Collection « Petite philosophie du voyage »

  • Défis de la course (Les)
  • Écho des bistrots (L’)
  • Quête du naturaliste (La)
  • Instinct de la glisse (L’)
  • Vertiges de la forêt (Les)
  • Voyage en famille (Le)
  • Tao du vélo (Le)
  • Parfum des îles (Le)
  • Appel de la route (L’)
  • Bonheurs de l’aquarelle (Les)
  • Euphorie des cimes (L’)
  • Malices du fil (Les)
  • Ivresse de la marche (L’)
  • Force du silence (La)
  • Secret des pierres (Le)
  • Frénésie du windsurf (La)
  • Prouesses de l’apnée (Les)
  • Vie en cabane (La)
  • Fureur de survivre (La)
  • Art de la trace (L’)
  • Voyage dans l’espace (Le)
  • Ronde des phares (La)
  • Frisson de la moto (Le)
  • Légèreté du parapente (La)
  • Poésie du rail (La)
  • Hymne aux oiseaux (L’)
  • L’Engagement humanitaire
  • Grâce de l’escalade (La)
  • Temps du voyage (Le)
  • Vertu des steppes (La)
  • Facéties du stop (Les)
  • Cantique de l’ours (Le)
  • Esprit du geste (L’)
  • Écriture de l’ailleurs (L’)
  • Rythme de l’âne (Le)
  • Chant des voiles (Le)
  • Liberté du centaure (La)
  • Tour du monde (Le)
  • Fièvre des volcans (La)
  • Extase du plongeur (L’)
  • Tentation du jardin (La)
  • Vie à la campagne (La)
  • Murmure des dunes (Le)
  • Goût de la politesse (Le)
  • Caresse de l’onde (La)
  • Magie des grimoires (La)
  • Audaces du tango (Les)
  • Simplicité du kayak (La)
  • Voyage immobile (Le)
  • Attrait des gouffres (L’)
  • Soif d’images (La)
  • Mémoire de la Terre (La)
  • Enchantement de la rivière (L’)
  • Prodige de l’amitié (Le)
  • Promesse de l’envol (La)
  • Mystères du vin (Les)
  • Religion du jazz (La)
  • Charme des musées (Le)
  • Triomphe du saltimbanque (Le)
  • Sortilèges de l’opéra (Les)
  • Âme de la chanson (L’)
  • Sérénité de l’éveil (La)
  • Arcanes du métro (Les)
Couverture

Matthieu Delaunay, www.babelio.com, le 10 décembre 2018 :
? Peut-être avez-vous eu un ours en peluche dans votre enfance.
Peut-être avez-vous haussé les épaules à la mort de Cannelle, l’ourse tuée dans les montagnes pyrénéennes par un chasseur aguerri, mais sans doute malvoyant pour l’avoir confondue avec un sanglier.
Peut-être avez-vous vu
L’Ours de Jean-Jacques Annaud et avez-vous gardé en tête cette splendeur auburn, tout en muscle, en beauté et en fureur quand il rétracte ses babines noires sur des dents nacrées pour expliquer à l’homme qui est le taulier ?
Peut-être que, comme moi avant d’avoir lu Le Cantique de l’ours, vous n’en aviez rien à fiche des ursidés. Comme moi, vous aviez tort.
On écorne les rhinocéros en Afrique, on transforme les éléphants en promène-couillons en Asie. On englue les poissons et les cormorans à coups de mazout au large des côtes chinoises ou de la Floride. En France, après des siècles de déforestation anarchique et d’épandage, façon agent orange, de pesticides sur la moindre pousse de bégonia de nos jardins tenus, nous avons tué tout ce qui ressemblait à du vivant. Les scientifiques sont unanimes : plus un piaf pour nous sortir de notre torpeur matinale, plus un insecte dans nos campagnes, plus un loup ou un lynx dans nos montagnes. Plus rien, nulle part. Que du bétail d’élevage pour nous ravir les tripes et des animaux de compagnie pour émouvoir nos cœurs.
En tête du massacre, notre ami plantigrade. L’ours, qui nous ressemble tellement que des textes anciens affirment que, une fois dépouillé, apparaît un corps féminin par le galbe des hanches, la rondeur des seins? Stéphan Carbonnaux, naturaliste à fine plume, se livre à un travail de déconstruction méthodique de notre ignorance et de notre lâcheté. Avec force, sensibilité et une moisson d’anecdotes, il explique, à nous français, que d’esprit, nous n’en n’avons plus depuis que ces maîtres des bois ont disparu. Il nous enjoint à regarder vers l’Est pour que nous constations que, là-bas, il est une harmonie possible. Il fait aussi le procès de ceux qui, “pour le sport et l’amour de la nature”, vont flinguer des animaux en gilet fluorescent ou en Barbour bien huilée, assis sur un tabouret de camping ou montés sur des chevaux de race. Vous connaissez la rengaine : “Le chasseur est le garant de la préservation des écosystèmes.” Mais personne n’est dupe : la chasse est un coup de latte supplémentaire dans la dépouille d’une faune massacrée par l’homme qui pense qu’il est le sommet de la création.
Stéphan Carbonnaux clôt ces 90 pages avec l’optimisme de ceux qui ont tout vu s’éteindre, même leur mythe. Ils savent qu’il existe un éternel retour et qu’un jour les chimères s’envoleront parées d’un nouvel éclat. C’est pour cela qu’il faut acheter et lire ce livre. Pour soutenir ces copains des bois à repeupler nos forêts et nos imaginaires. Â»


