Collection « Nature nomade »

  • Je m’appelle Koja
  • Le Chemin des plantes
  • Adieu Goulsary
  • Avec les ours
  • Bergère
  • Initiation (L’)
  • Un hiver de coyote
Couverture

Gemlyr31, www.babelio.com, le 2 décembre 2019 :
Sagesse de l’herbe est un petit bijou de lecture. Une ode à la nature, à la beauté. Anne Le Maître en inextinguible émerveillée nous invite sur les chemins du vivant et tout naturellement l’ordinaire devient soudain extraordinaire par la seule attention du regard. Par la nature, on chemine, tranquille, avec elle au gré des saisons. Le miracle est permanent : un tapis de jonquilles, un petit renard qui fait des sauts de carpe et une bergeronnette. De temps en temps, afin d’éclairer un peu plus notre cheminement, l’auteure nous accorde une petite pause philosophique pour se prêter à la réflexion, elle évoque alors les grands anciens, ses maîtres : Socrate, Pascal, Baudelaire, Etty Hillesum et bien d’autres. De cette petite promenade champêtre du corps et de l’esprit on en revient à la fois paisible et éthéré bien loin de l’agitation et des soubresauts du monde. Â»

Tania, textespretextes.blogspirit.com, le 6 juin 2019 :
Sagesse de l’herbe, Quatre leçons reçues des chemins : Anne Le Maître, rencontrée dans la blogosphère où elle partage deux passions, l’aquarelle et l’écriture poétique, offre sous ce titre à cheminer avec elle. “D’aussi loin que remontent mes souvenirs, il y a les prés, les forêts et les chemins qui les sillonnent, et le temps suspendu de la promenade.”
Ce livre allie délicieusement la balade et la réflexion, l’observation et l’amour de la vie. Quand Anne Le Maître se met en route, elle emporte une carte, une gourde, parfois quelques pinceaux – “Un sac, pour les trouvailles. Un carnet, pour les mots.” Elle marche, elle regarde, elle songe : “Chaque fois que sonne l’heure des mots, chaque fois me reviennent, plus fort que tout, ces leçons apprises des chemins. Cette sagesse à hauteur de brin d’herbe. Je crois que je n’en ai pas d’autre.”
Elle nous emmène à la rencontre des jonquilles dans les bois de Pâques, dans la lumière d’un matin de printemps ; un jour d’été, à la cueillette des mûres avec une enfant. Pour mesurer le monde, “la seule aune” du corps : “Ce qui compte c’est le pas, le souffle et le nombre de battements de cœur qui me séparent du but.” Au passage, l’enseignante de Dijon rappelle une définition, une étymologie, une citation. La science et la lecture sont ses compagnes discrètes et sûres.
“Il a suffi de trois pas hors de chez moi pour que je rejoigne d’autres intentions, d’autres rythmes, d’autres temporalités, plus mystérieux.” Échapper au temps des machines – celles du travail, celles que nous laissons envahir notre vie – et “renouer, si peu que ce soit, avec les cycles naturels”. Anne Le Maître fait un bel éloge des saisons : “J’aime à la folie cette ronde des saisons propre à nos latitudes tempérées, qui fait passer des collines du brun au vert puis à l’or poussiéreux des moissons.”
S’ouvrir à la beauté du monde, sans angélisme ni naïveté. La laideur, la nature blessée, le paysage défiguré existent – “Mais comprenez ceci : je n’ai pas ignoré la porcherie derrière l’églantine. J’ai vu l’églantine devant la porcherie. J’ai vu le vallon tout autour de l’antenne, et le bleu incroyable d’un champ d’orge empoisonné qu’on aurait pourtant dit pétri de ciel pur. J’ai vu. Je me suis efforcée de voir. C’est un effort constant, une vraie discipline.”
En résonance, des écrivains, des jardiniers, des poètes, la Bible, des peintres – des porteurs d’espérance. Ils s’invitent, quand elle découvre un lieu, un paysage – quelques dessins à l’encre noire à l’appui –, quand elle admire, quand elle contemple. Il en faut, de l’espérance, pour accompagner quelqu’un dans un service d’oncologie, pour affronter jour après jour l’érosion effrénée du monde par l’homme.
Anne Le Maître sait raconter la magie des rencontres avec une fleur, un oiseau, un arbre, un animal sauvage. Elle aime les appeler par leur nom, les identifier pour reconnaître ces “autres” que sont nos compagnons dans la sphère du vivant. “Il y a là une forme de politesse faite au monde. [?] Apprenons à nommer. Prenons cette peine. L’émerveillement ou l’inquiétude : tout plutôt que l’indifférence, cette mort lente du cœur.”
Même dans sa cour où elle bataille contre les herbes indésirables, la conteuse a de quoi penser, comme Hubert Reeves à la rencontre des fleurs sauvages, devant l’infiniment petit, la vie en abondance. Qu’est-ce que le sauvage, au fond ? “La friche, proclame Gilles Clément, qui a beaucoup réfléchi au rapport entre espaces sauvages et terres cultivées, la friche est le territoire de la liberté et de la créativité.”
J’ai rencontré Anne Le Maître à La Hulpe, où elle participait avec ses aquarelles lumineuses à un parcours d’artistes. Le soleil nous a permis de faire connaissance dans le jardin de l’Académie de musique, en compagnie d’un chat malicieux. J’en ai rapporté ce précieux petit livre de sagesse à garder près de soi pour le rouvrir souvent. Merci, Anne.
Dans la “petite bibliographie subjective” qu’elle ajoute à la fin de
Sagesse de l’herbe, des “voyageurs immobiles”, des “scientifiques contemplatifs”, de “grands arpenteurs”, des “maîtres spirituels”, des “aventuriers du minuscule”. Précieuses listes où je retrouve des livres aimés et d’autres à découvrir. Anne Le Maître, “terrienne”, est entrée dans cette famille d’écrivains avec Sagesse de l’herbe, un livre à offrir et à s’offrir. Â»

