action perpétuelle qu’est le voyage” qu’il appelle le “nomadisme actif”. L’homme qui part dès lors devient un “prédateur en quête de l’autre”, même si cette quête de l’autre peut être le fondement au choix d’un espoir de compréhension du monde, d’une mystique de la rencontre, ou encore d’un voyeurisme exotique. Mais le vrai nœud de sa réflexion est atteint quand il réfute l’exaltation des clivages culturels opérés par les sociétés occidentales pour satisfaire notre appétit de divertissement folklorique et exotique. En lieu et place, il propose l’idée que la justification de la route, du voyage, du pèlerinage réside dans la rencontre du voyageur avec l’universel commun à chaque homme par-delà les différences de condition, de culture et de pays. Enfin, le concept le plus intéressant de Jallade est introduit comme le dépassement de la conscience qu’ont les six milliards d’hommes d’aujourd’hui de “faire partie d’une entité commune et [de se reconnaître] dans la sphère du monde cathodique”. Ce concept, il l’appelle la sédentarité à l’étranger. Plutôt que des allers-retours dans les pays, fussent-ils exotiques, il prône l’installation dans un pays pour côtoyer le langage des petits gestes, expérimenter “la banalité loin de chez soi” car “la vie quotidienne offre un inépuisable vivier d’apprentissage” : négocier un bail, trouver un logement, acheter des meubles. “En quelques jours, plus sûrement qu’en plusieurs semaines de vagabondage, on pénètre dans l’intimité du pays d’accueil.” “C’est aussi le temps de la connivence par le jeu de la langue.” “Ces moments [de la vie quotidienne du pays d’accueil] en apprennent plus sur le rapport à la mort, à l’argent ou au pouvoir dans le pays hôte que bien des livres.” Et le lecteur de se faire le commentaire in petto que ceci concerne également les livres de récits des voyageurs. Qu’attendre finalement de plus d’un départ sur la route ? Ce livre nous ouvre les yeux sur cette vérité de façon magistrale. Â»

Johanna Nobili, Carnets d’aventures n° 16, juin-août 2009 :
? Dès l’adolescence, l’auteur a été pris par l’appel de la route. De nombreux voyages et tranches de vie passées à l’étranger (en tant qu’“expat”) alimentent sa réflexion sur l’attirance de “l’ailleurs”, la quête d’une certaine liberté, les raisons qui nous poussent à la réflexion, voire l’introspection? Â»

Julie Montagard, www.toutpourlesfemmes.com, le 25 mai 2009 :
? Aujourd’hui, c’est Sébastien Jallade que Transboréal édite avec cet “Appel de la route”. Né aux États-Unis de père français et de mère argentine, l’auteur, journaliste pour des revues spécialisées, parcourt le monde depuis une dizaine d’années, et particulièrement l’Amérique latine. En 2007, il part six mois sur la grande route inca (1 200 km) et en rapporte un film : Qhapaq Ñan, la voix des Andes réalisé avec Stéphane Pachot. L’année suivante, il effectue à pied une traversée des Andes, du Pacifique aux contreforts de l’Amazonie. Dans son livre sous-titré “Petite mystique du voyageur en partance”, l’auteur s’interroge sur les motivations qui poussent à partir pour les lointains horizons, analyse les raisons conscientes ou inconscientes de choisir un tel mode de voyage, tente d’y voir clair dans cette attirance que de nombreux contemporains éprouvent pour les départs sac au dos et sens en éveil? Â»

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