« Hors collection »

  • Sadhus
  • Dersou Ouzala
  • Gagarine ou le rêve russe de l’espace
  • Courir l’Himalaya
  • Tamir aux eaux limpides (La)
  • Julien, la communion du berger
  • Lettres aux arbres
  • 100 Vues du Japon (Les)
  • Légende des Pôles (La)
  • 100 Objets du Japon (Les)
  • Chemins de Halage
  • Vivre branchée
  • Solidream
  • Cap-Vert
  • Voyage en Italique
  • Esprit du chemin (L’)
  • Testament des glaces (Le)
  • Un rêve éveillé
  • Pouyak
  • ?uvres autobiographiques
  • Périple de Beauchesne à la Terre de Feu (1698-1701)
Couverture

Les 100 Objets du Japon
Julien Giry & Aurélie Roperch




Le Japon convoque un imaginaire très riche – pas seulement une montagne ou des temples, mais aussi des objets incontournables : kimonos de soie, tatamis, tables basses où servir le thé, personnages fantaisistes des mangas et des films d’animation? Julien Giry et Aurélie Roperch, qui ont séjourné à deux reprises dans l’archipel nippon, ont porté leur regard sur les objets caractéristiques du pays. Ils ont confronté leur point de vue avec celui d’Ayako Doi, auteur et éditrice passionnée par sa propre culture, pour établir cette liste de cent objets qui chantent la grandeur des savoir-faire, l’histoire et les particularismes nationaux, mais aussi l’intimité quotidienne des familles. Leur inventaire curieux et amusant, personnel et sincère, reflète toute la diversité de la culture matérielle japonaise : indices du passage des saisons – mochis du nouvel an, carpes koinobori du jour des enfants ou brûle-encens katoributa, terreur des moustiques en été –, symboles des passions nationales – ciseaux wakashishi servant à l’entretien des bonsaïs, encre en bâton, cartes hanafuda, figurines d’anime et console Super Famicom –, chefs-d’œuvre des artisanats régionaux et souvenirs de voyage – poudre d’or de Kanazawa et carnet goshuincho servant à collecter les calligraphies sacrées –, modestes icônes du quotidien – tanuki en céramique des perrons, protège-livre de papier ou cartes de transport Suica et Pasmo –, vêtements de toutes les époques – ornements kanzashi, kimono et doudoune Uniqlo –, spécialités culinaires – délicieux melon pan, bonbons kompeito –, ustensiles de cuisines et objets pratiques – couteau santoku, brosse tawashi, futon, huile de camélia? Autant d’instantanés du pays restitués dans un livre vivant qui mêle textes et photos pour plonger dans l’univers secret des foyers japonais.

En coédition avec : Elytis (ISBN 978-2-35639-279-4)
Avec une préface par : Aya Ozu

« L’idée de ce livre est née en novembre 2017 après un événement sur le saké à Tokyo. Je venais de rencontrer Julien et de lui remettre La Chambre de Sophie la Parisienne, mon livre qui évoque en japonais cinquante beaux objets français, autour desquels je parle de l’histoire et de la culture de l’Hexagone. Je lui ai alors proposé : “Que dirais-tu de faire la même chose, en présentant cette fois des objets japonais en France ?” Alors en pleine exploration de l’archipel pour Les 100 Vues du Japon, il m’a dit être partant pour raconter cent objets. Ce que j’ai pris alors pour de la politesse a abouti à cet ouvrage, et j’en suis vraiment heureuse.
Les cent objets ont été choisis à trois, par Julien, Aurélie et moi. L’établissement de la liste m’a enchantée, surprise et ravie. J’ai redécouvert certaines facettes de mon pays à travers un point de vue français. Julien et Aurélie ont attiré mon attention sur des habitudes que je ne voyais pas, et j’ai pu leur parler des objets qui intéressent les Japonais aujourd’hui.
Certains choix m’ont interpellée. Par exemple, la pièce de 500 yens. Spontanément, pour moi, la pièce de 5 yens était plus étonnante, car elle est trouée et utilisée dans les temples et sanctuaires. Mais j’ai appris en travaillant avec Julien et Aurélie que celle de 500 yens possédait des caractéristiques vraiment uniques [p. 83]. Une autre fois, j’ai demandé : “Pourquoi parler seulement du tsuba [p. 98] et non du katana en entier ?” J’ai alors appris que l’objet était très populaire dans les salles de ventes du monde entier.
Lorsque j’habitais en France, j’ai souvent eu l’occasion de lire des articles sur le Japon. Je partageais en général les points de vue qui y étaient exprimés, mais me sentais parfois incomprise dans ma culture, en particulier lorsque je tombais sur des stéréotypes concernant les femmes japonaises. L’inverse est vrai aussi. D’où l’importance d’écrire ensemble et de travailler encore à une meilleure interconnaissance. Beaucoup de Japonais ont des idées reçues et voient par exemple les Français comme des séducteurs, notamment leur président. Les Français sont en outre réputés pour avoir de longues vacances. Mais ça, c’est plutôt vrai !
J’habitais à Paris lors du séisme du Tohoku en mars 2011. Je me souviens encore des nombreux inconnus qui, à ce moment, m’ont arrêtée dans la rue, dans les cafés : “Vous êtes japonaise ? Votre famille n’a pas été touchée par le séisme ?” et j’ai été vraiment émue. Deux jours plus tard, une messe était dite en la cathédrale Notre-Dame de Paris, à la mémoire des victimes du tremblement de terre et du tsunami, alors que le Japon est un pays si éloigné de la France? J’ai apprécié à cette occasion la spontanéité et la générosité des Français.
Par le développement d’Internet et des réseaux sociaux, nous disposons facilement d’informations du monde entier, mais il ne faut pas croire tout ce qu’on peut y lire. Avec Les 100 Objets du Japon, je suis heureuse que soient présentés mon pays et la façon dont on y vit à l’heure actuelle. Je voudrais remercier Julien, Aurélie et les éditeurs pour cette précieuse opportunité. Merci beaucoup ! »

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