Pays de Bourgogne n° 255, 4e trimestre 2018 :
? Beaucoup de gens randonnent en parcourant de nombreux kilomètres dans la nature qu’ils admirent? souvent en passant ! Et au retour, le soir, on est content d’avoir fait de l’exercice et l’on passe à autre chose. Pour Anne Le Maître, toute marche se continue par un moment de réflexion et d’écriture, voire de dessin. Elle s’identifie à l’herbe des chemins, à la fleur des sous-bois, au vent ; elle va à la rencontre des animaux de la forêt et faire la connaissance d’un autre monde, où l’humain ne compte pour rien. Elle s’émerveille de l’éclat de la nature, médite sur le passage du temps, parce qu’un chemin est aussi un cheminement intérieur. On ne peut que recommander Sagesse de l’herbe à ceux qui aiment marcher dans la nature et qui aiment les chemins et l’herbe qui en tapisse les bas-côtés. Â»

Macile Hubert, www.babelio.com, le 22 octobre 2018 :
? Un petit livre plein de sagesse et de poésie, avec une écriture accordée à la beauté du regard qu’Anne le Maître pose autour d’elle. Il vous invitera peut-être à reprendre les chemins de nos campagnes? Et la photo (prise par l’auteur), en couverture du livre, est si belle? Sans oublier la bibliographie, à la fin, passionnante parce que “subjective”, comme elle le précise. Quand le cœur y est? Bref, c’est un petit joyau qui, selon moi, mérite toutes ses étoiles. Â»

