Collection « Petite philosophie du voyage »

  • Défis de la course (Les)
  • Écho des bistrots (L’)
  • Quête du naturaliste (La)
  • Instinct de la glisse (L’)
  • Vertiges de la forêt (Les)
  • Voyage en famille (Le)
  • Tao du vélo (Le)
  • Parfum des îles (Le)
  • Appel de la route (L’)
  • Bonheurs de l’aquarelle (Les)
  • Euphorie des cimes (L’)
  • Malices du fil (Les)
  • Ivresse de la marche (L’)
  • Force du silence (La)
  • Secret des pierres (Le)
  • Frénésie du windsurf (La)
  • Prouesses de l’apnée (Les)
  • Vie en cabane (La)
  • Fureur de survivre (La)
  • Art de la trace (L’)
  • Voyage dans l’espace (Le)
  • Ronde des phares (La)
  • Frisson de la moto (Le)
  • Légèreté du parapente (La)
  • Poésie du rail (La)
  • Hymne aux oiseaux (L’)
  • L’Engagement humanitaire
  • Grâce de l’escalade (La)
  • Temps du voyage (Le)
  • Vertu des steppes (La)
  • Facéties du stop (Les)
  • Cantique de l’ours (Le)
  • Esprit du geste (L’)
  • Écriture de l’ailleurs (L’)
  • Rythme de l’âne (Le)
  • Chant des voiles (Le)
  • Liberté du centaure (La)
  • Tour du monde (Le)
  • Fièvre des volcans (La)
  • Extase du plongeur (L’)
  • Tentation du jardin (La)
  • Vie à la campagne (La)
  • Murmure des dunes (Le)
  • Goût de la politesse (Le)
  • Caresse de l’onde (La)
  • Magie des grimoires (La)
  • Audaces du tango (Les)
  • Simplicité du kayak (La)
  • Voyage immobile (Le)
  • Attrait des gouffres (L’)
  • Soif d’images (La)
  • Mémoire de la Terre (La)
  • Enchantement de la rivière (L’)
  • Prodige de l’amitié (Le)
  • Promesse de l’envol (La)
  • Mystères du vin (Les)
  • Religion du jazz (La)
  • Charme des musées (Le)
  • Triomphe du saltimbanque (Le)
  • Sortilèges de l’opéra (Les)
  • Âme de la chanson (L’)
  • Sérénité de l’éveil (La)
  • Arcanes du métro (Les)
Couverture

Gavarneur, www.babelio.com, le 19 octobre 2015 :
« Un petit livre qui parle au pratiquant, qui stimulera peut-être les autres. Pas de manichéisme, pas d’affirmations tranchées, plutôt une exploration de toutes les faces du sujet, d’où ne sortira pas une vérité mais un mûrissement propre au lecteur, à qui telle ou telle réflexion, un pas au-delà de sa pensée précédente, aura ouvert une piste. Anne-Laure Boch propose plusieurs thèmes où la vérité ne peut être que personnelle et relative : solitude ou sécurité ? compétition ou dépassement de soi gratuit ? choix d’une course comme compromis entre le désiré et le possible. La conclusion la plus évidente pour moi est que le plaisir ressenti, si on peut l’analyser chimiquement en considérant la sécrétion d’adrénaline et d’endorphine, est souvent une satisfaction de l’intellect causée par le dépassement des capacités attendues du corps. Mais je suis sûr que vous en tirerez d’autres. »

MarcoPolo85, www.babelio.com, le 2 juin 2015 :
« “En clair, on tient le coup en montagne parce qu’on décharge à haute dose ce qu’on appelle des ‘hormones de stress’, entre autres de l’adrénaline et des endorphines. Les effets cérébraux de ces hormones sont bien connus, notamment l’insensibilité à la douleur, l’exaltation, l’excitation psychomotrice. L’alpiniste s’apparente donc un peu à un toxicomane, agréablement drogué par ses propres sécrétions endogènes.” Un monde à part, celui de l’alpinisme. J’imagine ces cordées au petit matin, prêtes à bondir, prêtes à attaquer un Goliath de pierre, les yeux brillants tournés vers le titan. Des mains et des pieds qui vont sentir, toucher, harponner des colosses de granite, de schiste ou de calcaire, un mental de fer et des femmes et des hommes qui n’ont pas peur d’en découdre avec la montagne. Le vide est fait autour, une seule envie : monter là-haut, un plaisir collectif et une jouissance individuelle. Tous ces mots sont exprimés haut et fort par Anne-Laure Boch dans cette “Petite philosophie du voyage”. Elle a l’art de nous faire aimer ce sport singulier qui se joue dans un terrain de jeu entièrement naturel. Comme elle le dit, si la montagne évoque pour beaucoup le beau, chez l’alpiniste, on frôle la perfection, le “sublime”. »

