Francine B., www.amazon.fr, le 28 décembre 2015 :
? Ce livre est un poème d’amour, et célèbre magnifiquement le monde minéral. Et quand on a eu l’immense plaisir de rencontrer son auteur, la magie de ses mots agit doublement. J’ai fait circuler ce livre dans mon club de lecture et les avis ont été unanimes : magnifique. »
Pierre Polomé, La revue du Pôle industries culturelles & patrimoines n° 3, mai 2015 :
? Marie Chastel a grandi en Suisse, dans un paysage où le minéral crée l’aventure, où les montagnes invitent aux voyages car on ne sait jamais ce qu’elles cachent au-delà de leurs cimes. Alors, elle a voyagé là où le minéral l’appelait : les Andes, les Himalayas, les hauteurs de l’Arménie dans le Caucase, ou encore à la rencontre des volcans. Et partout en France quand elle a fait son ? tour » d’apprentissage du compagnonnage.
En 2004, elle installe son atelier de tailleuse de pierre dans un lieu qui sait la retenir comme aucun autre, au-dessus du Claps (effondrement tellurique impressionnant sur une courbe de la Drôme), à Luc-en-Diois. C’est là, blottie contre le massif du Vercors, qu’elle rédige Le Secret des pierres, Petite célébration du monde minéral.
À l’écoute des pierres, qui parlent et qui chantent, elle nous transmet leurs paroles, leurs dialogues : les pierres sont l’âme de la Terre, son origine. Elles retiennent l’eau venue de l’espace, elles nous ont donné le feu, les grottes sur lesquelles nous avons appris à écrire, les maisons pour nous abriter, les temples pour dire qu’on était si petits face à tant de beauté. Et puis aussi les tombes pour reposer et le marbre pour graver la postérité. Les pierres sont partout depuis toujours. Est-ce pour cela que nous ne les voyons plus ?
Mais Marie Chastel, dans ce livre aussi court qu’envoûtant, décrit une vision plus puissante encore : les pierres sont vivantes, bien que muettes et en apparence immobiles. Tout simplement, elles ne vivent pas dans le même temps que nous. Elles sont patientes, sages, capables de toutes les formes, de toutes les couleurs. On les dit précieuses quand elles sont si raffinées qu’elles n’ont plus de concurrence sur terre. Elles sont en harmonie parfaite avec le monde végétal.
Et c’est pourquoi Marie Chastel, à l’heure de manier les ciseaux, la boucharde, la gradine et le maillet de buis, mûrit chacun de ses gestes. Elle sculpte ce que lui dit la pierre, cette ligne qui est en elle, que la tailleuse n’a qu’à révéler. Ses œuvres portent elles aussi la marque de l’évidence, comme ce petit livre littéralement de pierre, le mouvement qui s’imposait. Et d’une voyageuse l’autre, elle écrit aujourd’hui un essai poétique, consacré à Ella Maillart. »
Maria Neau, lectrice, le 2 septembre 2011 :
? La lecture de votre “petit” livre (petit par la taille et grand par son contenu) Le Secret des pierres a été un ravissement pour moi, amoureuse des pierres. Vous savez donner une âme à ce qui peut paraître inerte. Cette lecture m’a passionnée tout au long du livre, que je n’ai pas fini de relire?