Nathalie Glorion, www.lespassionsdechinouk.com, le 5 octobre 2018 :
? Voilà un petit livre délicieux qui ravira les amoureux de la nature et de la marche. En quatre leçons : au présent, rencontre, proximité, émerveillement Anne nous livre ses pensées, réflexions et anecdotes personnelles sur la nature et le monde qui l’entoure. Des pensées qui lui viennent, la plupart du temps en cheminant au fil des saisons lors de grandes randonnées ou de petites balades. Faire attention à l’instant présent, aux petites choses qui nous entourent, Anne aime marcher, écouter la nature, laisser ses pensées vagabonder. L’écriture de l’auteur est magnifique, poétique.
Un petit livre à mettre dans la poche de son sac à dos et à lire, pendant une pause, assise dans l’herbe.
Sagesse de l’herbe est un éloge de la lenteur. Une invitation aux plaisirs simples de la promenade, de la contemplation et de la méditation. Le petit livre est agrémenté de jolis dessins noir et blanc de l’auteur.
À la fin, Anne nous propose une petite bibliographie subjective d’environ vingt-cinq titres. J’adore ça surtout quand je vois que quatre des cinq premiers ouvrages cités sont des livres que j’ai beaucoup aimés :
Walden de Thoreau, Une année à la campagne de Sue Hubbel, Winter de Rick Bass, Carnet du grand chemin de Julien Gracq, Indian Creek de Pete Fromm. Excepté le Gracq qui est dans ma PAL, les quatre autres sont des livres/auteur que j’adore (je ne vous refais pas mon pitch sur Pete Fromm promis). Elle cite aussi des ouvrages de Barbara Kingsolver, Nicolas Bouvier, Stevenson, Gerald Durrell, Annie Dillard avec son Pèlerinage à Tinker Creek (que je dois lire pour un challenge nature writing), François Cheng? Â»

Élise Amiot, libraire, Raconte-moi la Terre :
? Chemins de terre qu’elle arpente sur les quatre saisons ; chemin spirituel où elle va puiser pour mieux dire son lien charnel avec la nature ; chemin de la pensée où la poétesse se fait philosophe et nous rappelle la sagesse du plus petit des brins d’herbe face à la folie des hommes. Anne Le Maître nous parle de tous ses chemins, et elle en parle divinement. Â»

Mayalen Gauthier, Le Bien public, le 11 septembre 2019 :
? Quand Anne Le Maître part sur les chemins, c’est à pied. Cette enseignante à Dijon allie depuis longtemps son amour de la randonnée à celui de l’aquarelle pour en faire des recueils de voyage très originaux. Cette fois, elle s’est inspirée de la sagesse de l’herbe pour livrer un petit opus, à mi-chemin entre réflexions existentielles et philosophie. L’observation aiguë de la nature lui fournit non seulement des pensées, mais également des brassées de mots délicats, parfois durs, toujours méticuleusement choisis. En quelques pages, on laisse tomber la carapace citadine, on se souvient de l’odeur des prés, de l’humus des forêts, on sent la brûlure du soleil et la caresse du vent : reconnexion immédiate avec la nature, source de vie. Â»

Étienne Hurault, Passion Rando n° 48, juillet-septembre 2018 :
? Songeuse mais pas naïve, vagabonde mais toujours juste, frivole mais sensée, Anne Le Maître tire quatre leçons des chemins parcourus depuis l’enfance. Prendre conscience de notre appartenance à la nature, s’émerveiller de son “anarchie” – à nos yeux – bienheureuse, se montrer humble face aux êtres qui la composent et savourer l’instant présent. Sage décision que d’avoir couché sur le papier ce plaidoyer enlevé pour le respect du vivant. Â»

Panorama n° 553, juillet-août 2018 :
? Les promeneurs du dimanche et les randonneurs le savent : marcher, ce n’est pas fuir le réel, mais plutôt s’y blottir, s’y enrober, s’y frotter, pieds parfois éreintés, tous sens dehors. Regard lavé, oreille dressée, papilles impatientes du modeste pique-nique du midi, tout peut s’avérer source d’émerveillement. Écrivain et peintre, Anne Le Maître nous convie dans une langue poétique, références littéraires à l’appui, à nous enraciner dans l’ici et le maintenant d’une nature s’offrant à la contemplation. Accueillir l’ordinaire avant de rechercher l’exceptionnel, n’est-ce pas la promesse d’une joie qui ne déçoit pas ? Â»