Jaclaud, www.amazon.fr, le 4 décembre 2014 :
« Petit ouvrage mais très vrai ! Tout montagnard, même modeste, aura ressenti cette philosophie qui imprègne les grands espaces. Encore fallait-il avoir le talent pour l’écrire et le vécu de la montagne. »

Daniel Masse, www.masse-fr.com, août 2014 :
« Anne-Laure Boch s’est posé une question à laquelle doit répondre un jour ou l’autre tout alpiniste amateur : pourquoi ? Le professionnel, qu’il soit guide ou accompagnateur, a une réponse toute trouvée : pour gagner sa vie. Cette réponse suffit à la plupart des gens. Celui qui recherche les records, les plus hauts sommets, les voies les plus difficiles, les “premières”, a une autre motivation : il veut “laisser sa trace”, il veut que son nom reste dans les mémoires, dans les livres et dans les guides d’alpinisme. Mais c’est un autre débat, non abordé ici. L’auteur essaie plutôt de répondre à la question : pourquoi, diable, l’amateur, qui n’a aucun objectif financier et dont le nom ne passera certainement pas à la postérité comme étant associé à des ascensions spectaculaires, pourquoi cet amateur accepte-t-il de souffrir à la montée et à la descente, pourquoi accepte-t-il de risquer l’accident ? Pour la vue ? Ne pourrait-il contempler le même panorama en prenant le téléphérique ?
“Une passion,
un amour : voilà ce qu’est la montagne pour ceux qu’on gratifie du joli nom d’amateurs.” La typologie des amateurs : “majoritairement des urbains ayant dépassé la trentaine, bénéficiant d’un bon niveau d’éducation et exerçant un métier à responsabilités”.
L’auteur suggère que “le montagnard jouit d’une aura persistante, fondée sur une identité quasi mythique”. Serait-ce une raison ? Je ne le pense pas, pas plus que l’auteur : les générations actuelles ne savent plus très bien qui étaient Terray, Livanos, Rébuffat. Non, “le rapport à la nature indomptée, rétive à la ‘mise en boîte’ technoscientifique, est au centre de l’alpinisme”. “C’est en se confrontant à la nature que l’alpiniste apprend à connaître sa propre nature.” Je laisse le lecteur découvrir par lui-même les conclusions fort justes de l’auteur, qui aide à répondre à cette question fondamentale. »


JeeM, www.amazon.fr, le 22 avril 2013 :
« L’auteur décortique avec justesse, concision, émotion, humour parfois ce que nous ressentons, amateurs éclairés, à l’approche des sommets, sans jamais avoir réussi à l’écrire nous-mêmes. Indispensable à tous les passionnés de montagne. »

Nathalie Kermorvant, Le Télégramme n° 708, le 21 août 2011 :
« Chirurgien et philosophe, Anne-Laure Boch est aussi une alpiniste passionnée, qui a arpenté bien des arêtes et gravi de nombreux sommets. Se définissant comme amateur – au sens premier, qui aime – de montagne, elle s’interroge sur les raisons qui poussent les alpinistes à se confronter à un milieu qui reste hostile. Pourquoi monter au sommet alors qu’on peut se contenter du col ? Choisir la face nord, alors qu’une autre voie est plus facile ? Braver le danger, le froid, l’inconfort ? Entre le goût de l’effort physique, la solidarité d’une cordée, la confrontation avec une nature âpre ou encore l’envie de réaliser un exploit pour soi-même, l’alpinisme permet aussi d’échapper à notre monde moderne réglementé, sécurisé, aseptisé. Le long de la paroi, sur une arête étroite, dans un couloir et au sommet, l’instant devient excitant, généreux, voire spirituel. »

