Le Baïkal, sixième plus grand lac d’eau douce au monde, contient 20 % des réserves d’eau potable libre de la planète. Situé selon un axe nord-est/sud-ouest entre les 50e et 60e parallèles, il est grand comme la Belgique avec 636 kilomètres de long sur 25 à 80 de large, pour une altitude de 456 mètres, tandis que son bassin-versant atteint la superficie de la France. Ses 377 affluents l’alimentent pour quatre cinquièmes ; le reste provient de tributaires souterrains et de précipitations dont la rareté (295 mm/an) s’explique par la froidure et la continentalité. Vieux de vingt-cinq millions d’années, il atteint 1 650 mètres de profondeur au large de l’île d’Olkhon, aussi faudrait-il une année pour le remplir si tous les cours d’eau du monde s’y déversaient.

Baïkal

Ancienne ouvrière du kolkhoze d’élevage de l’île d’Olkhon. Aujourd’hui abandonné, ce kolkhoze tombe en ruine. Seule une famille continue d’en hanter les murs, campant sur les ruines d’un passé prospère mais révolu.

Images de Thomas Goisque, extraites de l’album Lac Baïkal, Visions de coureurs de taïga

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