Didier Cornaille, Vents du Morvan, le 22 juin 2018 :
? “Ah, si j’avais un papier et un crayon?” Je la noterais bien, cette idée qui me vient à l’esprit pendant que je marche au fond des bois? Seulement, voilà, je n’ai ni crayon ni mémoire suffisante pour retenir la belle pensée qui s’envole comme hirondelle à l’automne? Sauf pour Anne Le Maître qui possède ce don rare d’avoir suffisamment de suite dans les idées pour que ses pensées se suivent, s’enchaînent et fleurissent au fil de ses randonnées. Or, sitôt que ses fonctions le lui permettent, Anne n’a qu’une idée en tête : aller se perdre au fond de chemins toujours plus lointains !
Enseignante à Dijon, professeur de dessin, illustratrice, elle trouve encore le temps, au retour de ses marches lointaines, de s’adonner aux plaisirs de l’écriture. Le résultat est étonnant. Son dernier ouvrage, joliment titré
Sagesse de l’herbe, paru en février dernier aux éditions Transboréal, est à prescrire impérativement à tous ceux que tentent les chemins et l’herbe qui en tapisse les bas-côtés ! Une réflexion aussi fluide et limpide qu’une journée de marche. À se demander pourquoi on n’y avait pas pensé plus tôt ! Anne l’a fait pour nous. On ne peut que l’en remercier en même temps qu’on s’impatiente déjà de découvrir ce qui, à l’évidence, devra bien suivre un jour ou l’autre ! Â»

Michel Jupille, libraire, le 12 mai 2018 :
? Curiosité, observation, émerveillement : des qualités spontanées chez l’enfant devant les petites choses simples de la vie, de la nature que l’adulte perd peu à peu s’il ne prend pas le temps de cheminer. Â»

Éric Gérome, lecteur, le 21 mars 2018 :
? Je ne peux pas attendre jusqu’à notre prochaine rencontre pour te remercier d’avoir écrit ce très beau livre, que je viens de terminer la larme à l’œil. On est loin du carnet de voyage ou de la rêverie, c’est autre chose, c’est un livre de tripes. Et il est rare que les tripes soient poètes. Ne change rien. Â»

L’Amour des livres n° 142, mars 2018 :
? Refuge autant qu’évasion, la marche permet d’arpenter la planète et la vie le nez au vent, prenant la liberté de ralentir quand le besoin se fait ressentir. S’émerveiller de l’éclat de la nature et méditer sur le passage du temps, déchiffrer des siècles d’histoire dans un paysage ou faire la rencontre improbable d’un chevreuil ou d’une girafe? Un plaidoyer pour le respect du vivant, qui invite à la contemplation et au lâcher-prise ? Â»

Emmanuel Delorme, enseignant, le 14 février 2018 :
? J’ai terminé il y a quelques minutes Sagesse de l’herbe, que j’ai beaucoup, beaucoup aimé. C’est un livre de sagesse, ça oui, de savoirs aussi, plein de sensibilité encore. Pour qui tente de reprendre un peu la main sur sa personne, essaie d’exister autrement que selon les injonctions qu’on nous adresse ou, pire encore, qu’on s’impose à soi-même, Sagesse de l’herbe vient à point nommé. J’ai souvent eu aussi l’impression de me trouver en compagnie de Jean-Claude Ameisen (je ne garantis pas l’orthographe du nom) et de Colette (page 125 on y est de plain-pied!), et cela a contribué également à mes plaisir et intérêt de lecteur (même davantage parce que, par exemple, je ne peux pas écouter Ameisen à la radio : tout ce qu’il dit étant sujet à réflexion, très vite je suis complètement perdu. Au contraire, Sagesse de l’herbe se laisse suivre et le lecteur peut en profiter : c’est vraiment plein d’enseignements ! Â»

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