Guillaume Ceyrac, www.critiqueslibres.com, le 23 mai 2011 :
« Anne-Laure Boch est neurochirurgien et docteur en philosophie. Dès que son emploi du temps le lui permet, elle part en montagne pour grimper. Dans ce petit livre, elle délivre simplement et très honnêtement sa vision de la complexe quête qui anime ceux qui ressentent le besoin de pratiquer ce sport.
Ici, pas de chapitres ni de plan détaillé pour être sûr de ne rien oublier dans la longue liste des raisons qui poussent à partir en montagne. Pourtant, tous les thèmes relatifs à l’alpinisme sont bien là et s’enchaînent avec une logique et une fluidité déconcertantes : engagement, peur, risque, solitude, inutilité, amitié, plaisir, dépassement de soi, importance du psychisme, accomplissement, douleur, etc. Il s’agit d’un véritable portrait psychosociologique de l’alpiniste, dressé en 90 pages.
Ce qui tourne très vite à l’incroyable pour le lecteur habitué du genre, c’est de constater que l’auteur n’emploie pas les classiques allégories et autres métaphores si souvent et si facilement employées par ceux qui écrivent sur ce sujet. Quelle prouesse ! Ces poncifs – qui ont tant vécu – sont ici remplacés par une plume délicate et franche qui va droit au cœur de l’alpiniste amateur en le mettant parfois véritablement à nu. On apprécie également le souci qu’a eu Anne-Laure Boch de ne pas s’épancher et d’aller à l’essentiel, sans aucune prétention et sans artifices de style. Chaque phrase tombe donc sous le sens et permet même parfois au lecteur-grimpeur de mettre pour la première fois des mots sur des mobiles et des sentiments très profonds. Je n’avais encore jamais lu tant de choses aussi exactement formulées au sujet de ce qui est ma passion depuis des années.
De tous les livres SUR la montagne (à ne pas confondre avec les livres DE montagne, qui racontent des histoires de montagne),
L’Euphorie des cimes est assurément celui qui, à mes yeux, vise le plus juste. Un petit bouquin essentiel que se doit de posséder tout amoureux de la montagne afin de pouvoir le relire souvent. »

Un internaute, www.fnac.com, le 16 décembre 2010 :
« Rare de trouver un texte qui parle à tout le monde, amateur comme professionnel, un livre trait d’union par une amatrice éclairée. »

Jean-Jacques Jezegou, www.amazon.fr, le 27 août 2010 :
« Analyse philosophique de la pratique alpine, qui peut ouvrir la porte à une réflexion introspective ou en groupe sur “pourquoi on monte là-haut et pourquoi on continue à y monter ?” avec une réponse différente de “parce que la montagne est là !” Se lit très bien. »