Claude Dendaletche, Pyrénées n° 239, juillet 2009 :
? Ce texte court est un grand livre, inspiré de l’esprit des écrivains naturalistes et philosophes que furent François Merlet et Robert Hainard. Il évoque, au travers d’une expérience personnelle de naturaliste observateur et voyageur et de militant actif, la complexité de la nécessité de la survie de l’ours brun dans nos sociétés occidentales. Texte écrit avec une belle sincérité dans une langue translucide. Â»

Georges Chapouthier, Bulletin de la Ligue française des droits de l’animal n° 62, juillet 2009 :
? Promenade poétique dans la nature sauvage, parmi le mystère de ses nuits, ses couleurs, ses odeurs, des sentiers vers le rêve, l’ouvrage oscille entre les horizons de la Roumanie, de la Slovénie et des Pyrénées. Comme l’indique le titre, l’ours est perçu ici comme presque humain, un frère sauvage de l’homme, avec qui il partage tant de traits. L’ouvrage baigne dans une profonde poésie de la nature. Et cette conclusion forte : “Quiconque a vu l’ours n’est plus tout à fait le même.” Â»

Joëlle Chabert, Atouts Presse senior, juin 2009 :
? “Quiconque a vu l’ours n’est plus tout à fait le même.” C’est ce qui est arrivé à Stéphan Carbonnaux, naturaliste fasciné par ce “Va-nu-pieds”, comme disent les Béarnais. Marcher dans les pas de l’ours, notre frère sauvage, ouvre des horizons insoupçonnés sur lui et sur nous-mêmes. En plus, on rit ! Â»

Dominique Lauzier, Le Chasseur français, mai 2009 :
? Quelle zone du cerveau, quel recoin du cœur, quelle géographie physique ou familiale font d’un homme un chasseur ou un naturaliste se refusant à tuer l’animal sauvage ? Stéphan Carbonnaux ne pose pas cette question. Mais, tout au fil de son Cantique de l’ours, on le perçoit bien. Voici 80 pages d’un petit format aux accents visionnaires. Le final de ce chant, “Petit plaidoyer pour le frère sauvage de l’homme”, porte cette certitude : l’ours reviendra et, avec lui, son culte immémorial. Vision, utopie ? Â»

Fabrice Nicolino, Terre sauvage n° 247, mars 2009 :
? Lisez ! Il n’y a rien d’autre à faire. Le livre de Stéphan Carbonnaux est un délice où l’auteur raconte par le menu sa passion de l’ours. Et une multitude d’observations de l’Espagne à la Bulgarie, en passant par la Slovénie et? les Pyrénées. Hourra ! Â»

Philippe Pirard, lecteur, le 29 janvier 2009 :
? J’interviens en tant que témoin de quelques rencontres avec l’ours décrites dans ce livre. J’ai entendu moi aussi certaines des histoires qui lui ont été racontées. Stéphan Carbonnaux les a soigneusement retranscrites. Mais il fait mieux que les conter avec justesse et précision, il les fait vivre, telles qu’elles étaient, telles qu’on les a vécues, telles qu’on les a entendues. Ce fait est bien trop rare dans les récits naturalistes. Il mérite d’être souligné car on aimerait pouvoir lire plus souvent de ces récits. On ne peut qu’encourager l’auteur et l’éditeur à continuer dans la même voie. Par ailleurs c’est un livre riche et généreux ; à lire pour comprendre les raisons qui poussent un naturaliste du XXIe siècle à embrasser et défendre la cause de l’ours. Â»

