Collection « Petite philosophie du voyage »

  • Euphorie des cimes (L’)
  • Murmure des dunes (Le)
  • Ivresse de la marche (L’)
  • Cantique de l’ours (Le)
  • Goût de la politesse (Le)
  • Poésie du rail (La)
  • Bonheurs de l’aquarelle (Les)
  • Esprit du geste (L’)
  • Caresse de l’onde (La)
  • Secret des pierres (Le)
  • Enchantement de la rivière (L’)
  • Appel de la route (L’)
  • Écriture de l’ailleurs (L’)
  • Rythme de l’âne (Le)
  • Magie des grimoires (La)
  • Parfum des îles (Le)
  • Soif d’images (La)
  • Chant des voiles (Le)
  • Vertu des steppes (La)
  • Tao du vélo (Le)
  • Âme de la chanson (L’)
  • Sérénité de l’éveil (La)
  • Arcanes du métro (Les)
  • Liberté du centaure (La)
  • Voyage en famille (Le)
  • Sortilèges de l’opéra (Les)
  • Vertiges de la forêt (Les)
  • Instinct de la glisse (L’)
  • Charme des musées (Le)
  • Quête du naturaliste (La)
  • Triomphe du saltimbanque (Le)
  • Temps du voyage (Le)
  • Écho des bistrots (L’)
  • Religion du jazz (La)
  • Audaces du tango (Les)
  • Vie en cabane (La)
  • Grâce de l’escalade (La)
  • Simplicité du kayak (La)
  • Mystères du vin (Les)
  • Promesse de l’envol (La)
  • Prodige de l’amitié (Le)
  • Défis de la course (Les)
  • Force du silence (La)
  • Mémoire de la Terre (La)
  • Attrait des gouffres (L’)
  • Voyage immobile (Le)
  • Vie à la campagne (La)
  • Tentation du jardin (La)
  • Extase du plongeur (L’)
  • Fièvre des volcans (La)
  • Tour du monde (Le)
  • Facéties du stop (Les)
  • L’Engagement humanitaire
  • Art de la trace (L’)
  • Hymne aux oiseaux (L’)
  • Légèreté du parapente (La)
  • Frisson de la moto (Le)
  • Ronde des phares (La)
  • Voyage dans l’espace (Le)
  • Fureur de survivre (La)
  • Prouesses de l’apnée (Les)
  • Frénésie du windsurf (La)
  • Malices du fil (Les)
Couverture

La Vie à la campagne, Petite défense des clochers, des vaches et des potagers
Philippe Lutz




La campagne occupe une place complexe dans l’imaginaire et l’histoire de notre pays. Elle n’est pas très tendance, mais on la célèbre comme l’incarnation de la France éternelle. Elle voit disparaître les paysans, mais attire les citadins qui rêvent d’un retour à la terre. Les villages ont été délaissés, mais leurs habitants en sont fiers comme les coqs qui surmontent les clochers de leurs églises.
Qu’en est-il alors, vu de l’intérieur ? La mutation de nos campagnes est-elle aussi importante qu’on le prétend ? Quelle est la vie de ceux qui ont choisi de rester au village ou de venir y habiter ? Qu’apporte de spécifique la vie rurale ? Avant tout, du calme et de l’espace, la compagnie des vaches et le plaisir de faire son potager. Elle offre aussi un lien privilégié avec les saisons, une relation plus forte aux fêtes et aux coutumes. Et, même si l’on peut craindre d’y perdre l’anonymat de la ville, elle est un champ protecteur.
Le village pourrait-il alors constituer un idéal de communauté humaine ? Est-il un modèle éternel, avec sa trilogie clocher (église), mairie/monument aux morts (nation) et champs (travail), au fondement de la société indo-européenne chère à Dumézil, ou est-il condamné à disparaître ? Face au déclin de la vie communautaire et à la toute-puissance de la ville, que seront demain nos 30 000 villages ? Les initiatives locales – incitations financières à l’installation, projets participatifs, nouveaux modes de gouvernance –, les technologies et les aspirations contemporaines – Internet, évolution de la place dévolue au travail dans nos vies – et la facilité des déplacements augurent-elles d’un retour du lien social et d’un avenir plus riant pour l’Aveyronnais qui devenait bistrotier à la capitale ou pour le Vosgien qui, depuis ses crêtes, lorgnait la riche plaine d’Alsace ?
Si le bonheur n’est plus nécessairement dans le pré, il est peut-être malgré tout au plus près du pré…

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