Votre relation à la pierre et plus largement à la nature est communicative. Elle est exprimée avec une telle profondeur de description et de simplicité que l’on ne peut y rester insensible. Cette lecture passionnante m’a accompagnée dans un moment difficile et permis de garder la sérénité. »
Anne, echelledulivre.over-blog.com, le 18 décembre 2009 :
? Dans la très belle petite collection “Petite philosophie du voyage” chez Transboréal, j’ai découvert, grâce à une amie, Le Secret des pierres, Petite célébration du monde minéral de Marie Chastel, graveur sur pierre. Tout le livre est un bijou finement ciselé. Une magnifique écriture poétique dont je ne vous livre ici qu’un bref extrait en apéritif : “Le langage des pierres est comme une onde, une vibration, un grand frisson. Il touche à la partie invisible du monde, celle où l’on s’avance en fermant les yeux. C’est un appel au recueillement. Le regard s’est tourné vers l’intérieur et les bouches se sont tues. Alors commence à monter le chant des pierres. Rythme imperceptible, comme la pulsation d’un cœur dans la poitrine du monde. Harmoniques cristallins. Légèreté suprême. Ordre du cosmos qui échappe à tout entendement. Autres dimensions, profondes et insondables mais accueillantes. Autres perceptions, fines et délicates, métaphysiques. Immanence de la pierre et transcendance de l’homme. L’homme qui a pris refuge. En son for intérieur. Ainsi, lentement, doucement, accordant son cœur à la beauté de cette musique intemporelle, il peut se mettre en résonance et s’unir au monde. Et à son chant.” À lire près d’un radiateur, au coin du feu ou à l’abri d’un muret quand le printemps reviendra. »
Nathalie Voillat, lectrice, le 8 novembre 2009 :
? Je me suis laissé entraîner une heure trente durant dans la lecture de ce magnifique ouvrage qu’est Le Secret des pierres. Incapable de le lâcher, ne serait-ce que pour me verser un verre? Au fil de la lecture, le temps s’arrête et on se sent littéralement en communion avec la nature? Le style est fluide, beau et poétique. »
Dominique Bosshard, L’Express-L’Impartial, le 31 octobre 2009 :
? Froide et inerte, la pierre ? C’est mal la connaître. “Les pierres frémissent, savez-vous ? Elles chantent même, enfouissant leur voix caverneuse ou cristalline sous les ailes du vent, et frissonnent, se fissurent ou éclatent les soirs de lune ou de grand froid.” S’aventurer avec Marie Chastel dans Le Secret des pierres, c’est se mettre à l’écoute, tous sens en éveil, du monde minéral. Un monde dense comme le roc, léger comme le sable, céleste comme la turquoise?
Son petit livre éveille aujourd’hui une curiosité pour son travail et s’en vient quelque peu bousculer son rythme de vie. De là à changer de cap? Là-bas, elle a conquis sa liberté, trouvé sa place. Entre ciel et pierre. »
Jean-Philippe Mestre, éditorialiste, le 30 septembre 2009 :
? Marie Chastel révèle le secret des pierres. Les pierres ont un cœur. Et même une âme. Les pierres vivent. Marie Chastel le sait si bien qu’elle se consacre à leur donner la parole. Sur ce matériau primordial, elle grave des œuvres pleines de poésie, de fraîcheur, de malice autant que de sagesse. Dans son atelier du Diois naissent aussi des livres, frais et subtils jardins de signes qu’on déplie comme on parcourt un jardin zen, déchiffrant au passage les énigmes éternelles que la nature minérale pose à la sensibilité des hommes.
Pour s’initier au Secret des pierres, Marie Chastel a fait le tour du monde. Elle a interrogé les montagnes et ceux qui les sculptent. Elle a écouté le chant profond des roches, vibré en harmonie avec ce souffle tellurique vieux comme la Terre et qui survivra à toute vie humaine. Un petit livre beau et émouvant raconte sa recherche, son apprentissage, sa familiarité, sa joie aussi aux prises avec la Création. Il donne à entendre, plus rare et plus énigmatique (plus nietzschéen, aussi ?) le rire des grains de sable qui filent entre les doigts du temps. »
Michel Gouge, lecteur, le 28 juin 2009 :
? J’ai beaucoup aimé le livre de Marie Chastel, qui m’a apporté beaucoup de calme. J’ai entendu la voix des pierres grâce à elle. Je me suis rendu compte à quel point dans une ville même aussi belle que Paris on peut vivre à côté de la nature. C’est le livre d’un beau voyage intérieur. »