Keisha, en-lisant-en-voyageant.over-blog.com, le 29 février 2012 :
? Cette excellente collection convie à un délicieux voyage au pays de l’opéra. Voyage historique et géographique, voyage de l’auteur à travers ses souvenirs et expériences. Salles d’opéras, festivals, différents auditoires, évolution de l’art lyrique, des chanteurs et des mises en scène, traduction éventuelle des livrets, voilà tout ce qui est abordé avec passion et bonne humeur dans cet opus délicatement écrit, que je recommande ! »
Jean Malochet, libraire, le 18 septembre 2011 :
? Je viens de terminer la lecture de ce merveilleux petit ouvrage qui, pour un amateur d’opéra comme moi, est un vrai régal. Les connaissances de l’auteur sont impressionnantes, et tout cela est écrit avec humour mais aussi beaucoup de densité. J’admire en outre sa curiosité étonnante et rare pour des genres variés, du baroque au contemporain : c’est formidable car beaucoup d’amateurs sont “cloisonnés”, ce qui n’était visiblement pas le cas de Julie Boch. »
Minou, minoualu.blogspot.com, le 15 septembre 2011 :
? Tout comme pour La Magie des grimoires, la lecture de ce volume de la collection “Petite philosophie du voyage” fut un enchantement et une immersion dans la passion de l’auteur. Celle-ci nous fait voyager dans le temps comme dans l’espace : d’une salle à une autre, d’un opéra à une tragédie lyrique, du parterre aux balcons, le tout au fil des pages et d’une écriture superbe.
Dans ce “petit aparté sur l’art lyrique”, Julie Boch aborde de nombreuses facettes, internes comme périphériques, de cet art. Avant tout, elle y parle de sa propre expérience : ses premiers opéras, ceux qui l’ont marquée, ceux qu’elle n’a pas appréciés, etc. C’est cet aspect personnel qui m’a plu : avec délicatesse et pudeur, elle se livre et communique sa passion au lecteur. Elle mentionne également l’architecture de certaines salles européennes ou américaines, parfois avec des métaphores particulièrement réussies et évocatrices, après avoir rappelé l’histoire de l’art lyrique. Avec un ton plus humoristique, elle établit également une “typologie” des voisins possibles, lesquels sont bien sûr toujours “l’enfer”, ou des spectateurs selon leur nationalité.
D’autres thématiques encore sont présentes dans le témoignage de cette amatrice d’opéra, mais je vous laisse les découvrir par vous-même dans ce petit trésor littéraire. »
Christophe Rizoud, www.forumopera.com, le 14 mars 2011 :
? On ne compte plus, depuis la naissance de l’opéra au tournant du XVIIe siècle, le nombre d’ouvrages qui tentent de percer les mystères du genre. Art lyrique ; art paradoxal dont le premier des paradoxes est d’exprimer l’inexprimable ; art protéiforme, adoré des uns et honni des autres ; art populaire réservé à une élite ; art cathédrale ; art démodé mais toujours vivant, l’opéra ne laisse d’interroger.
Julie Boch, universitaire mais aussi hautboïste et choriste amateur, se penche à son tour sur la question dans un opuscule de la collection “Petite philosophie du voyage” (collection à laquelle nous devons déjà un Goût de la politesse qui devrait figurer sur toutes les bonnes tables de chevet).
D’une prose aussi habile que savante, l’auteur explore les arcanes de l’art lyrique, comme on visite les pièces d’une maison familière. L’opéra, foyer d’émotion, lieu de spectacle, arène ensanglantée où depuis quatre siècles s’affrontent parole et musique dans un combat sans issue. L’opéra, son répertoire, ses héros et ses héroïnes, ses rites, son public et ses aficionados : Julie Boch tout en l’expliquant émaille son récit d’anecdotes et d’expériences, non sans humour d’ailleurs (très amusant, la scène du cliquètement des bracelets de la voisine qui, à la fin d’une représentation de Tristan, donne à la mort d’Isolde un air de samba brésilienne).
Ce livre finalement, n’importe lequel d’entre nous aurait pu l’écrire. Peut-être pas aussi bien mais en voulant, de la même manière que Julie Boch, convertir le lecteur ignorant ou sceptique – voire les deux – au charme puissant d’un genre révéré entre tous. À ce titre, on le recommandera davantage au novice qu’à l’initié. On ne le parcourra pas moins avec plaisir tant la mémoire, infidèle, a besoin qu’on lui redise plusieurs fois les choses pour pouvoir mieux les oublier. Ainsi cette anecdote relative à Wagner que l’on connaissait déjà mais qu’on ne se rappelait plus. En apprenant l’incendie de l’opéra de Vienne en 1881, le compositeur refusa de s’apitoyer sur le sort des victimes au motif qu’elles avaient péri en écoutant Les Contes d’Hoffmann, “une opérette d’Offenbach”. Ou cet apophtegme de Flaubert dont il faudra tâcher cette fois de se souvenir pour, sûr de son effet, le placer lors d’un prochain dîner en ville : “L’opéra est comme l’amour : on s’y ennuie mais on y retourne.” »
Louis Broch, lecteur, le 25 décembre 2010 :
? C’est un livre parfait pour ceux qui comme moi ne connaissent pas grand-chose à l’opéra. Quelqu’un de complètement ignorant serait perdu dans les nombreuses références tandis qu’un fin connaisseur de l’art lyrique n’aurait en le lisant que le plaisir de communier avec son alter ego. Votre ouvrage est instructif car vous envisagez l’opéra sous tous ses aspects, et plaisant à lire du fait du ton personnel que vous adoptez. »