Collection « Petite philosophie du voyage »

  • Défis de la course (Les)
  • Écho des bistrots (L’)
  • Quête du naturaliste (La)
  • Instinct de la glisse (L’)
  • Vertiges de la forêt (Les)
  • Voyage en famille (Le)
  • Tao du vélo (Le)
  • Parfum des îles (Le)
  • Appel de la route (L’)
  • Bonheurs de l’aquarelle (Les)
  • Euphorie des cimes (L’)
  • Malices du fil (Les)
  • Ivresse de la marche (L’)
  • Force du silence (La)
  • Secret des pierres (Le)
  • Frénésie du windsurf (La)
  • Prouesses de l’apnée (Les)
  • Vie en cabane (La)
  • Fureur de survivre (La)
  • Art de la trace (L’)
  • Voyage dans l’espace (Le)
  • Ronde des phares (La)
  • Frisson de la moto (Le)
  • Légèreté du parapente (La)
  • Poésie du rail (La)
  • Hymne aux oiseaux (L’)
  • L’Engagement humanitaire
  • Grâce de l’escalade (La)
  • Temps du voyage (Le)
  • Vertu des steppes (La)
  • Facéties du stop (Les)
  • Cantique de l’ours (Le)
  • Esprit du geste (L’)
  • Écriture de l’ailleurs (L’)
  • Rythme de l’âne (Le)
  • Chant des voiles (Le)
  • Liberté du centaure (La)
  • Tour du monde (Le)
  • Fièvre des volcans (La)
  • Extase du plongeur (L’)
  • Tentation du jardin (La)
  • Vie à la campagne (La)
  • Murmure des dunes (Le)
  • Goût de la politesse (Le)
  • Caresse de l’onde (La)
  • Magie des grimoires (La)
  • Audaces du tango (Les)
  • Simplicité du kayak (La)
  • Voyage immobile (Le)
  • Attrait des gouffres (L’)
  • Soif d’images (La)
  • Mémoire de la Terre (La)
  • Enchantement de la rivière (L’)
  • Prodige de l’amitié (Le)
  • Promesse de l’envol (La)
  • Mystères du vin (Les)
  • Religion du jazz (La)
  • Charme des musées (Le)
  • Triomphe du saltimbanque (Le)
  • Sortilèges de l’opéra (Les)
  • Âme de la chanson (L’)
  • Sérénité de l’éveil (La)
  • Arcanes du métro (Les)
Couverture

Bruno Désormeaux, Carnets d’aventures n° 60, juillet-septembre 2020 :
« Opuscule dont le but avoué – et donc à moitié pardonné – est de nous faire réfléchir sur l’inanité de ces multiples voyages de pure consommation. Qu’ils soient en avion, parce que c’est moins cher d’aller un week-end à Lisbonne plutôt qu’à Brest ou à Marseille, ou en bateau, mais si, ces magnifiques boîtes à humains qui font la fierté de nos chantiers navals (“na-veau” serait plus adapté dans ce cas) et le désespoir des habitants des ports célèbres leur servant d’escale. Pour son éloge de l’immobilisme, l’ami Mario démonte les ressorts et les motivations de ces voyageurs de l’extrême aux confins de l’Absurdie. La conclusion se trouve dans une des nouvelles de François Garde : “Ta vitesse sera toujours plus lente que mon immobilité”. »

L’Ami hebdo, le 11 novembre 2018 :
« Alors que le monde se referme, à mesure que l’industrie touristique démultiplie la capacité effective de se déplacer sur toute la planète, le Colmarien Mario Heimburger a décidé de bonne heure de faire l’économie de cette forme morte de déplacement qui clôt le possible : il a choisi de demeurer sur son canapé à bien veiller – car ce monde, c’est bien connu, manque de bienveillance depuis que les grandes transhumances hébétées et techno-zombifiées multiplient les conflictualités…
Sa façon à lui de respecter la planète et ses habitants, c’est de ne pas se fourvoyer dans les impasses et les sentiers battus du tourisme mondialisé et de se garder de cette “course éperdue à l’existence” qui saisit nos contemporains avides de dévorer la planète tout en plombant allègrement leur bilan carbone : “Le tourisme de masse contribue à l’appauvrissement du monde.”
Les
terras incognita ne sont pas à chercher sur une carte mais dans nos hémisphères cérébraux, au repos, en mode méditation. Le goût d’explorateur de canapé que Mario Heimburger développe n’est pas dirigé vers la “découverte ou la transformation du monde” voire sa dévoration mais vers la transformation intérieure : “Le voyage immobile, dans sa démarche exploratoire, est un aller-retour entre le monde et soi-même.”
Cette approche du voyage présente l’inestimable avantage de ne bousculer personne et donne l’assurance de tracer son bonhomme de chemin entre impossibilités assumées et nouveaux possibles. À l’arrogant
“There is no alternative” de Thatcher, Mario Heimburger oppose son “There is no reality” de voyageur immobile se projetant dans l’imaginaire et la conscience des possibles, en faisant du voyage une création permanente et non un polluant produit de consommation de masse à la portée du premier touriste venu. On l’aura compris, il ne s’agit pas pour autant de s’octroyer un permis de vacances perpétuelles ou de s’absenter de la vie – “la société n’y survivrait pas” : alors que le voyage du bout du monde ne permet que rarement des rencontres authentiques, le voyage intérieur approfondit la connaissance du monde et reconnecte les êtres qui se rappellent avec bienveillance un socle commun, quand bien même celui-ci s’éroderait vertigineusement… »

MLJ, www.amazon.fr, le 6 juin 2018 :
« Petit livre acheté sur la recommandation d’une amie que je ne regrette pas d’avoir écoutée : vision du voyage parfois tendre, parfois ironique ou même acerbe par un sédentaire absolu ! Belle réflexion sur notre esprit occidental qui veut “aller voir” sans souvent sortir de lui-même et d’une vision centrée du monde… et des autres. Écrit par un curieux absolu qui démontre que le voyage n’est pas réservé aux globe-trotters ni aux boulimiques de séjours touristiques “clés en main”. Une belle écriture aussi, qui mérite vraiment le détour ! »

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