Collection « Petite philosophie du voyage »

  • Euphorie des cimes (L’)
  • Murmure des dunes (Le)
  • Ivresse de la marche (L’)
  • Cantique de l’ours (Le)
  • Goût de la politesse (Le)
  • Poésie du rail (La)
  • Bonheurs de l’aquarelle (Les)
  • Esprit du geste (L’)
  • Caresse de l’onde (La)
  • Secret des pierres (Le)
  • Enchantement de la rivière (L’)
  • Appel de la route (L’)
  • Écriture de l’ailleurs (L’)
  • Rythme de l’âne (Le)
  • Magie des grimoires (La)
  • Parfum des îles (Le)
  • Soif d’images (La)
  • Chant des voiles (Le)
  • Vertu des steppes (La)
  • Tao du vélo (Le)
  • Âme de la chanson (L’)
  • Sérénité de l’éveil (La)
  • Arcanes du métro (Les)
  • Liberté du centaure (La)
  • Voyage en famille (Le)
  • Sortilèges de l’opéra (Les)
  • Vertiges de la forêt (Les)
  • Instinct de la glisse (L’)
  • Charme des musées (Le)
  • Quête du naturaliste (La)
  • Triomphe du saltimbanque (Le)
  • Temps du voyage (Le)
  • Écho des bistrots (L’)
  • Religion du jazz (La)
  • Audaces du tango (Les)
  • Vie en cabane (La)
  • Grâce de l’escalade (La)
  • Simplicité du kayak (La)
  • Mystères du vin (Les)
  • Promesse de l’envol (La)
  • Prodige de l’amitié (Le)
  • Défis de la course (Les)
  • Force du silence (La)
  • Mémoire de la Terre (La)
  • Attrait des gouffres (L’)
  • Voyage immobile (Le)
  • Vie à la campagne (La)
  • Tentation du jardin (La)
  • Extase du plongeur (L’)
  • Fièvre des volcans (La)
  • Tour du monde (Le)
  • Facéties du stop (Les)
  • L’Engagement humanitaire
  • Art de la trace (L’)
  • Hymne aux oiseaux (L’)
  • Légèreté du parapente (La)
  • Frisson de la moto (Le)
  • Ronde des phares (La)
  • Voyage dans l’espace (Le)
  • Fureur de survivre (La)
  • Prouesses de l’apnée (Les)
  • Frénésie du windsurf (La)
  • Malices du fil (Les)
Couverture

La Tentation du jardin, Petit florilège sur l’art de cultiver les plaisirs verts
Xavier Mouginet




Le jardin, territoire de l’enfance où nous découvrons dès le plus jeune âge la verte nature du monde, parle encore bien souvent aux adultes. Privé ou public, il est le lieu où l’enfant conquiert la pleine liberté de ses mouvements, où il perçoit la diversité des formes et des couleurs du règne végétal, où il sent, touche et exacerbe ses sens. Cet espace concourt plus tard à parfaire son expérience de la vie. Condensé de nature mais aussi écosystème artificiel qui réunit les espèces les plus variées, il est d’ailleurs une réduction du cosmos, un univers à lui seul.
Le jardin parle du jardinier et également de sa société. Par ses dimensions, il propose d’entrer dans un cadre : de la Perse médiévale à l’Angleterre du XVIIIe siècle, le jardin a des frontières que le paysage n’a pas. De fait, jardiner consiste à mettre le paysage en boîte. Sa fonction, bien sûr, a évolué : de la démonstration de puissance que symbolise la nature dominée des jardins suspendus de Babylone à l’esthétisme de la Renaissance, il est devenu havre propice à la méditation. S’y épanouissent même parfois, dans un but conservatoire, certaines plantes menacées. Mais toujours il renvoie à un imaginaire où se croisent l’oasis et le paradis.
À l’heure où la grisaille minérale des villes chasse la verdure et la vie, nous redécouvrons l’enjeu de ces lieux féeriques que sont les jardins. Ils donnent accès à un temps spécifique, à contre-courant de la frénésie urbaine, et à des dispositions morales singulières. Ils nous raccordent au rythme des saisons et nous rappellent, comme un hymne à la diversité du vivant, l’impérieuse nécessité de réinventer notre rapport à la nature.

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