Objectif : relier d’une seule traite tous les pays riverains de la Méditerranée, sans exception et sans jamais repasser par la case départ. Notre itinéraire dessine le huit de l’infini: parties de Paris le 2 août 2004, nous gagnons directement le Maroc. Puis nous remontons la côte de l’Espagne, longeons le sud de la France ainsi que le littoral italien jusqu’en Sicile. Après une nuit de bateau, nous voici en Tunisie, pour continuer ensuite le tour vers l’est : Libye, Égypte, Jordanie, Israël, Palestine, Syrie, Liban, Turquie, Grèce, Albanie, Monténégro, Bosnie, Croatie, Slovénie. Enfin, abandonnant la camionnette à Marseille, nous nous envolons pour Alger, dernière étape de notre périple. Nous sommes de retour le 17 août 2005. Au total, 20 pays traversés et 33 000 kilomètres parcourus. Ces objets ont été troqués sur rive sud.

Méditerranée

Une <i>mezouza</i>. Troquée à Fès, Maroc, par Edmond, 70 ans, fondateur et conservateur du musée du cimetière juif. « Cette <i>mezouza</i> ornait le chambranle d’une maison du <i>mellah</i>, l’ancien quartier juif de Fès. C’est un étui qui renferme un extrait de la Torah et protège le foyer contre les voleurs, les disputes, etc. Toutes les maisons juives de la Méditerranée en possèdent une. »��

Une mezouza. Troquée à Fès, Maroc, par Edmond, 70 ans, fondateur et conservateur du musée du cimetière juif. « Cette mezouza ornait le chambranle d’une maison du mellah, l’ancien quartier juif de Fès. C’est un étui qui renferme un extrait de la Torah et protège le foyer contre les voleurs, les disputes, etc. Toutes les maisons juives de la Méditerranée en possèdent une. »

Images de Julie Sibony, extraites de l’ouvrage Méditerranée, Un an de route et d’échanges

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