Patrice Costa, L’Est républicain, le 28 janvier 2009 :
? Stéphan Carbonnaux est de cette race de naturalistes têtus qui croient encore que tout n’est pas fini pour le va-nu-pieds des montagnes, que tant qu’il restera un plantigrade dans les forêts et les estives d’altitude, il se battra pour lui, pour le symbole d’une nature libre et sauvage. L’écrivain béarnais le dit au fil des pages d’un opuscule où l’espoir prend le pas sur l’ignorance et le fatalisme. Â»

Baudouin de Menten, www.buvettedesalpages.be, le 28 janvier 2009 :
? Après avoir joué un rôle décisif dans l’opération de Ferus “Parole d’ours” et produit plusieurs documents d’importance pour la cause de l’ours, Stéphane Carbonnaux continue à s’investir avec bonheur et courage dans une défense intelligente de la nature sauvage. Injustement attaqué par tout ce que les alpages comptent de ringards pour avoir osé écrire que nous avions tous besoin d’une nature libre et indomptée, il s’inscrit dans la lignée des grands : Hainard, Terrasson, etc. Voilà une excellente manière de militer. Â»

Nicole Soteau, lectrice, le 27 janvier 2009 :
? J’ai lu et relu Le Cantique de l’ours. Son ambiance vagabonde et opportune évoque si bien le caractère de notre frère sauvage, plongez-vous dans ce livre et partagez ces moments d’émotions, goûtez vous aussi à la “fièvre ursine”, étonnez-vous du comportement étrangement humain de cet animal, participez à cette quête, laissez-vous convaincre de cette nécessité absolue de le protéger pour qu’en 2040, comme l’écrit l’auteur, l’ours soit à nouveau le symbole de notre réconciliation avec la nature libre et sauvage ! Bravo et merci à Stephan Carbonnaux pour le bonheur de cette lecture. Â»

Marielle B., lectrice, le 27 janvier 2009 :
? Félicitations à Stephan Carbonnaux pour son ouvrage, véritable hymne à la vie. Merci de nous parler de l’ours autrement que comme un fauve féroce et nuisible, et de se battre pour que vive le sauvage et l’espace qui lui est dû ; et par là même, inciter l’homme à préserver sa part d’humanité. Â»

Thierry Creux, Ouest-France, le 21 janvier 2009 :
? Stéphan Carbonnaux ne triche pas : son travail relève un peu plus du chant sacré dédié au plantigrade que d’une solide plaidoirie pour sa sauvegarde en Pyrénées. Naturaliste et diplômé du droit de l’environnement, il assure : “Nous portons tous en nous un dépôt de ces âges farouches où l’homme peignait à la lueur des torches et vénérait l’ours, ancêtre primitif de l’humanité.” Le Monsieur (Pyrénées) ou le Grand-Père (pays nordiques), ex-roi des animaux, appartient, détaille-t-il, autant au patrimoine culturel de l’homme qu’au patrimoine naturel. Avec une approche par moments exaltée, Stéphan Carbonnaux peinera à mobiliser l’Homo vulgaris, plus soucieux des menaces sur le pouvoir d’achat que sur l’avenir primordial de l’ours brun, ariégeois ou slovène. Mais c’est une démarche personnelle, nourrissante, qui change du médiatique rebattu “ours contre bergers”, très superficiel et très manipulé. Finalement, ce petit livre vivant laisse entrevoir beaucoup de pistes à creuser sur un sujet qui peut devenir passionnant dès lors qu’il est? dépassionné. Â»

Pierre de Nodrest, Factotum n° 133, janvier 2009 :
? Il ne va pas faire plaisir à tout le monde, ce “petit plaidoyer pour le frère sauvage de l’homme”. D’autant qu’il est argumenté, passionné, et qu’il ne reste pas le nez au gazon pyrénéen, loin de là. Stéphan Carbonnaux sait prendre de la hauteur pour magnifier Martin et, surtout, mettre l’accent sur notre difficulté à nous, Français, à vivre en harmonie avec la nature telle qu’elle nous a été confiée. Indiens et chanteurs à l’Assemblée nationale sont-ils les seuls interlocuteurs possibles lorsqu’on parle de cohabitation entre le pastoralisme et une certaine forme de vie sauvage ? Le débat reste ouvert. En tout cas, les bases d’une discussion sont ici joliment construites par quelqu’un qui y croit et nous entraîne dans sa passion pour l’un des plus anciens colocataires de nos montagnes. Â»

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