Cap de Bonne-Espérance et océan Atlantique :
« Sept août 2000, 10 heures. Sao Mai approche de l’écluse de Saint-Malo derrière une procession de voiliers. Les cris de joie et de bienvenue résonnent entre les murs de pierre. L’eau monte lentement, nous arrivons enfin à hauteur des quais. Au loin se découpent les remparts de la cité corsaire, terme de notre périple de deux ans. Émus, nous sourions à ceux qui sont venus nous accueillir, pendant que nous embouquons le bassin Vauban. Le loch affiche 20 047 milles parcourus depuis Saigon ! Nous lançons les amarres et posons pied à terre. Le soleil illumine la ville qui a vu naître Jacques Cartier, Duguay-Trouin et Surcouf. C’est fini, nous sommes arrivés ! Ces mots si simples portent en eux nos doutes et nos espoirs passés, notre bonheur immense d’être là, et aussi une tristesse indicible.
Le rêve incarné par Sao Mai est aujourd’hui dans notre sillage, vécu et accompli. C’est à travers son regard de jonque que nous avons découvert le monde, que les relations se sont nouées, passionnantes et sincères. Quand on revient d’un tel voyage au pays du vent et de l’eau, dans l’intimité des étoiles et de l’océan, on ne peut qu’être changés. En répondant à l’appel du large, nous avons goûté aux embruns salés, rencontré des hommes et compris que les astres brillaient dans tous les cieux. Les yeux de Sao Mai nous racontent désormais une légende : il était une fois un petit bateau en bois, au regard curieux, doté d’ailes, et qui voulait voir le monde. »
Mer de Chine (p. 12-13)
Océan Indien (p. 46-49)
Océan Indien (p. 62-65)
Extraits d’articles
La navigation à bord d’une jonque
« Sept août 2000, 10 heures. Sao Mai approche de l’écluse de Saint-Malo derrière une procession de voiliers. Les cris de joie et de bienvenue résonnent entre les murs de pierre. L’eau monte lentement, nous arrivons enfin à hauteur des quais. Au loin se découpent les remparts de la cité corsaire, terme de notre périple de deux ans. Émus, nous sourions à ceux qui sont venus nous accueillir, pendant que nous embouquons le bassin Vauban. Le loch affiche 20 047 milles parcourus depuis Saigon ! Nous lançons les amarres et posons pied à terre. Le soleil illumine la ville qui a vu naître Jacques Cartier, Duguay-Trouin et Surcouf. C’est fini, nous sommes arrivés ! Ces mots si simples portent en eux nos doutes et nos espoirs passés, notre bonheur immense d’être là, et aussi une tristesse indicible.
Le rêve incarné par Sao Mai est aujourd’hui dans notre sillage, vécu et accompli. C’est à travers son regard de jonque que nous avons découvert le monde, que les relations se sont nouées, passionnantes et sincères. Quand on revient d’un tel voyage au pays du vent et de l’eau, dans l’intimité des étoiles et de l’océan, on ne peut qu’être changés. En répondant à l’appel du large, nous avons goûté aux embruns salés, rencontré des hommes et compris que les astres brillaient dans tous les cieux. Les yeux de Sao Mai nous racontent désormais une légende : il était une fois un petit bateau en bois, au regard curieux, doté d’ailes, et qui voulait voir le monde. »
(p. 126-127)
Mer de Chine (p. 12-13)
Océan Indien (p. 46-49)
Océan Indien (p. 62-65)
Extraits d’articles
La navigation à bord d’une jonque