
Omiya, capitale du bonsaï :
« Dans la préfecture de Saitama, aux portes de Tokyo, le village d’Omiya résonne d’une étrange mélodie. Ce sont les bruits secs des ciseaux qui servent à la coupe des bonsaïs. Ils proviennent de six grandes nurseries dédiées à la culture et à la conservation des arbres en pot. Non loin, un musée retrace l’histoire de cet art et de ses pratiques. Pas de doute, nous sommes dans le saint des saints, la destination rêvée de tous les passionnés de bonsaïs.
Quand Tokyo fut ravagée par les grands séismes du Kanto et les incendies qui s’ensuivirent, en 1923, les anciens jardiniers seigneuriaux quittèrent ensemble la capitale. Ils choisirent de s’établir à Omiya, à une trentaine de kilomètres au nord, attirés par la pureté de l’eau, la qualité des sols et les grands espaces encore disponibles. Beaucoup s’étaient spécialisés dans la culture des arbres miniatures.
En 1925, Omiya devint officiellement “village du bonsaï”, avec des règles strictes : les habitants devaient y posséder au moins dix arbres miniatures, laisser leurs jardins accessibles, ne pas construire en étage afin de ne pas occulter la lumière naturelle, et ne pas édifier de clôtures autres que végétales.
Grand lieu de rassemblement des passionnés, Omiya est devenue en 1989 le site de la première convention mondiale du bonsaï. Après six rendez-vous à l’étranger, en 2017, la huitième édition s’est tenue dans la grande ville voisine de Saitama (Omiya étant de trop petite taille) : 300 arbres célèbres y ont été exposés, et 45 000 visiteurs s’y sont pressés. »
034. Carnet goshuincho (p. 64)
052. Geta (p. 96)
065. Mochi, dango et dorayaki (p. 115)
« Dans la préfecture de Saitama, aux portes de Tokyo, le village d’Omiya résonne d’une étrange mélodie. Ce sont les bruits secs des ciseaux qui servent à la coupe des bonsaïs. Ils proviennent de six grandes nurseries dédiées à la culture et à la conservation des arbres en pot. Non loin, un musée retrace l’histoire de cet art et de ses pratiques. Pas de doute, nous sommes dans le saint des saints, la destination rêvée de tous les passionnés de bonsaïs.
Quand Tokyo fut ravagée par les grands séismes du Kanto et les incendies qui s’ensuivirent, en 1923, les anciens jardiniers seigneuriaux quittèrent ensemble la capitale. Ils choisirent de s’établir à Omiya, à une trentaine de kilomètres au nord, attirés par la pureté de l’eau, la qualité des sols et les grands espaces encore disponibles. Beaucoup s’étaient spécialisés dans la culture des arbres miniatures.
En 1925, Omiya devint officiellement “village du bonsaï”, avec des règles strictes : les habitants devaient y posséder au moins dix arbres miniatures, laisser leurs jardins accessibles, ne pas construire en étage afin de ne pas occulter la lumière naturelle, et ne pas édifier de clôtures autres que végétales.
Grand lieu de rassemblement des passionnés, Omiya est devenue en 1989 le site de la première convention mondiale du bonsaï. Après six rendez-vous à l’étranger, en 2017, la huitième édition s’est tenue dans la grande ville voisine de Saitama (Omiya étant de trop petite taille) : 300 arbres célèbres y ont été exposés, et 45 000 visiteurs s’y sont pressés. »
(p. 36)
034. Carnet goshuincho (p. 64)
052. Geta (p. 96)
065. Mochi, dango et dorayaki (p. 115)