Roger Laurent, Ouverture n° 81, juin 2010 :
« Dans un style qui fourmille de textures, de sensations, où l’emploi du présent vient encore ajouter une impression d’immédiateté, de saisie d’une action en mouvement, Anne-Laure Boch, dès les premières pages, met le lecteur dans l’ambiance caractéristique de ces départs pour une grande course en montagne, dans la nuit, le froid, la solitude, à cette heure critique où le courage hésite, où l’envie d’affronter les éléments extérieurs vacille. “Mal réveillé et pas lavé, le cœur au bord des lèvres, frissonnant dans la nuit froide”, l’alpiniste scrute le ciel, y cherchant quelque “nuage menaçant, excuse à une retraite qu’il n’est pas loin de désirer secrètement”.
Ensuite, il est trop tard pour songer suspendre sa lecture, on est emporté dans une autre dimension, par une petite musique, une sensibilité contenue qui affleure à chaque ligne, qui ouvre les portes d’un monde où “l’homme à l’âme terne, rassasié de bien-être et de sécurité peut se sentir à nouveau exister”, vers ce refuge des consciences libres qui ne disent oui qu’à ce qu’elles ont choisi, comme l’écrit Florence Balique.
Un monde effrayant et fascinant que l’alpiniste, avide de découverte et de liberté, regarde avec effroi et convoitise, un monde qu’il va tenter d’apprivoiser, bardé d’humilité farouche et d’acier dérisoire… Des consciences qui disent toujours “oui” à des défis, à des efforts, à des tempêtes, bref, toujours “oui” à une passion, à ce qu’Anne-Laure Boch appelle un “amour”.
Anne-Laure Boch parle avec élégance et retenue de cette passion de la montagne qu’elle qualifie d’étrange. Comment justifier rationnellement, demande-t-elle, “l’attirance qu’une poignée d’individus ressentent pour les plus hauts sommets” ? La passion n’est-elle pas cette violente affection de l’esprit qui entraîne la perte du contrôle de soi ? Que demande-t-on, en effet, à une passion ? Mais qu’elle nous ravisse, qu’elle nous ravage, qu’elle nous sublime. C’est ce qu’Anne-Laure Boch exprime lorsqu’elle évoque la joie intense que procure une course réussie, une joie qui “illumine les âmes d’un rayon très pur”, qui gomme d’un coup la fatigue et les angoisses d’une longue journée “commencée dans la noirceur de la nuit”. Et qui nourrit la promesse d’une prochaine course où l’alpiniste saura, une fois de plus, dépasser l’homme. Qu’elles sont belles ces heures lumineuses après l’effort ! Ce sont celles qui suggèrent que la vie, la “vraie” vie, réside peut-être là, dans cette quête de miettes d’éternité, dans cette coalescence des émotions…
Dans un monde qui banalise et célèbre l’égoïsme et la frime, cette passion de la montagne est aussi celle de la beauté, cette “virginale beauté”, cette “verticale beauté” chère à Michel Serres. Le philosophe, alpiniste amateur lui aussi, distingue deux sortes de voyages : l’ordinaire qui va à la rencontre des hommes ; l’autre, que l’on a prétendu inutile, qui va vers la beauté, la beauté silencieuse, la beauté immaculée. Pour Anne-Laure Boch, la sensation qui prédomine chez l’alpiniste n’est pas celle du beau, mais celle du sublime, ce “mélange d’admiration et d’horreur, de joies et d’angoisses, d’exaltation et de crainte”.
L’Euphorie des cimes est un hymne vibrant à l’alpinisme qui ne peut laisser le lecteur indemne. Que dit ce texte d’une densité extrême aux amateurs de pentes neigeuses, de sommets et de parois rocheuses ? Il leur dit que la montagne ne génère pas d’elle-même des sensations existentielles qualitatives. Il leur dit qu’il est vain d’y chercher des sentiments intimes, que ceux-ci se manifestent d’eux-mêmes mais seulement chez l’individu apte à les découvrir. Anne-Laure Boch le montre à toutes les pages : la montagne favorise une certaine réflexion sur soi, mais elle ne révèle en chaque personne qui sait l’approcher, que ce qui s’y trouve déjà.
“Tout rude qu’il soit, l’alpinisme est un luxe, écrit-elle. Il est le pendant libre de notre monde réglementé, sécurisé, enrégimenté. Le pendant spirituel de notre monde matérialiste. Le pendant généreux de notre monde utilitariste. Le pendant excitant de notre monde ennuyeux.”
Nous sommes bien dans le refuge des consciences libres qui ne disent oui qu’à ce qu’elles ont choisi. »


Thomas Huguerre, ligne2vie.fr, le 10 septembre 2009 :
« À travers les quelques pages d’un livre qui se lit facilement et rapidement, Anne-Laure Boch, chirurgien de son état, mais également philosophe et surtout alpiniste à certaines réalisations marquantes, nous emmène sur un chemin moins dangereux mais tout aussi ardu, celui de la réflexion, en nous posant la question pourtant simple “Pourquoi grimpons-nous ?” Question simple en apparence, mais qui n’a jamais trouvé une autre réponse que “Bah, j’aime bien…” !
En revenant sur les qualités essentielles d’un alpiniste, les réelles et celles perçues par le commun des mortels et en comparant cette activité avec celle de l’escalade et surtout de la randonnée, elle propose un ensemble d’éléments de réponse, dans lesquels vous serez libre de piocher pour composer ou vous rapprocher de votre propre vision de la montagne.
L’Euphorie des cimes nous éclaire ainsi un peu plus sur ce qui nous pousse réellement à chausser les crampons et à sortir dans le froid en quittant la chaude et sécurisante atmosphère du refuge… Il est cependant dommage que l’euphorie du titre, si prometteur et si proche de ce que je dois probablement rechercher personnellement, ne se retrouve pas autant dans le texte. Mais comment trouver sur du papier ce qu’on ne trouve qu’à partir de l’endroit où les arbres cessent d’exister ? »

Un lecteur, www.climb2climb.be, le 24 août 2009 :
« Dès les premières lignes, on se reconnaît. Les sensations et l’ambiance décrites sont si proches de nos propres expériences que l’on ne peut pas rester indifférent devant cet ouvrage. Avec seulement 89 pages, le livre se distingue des autres du même genre par sa proximité avec le lecteur. Nous sommes loin des récits d’actes héroïques dans l’Himalaya aux antipodes d’une pratique normale de l’alpinisme. Dans L’Euphorie des cimes, Anne-Laure Boch se pose LES questions que tout alpiniste qui se respecte se pose naturellement. Elle soulève également des paradoxes de cette pratique ancestrale. Bref, 89 pages qui valent vraiment la peine ! »

