La Tamir aux eaux limpides
Chadraabalyn Lodoidamba
La Tamir est la rivière emblématique d’une région de l’Ouest mongol. Là échoue Erdene pour se voir contraindre de louer ses bras à un riche éleveur, tandis que son cadet Tömör, véritable Robin des Bois, échappe toujours aux autorités. Dans la Mongolie encore féodale du début du XXe siècle, ces deux protagonistes et leurs proches vont connaître l’invasion chinoise que chasseront les Russes blancs du baron von Ungern. Ils vont vivre aussi la lutte pour l’indépendance et les débuts de la collectivisation qui mettra l’Église lamaïste au rebut. Et les deux frères, après avoir gagné les rangs de l’armée populaire nationale, d’être emportés dans la tourmente révolutionnaire de la reconstruction du pays selon de nouveaux paradigmes.
Roman échevelé qui, dès sa sortie, fut adapté au cinéma et traduit dans quelque dix langues, La Tamir aux eaux limpides est l’œuvre la plus monumentale de la littérature mongole. Chadraabalyn Lodoidamba y manifeste ses connaissances historiques et sociales, ainsi que son engagement profond envers sa propre culture. Art équestre, traditions, société pastorale ou urbaine, rien de ce qui est mongol n’échappe à l’auteur désireux de relater l’émergence de son pays dans l’histoire universelle.
Avec le soutien de : ministère de la Culture de Mongolie & domaine de l’Edelweiss
Traduit du mongol par : Typhaine Cann
Introduction par : Typhaine Cann
Rédaction des notes par : Typhaine Cann