Collection « Nature nomade »

  • Je m’appelle Koja
  • Le Chemin des plantes
  • Adieu Goulsary
  • Avec les ours
  • Bergère
  • Initiation (L’)
  • Un hiver de coyote
Couverture

Noëlle Bréham, ? Les p’tits bateaux Â» sur France Inter, le 30 janvier 2022 :
? Marjorie Devoucoux, la réalisatrice des “Petits bateaux” ce soir, a flashé pour le livre de Florence Debove, Bergère, édité chez Transboréal, et je dois dire que j’ai partagé son enthousiasme. C’est un récit, une jeune femme nous parle de son métier de bergère tout simplement, sauf que ce métier, comme beaucoup d’autres d’ailleurs, n’est pas simple. Elle part seule, enfin, seule humaine, de juin à octobre dans la montagne avec un troupeau de brebis, deux chiennes patou plus sa chienne à elle. Au départ, un hélicoptère livre là-haut beaucoup de choses : matériel, nourriture. Ensuite elle se débrouillera. Sa cabane n’est pas vraiment une rustique et jolie construction de rondins embaumant le feu de bois, c’est un abri de ciment suintant l’humidité, inchauffable, sans réserve de bois sec mais avec une jolie réserve de champignons en tout genre. Rassurez-vous, ça s’améliore au fil des pages. Quant au métier lui-même, il est passionnant : mener les brebis sur les bons herbages, au bon moment, les guider, les soigner, les protéger, les connaître, se soigner soi-même, marcher sous la pluie, marcher la nuit, marcher au bord du vide, prendre les bonnes décisions en un quart de seconde, apprendre de ses erreurs, apprendre de ses réussites, apprendre des autres, apprendre. Devant l’éleveur qui l’embauche, elle évite de dire des mots doux à sa chienne parce que, je la cite : “Je suppose qu’ils veulent une bergère résistante et, dans l’imaginaire collectif, il faut être rude pour être solide. Je ne suis pas d’accord avec cette idée.” Effectivement, on voit tout au long du récit qu’elle est extrêmement courageuse et tendre. Bergère de Florence Debove est édité chez Transboréal. Â»

Jean-Pierre Valentin, Facebook, le 5 novembre 2021 :
? Je viens de refermer Bergère, le premier opus de la nouvelle collection “Nature nomade” des éditions Transboréal. Un livre dévoré en moins de deux, un texte riche agrémenté de quelques jolis dessins. Florence est bergère ; le temps de l’estive elle garde un troupeau de brebis dans les Pyrénées, quelque part entre deux montagnes, en surplomb d’un lac turquoise. Elle vit dans une yourte, entourée de son troupeau, de sa chienne de conduite, d’un chat et deux patous. L’écriture est belle, limpide, indolente parfois mais aussi nerveuse quand l’ours bouscule ses animaux? Florence conte le ruisseau qui rigole, le soleil qui tape, le bonheur d’une solitude occupée à partager le temps des brebis et du peuple de l’herbe. La bergère évoque aussi l’incertitude précipitée par le brouillard, ces brumes si tenaces qui enveloppent les hauteurs, les sons qui ne ricochent plus, la vue réduite, la crainte de la prédation, et les pluies sempiternelles. Son livre est beau, vrai d’un voisinage prolixe avec les plantes et les bêtes, loin du brouhaha des hommes, d’une société en surchauffe. Un ouvrage que je recommande, aux amis bergers, éleveurs, paysans, et à tous les autres. L’emmontagnée c’est pour bientôt ! Â»

Nathalie Glorion, www.lespassionsdechinouk.com, le 5 juillet 2021 :
? Voilà un petit livre que j’ai littéralement dévoré, car j’ai trouvé le récit que nous propose Florence Debove sur son expérience de bergère tout simplement passionnant.
Le temps d’un été, elle nous raconte sa passion pour ses chèvres qu’elle connaît bien et aime retrouver d’un été à l’autre. Elle nous partage son quotidien dans les alpages pyrénéens, les bons côtés, mais aussi les inconvénients que ce style de vie peut engendrer, la complicité qu’elle a avec Noké sa chienne, sa peur du loup, ainsi que son expérience de ce métier en tant que femme. Prendre le temps d’apprécier la nature, le temps qui passe, la solitude, dessiner, écrire. Mais aussi apprécier les petits moments où ses proches lui rendent visite, où elle descend à la ville pour se ravitailler et choisir de nouvelles lectures.
L’écriture de Florence Debove est très agréable à lire, et l’on ressent parfaitement sa passion dans ses mots. Pendant toute ma lecture, j’étais en estive avec elle. J’ai eu froid, au début, dans sa vieille cabane mal isolée ; j’ai eu moi aussi peur du loup, même si cet animal me fascine, et, surtout j’ai apprécié le sublime paysage dans lequel elle vit pendant l’été.
Ce chouette récit pastoral m’a encore plus donné envie de vivre cette expérience. Alors, si vous avez envie d’air frais, de grands espaces, de calme et de solitude, n’hésitez pas à lire
Bergère, dépaysement garanti. Â»

Stéphane Dugast, Embarquements n° 2, juillet 2021 :
? Le temps d’une estive au cœur des Pyrénées, Florence, la trentaine pétillante, veille seule sur son troupeau de brebis. Une vie au grand air avec pour foyer une yourte, sans eau courante, ni électricité. Trois mois pour également narrer la montagne, l’isolement, les orages, l’ours et une vie très nature. Â»

Annabelle Wurbel, La Mauvaise Herbe n° 149, juin 2021 :
? Florence est bergère dans les Pyrénées. Elle nous raconte avec simplicité mais beaucoup de sincérité ses journées seule sur son alpage. Elle nous embarque dans ses questionnements, ses émotions, sa solitude, son travail, à la rencontre de cet univers grandiose qu’est la montagne. Ses joies, ses peurs, ses galères, ses sentiments remplissent les pages et nous transportent dans sa vie de bergère, le tout merveilleusement bien illustré par ses dessins et gravures. Â»

Rachel Pamphlet, lectrice, le 18 mai 2021 :
? Tout juste acheté, fraîchement terminé, vivement recommandé ! “J’avais l’esprit en paix et le corps en mouvement, et c’était tout ce à quoi j’aspirais.” Qu’est-ce que je pourrais ajouter après ça ? Se laisser transporter en dehors de nos villes, à l’intérieur de la montagne, avec ma cousine et sa fidèle acolyte Noké c’est simplement retrouver un petit bout de soi, celui qui nous manquait, celui duquel à petit feu on nous a éloignés, celui qui se fait constamment écraser par le poids de nos modes de vie citadins. Ces habitudes, que l’on oublie (moi y compris) de requestionner, qui nous détournent pourtant de l’essentiel. Une véritable bulle d’authenticité dans ce monde rempli de superficialités. Merci, Florence ! Â»

Lodewijk Allaert, auteur, le 2 mai 2021 :
? J’étais là-haut, avec Noké et la bergère, du début à la fin. L’acuité poétique et la sincérité des émotions servent avec une justesse poignante ce magnifique récit pastoral. Bravo, Florence Debove ! Â»

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