Gérard de Couyssy, Paris-Chamonix, la revue du Club alpin français, mars 2009 :
« Remercions notre camarade d’avoir, dans ce petit livre élégamment rédigé, éclairé notre passion pour le monde vertical et exprimé, tant à l’usage de néophytes que de vieux routiers, les constituants de cette activité alpine si essentielle pour la plupart d’entre nous. »

Damien Bouvy, lecteur, le 23 février 2009 :
« Je me permets de vous écrire pour vous remercier de l’écriture de L’Euphorie des cimes dont je viens de terminer la lecture. Alpiniste amateur (beaucoup plus amateur que vous quand même) et philosophe de formation, j’ai trouvé dans votre propos une formulation éminemment précise d’intuitions ressenties au cours de mes différentes ascensions alpines (le sublime kantien, etc.). La lecture de votre livre était une véritable source de satisfaction qui, avec ce regard philosophique particulier, en fait une exception appréciable parmi les autres récits sur la montagne. »

Frédéric Marat, lecteur, le 23 février 2009 :
« Je m’excuse par avance de vous importuner, mais la tentation est décidément trop forte de vouloir vous remercier pour avoir replacé à leur juste place les alpinistes “amateurs” que nous sommes dans votre livre. Bien entendu, je l’ai dévoré d’une traite, en m’y retrouvant pas à pas (y compris dans la description des passages sur les arêtes de Rochefort !). Le décryptage de nos motivations y est édifiant tellement il sonne juste. Je ne connaissais jusque-là que Berhault qui défendait bec et ongles ce statut d’“amateur” avec toute la beauté et pureté associées à notre quête de sommets et de wilderness. Je peux désormais vous ajouter à cette liste. Je ne ferai pas plus long… si, juste pour vous féliciter aussi pour la finesse et la légèreté de votre écriture. Bravo ! Longue route à vous ! »

Forum de www.camptocamp.org, le 4 janvier 2009 :
« Je ne saurais trop conseiller de lire L’Euphorie des cimes, cet excellent petit essai philosophique d’Anne-Laure Boch paru aux éditions Transboréal. Elle y aborde l’alpinisme sous différents angles (sociologique, philosophique, psychologique…) avec simplicité, humilité, humanité. Pourquoi lire ce petit bouquin ? Pour plusieurs raisons : ça parle de montagne, c’est extrêmement bien écrit, c’est un petit livre réconciliant les différentes pratiques, très “apaisant”, chaque alpiniste amateur devrait s’y reconnaître, c’est court, c’est moins cher qu’un ciné… que demander de plus ?
P.-S. : À titre personnel, je me demande comment l’auteur (la petite quarantaine, chirurgien aux Hôpitaux de Paris, docteur en philosophie) trouve encore le temps de nous pondre ce petit bijou, d’encadrer dans son club et de parcourir les montagnes d’Europe et d’ailleurs… Les journées de certaines personnes feraient-elles plus de vingt-quatre heures ? »


Jean-Michel Ulmann, www.impactmedecine.com, le 23 décembre 2008 :
« Anne-Laure Boch (42 ans), neurochirurgienne (Pitié-Salpétrière), docteur en philosophie, est, en outre, une alpiniste amateur passionnée. Quand le sale temps lui interdit les sorties, elle trouve refuge dans l’écriture. Sous-titré “Petites considérations sur la montagne et le dépassement de soi”, cet essai répond avec finesse et sincérité à la fameuse interrogation : “Pourquoi aller au sommet ?” À cette question, l’alpiniste anglais George Mallory (1886-1924) répondait sans détour : “Parce qu’il est là.” La réponse d’Anne-Laure Boch est plus belle et rejoint la littérature – “Une passion, un amour : voilà ce qu’est la montagne pour ceux qu’on gratifie du joli nom d’amateurs.” Ce livre est une forme de déclaration d’amour doublée d’une analyse de cette passion. Le médecin et l’alpiniste s’y retrouvent. Mais cette Euphorie des cimes offre avant tout des pages superbes, sans ostentation, ni grandiloquence, sur la montagne et les sentiments qui animent l’auteur confronté au grand vide. On la suit quand elle montre que le dépassement de soi n’est autre qu’une façon de rencontrer les autres, le monde et d’être en paix avec soi-même. »

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