
De Kiakhta à Pékin :
« Généralement le Gobi produit sur le voyageur une impression pénible, même étouffante. Pendant de longues semaines, le même tableau se déroule devant ses yeux : il voit d’immenses espaces, reflétant une teinte jaune, à cause des herbes desséchées de l’année précédente, ou noirâtre, lorsqu’ils sont sillonnés de chaînes de rochers sur le sommet desquels se dessine, parfois, la silhouette d’une antilope. Gravement et d’un pas mesuré s’avancent les chameaux ; des dizaines et des centaines de verstes se succèdent, mais le paysage conserve le même caractère triste et désolé? Enfin la nuit s’étend sur le désert. Un ciel sans nuage s’illumine de myriades d’étoiles ; la caravane continue encore quelque temps sa longue marche, puis s’arrête pour camper. Les chameaux hennissent de joie ; on les débarrasse de leurs fardeaux, et les pauvres bêtes ne tardent point à se coucher en rond autour de la tente des chameliers. Ceux-ci procèdent rapidement aux préparatifs de leur modeste souper : une heure n’est pas écoulée que bêtes et gens sont ensevelis dans le sommeil et que, de nouveau, un calme de mort règne sur cette terre. »
Les Mongols (p. 83-86)
Tibet septentrional (p. 352-355)
Retour dans l’Ala-Chan – route d’Ourga par le Gobi central (p. 416-419)
« Généralement le Gobi produit sur le voyageur une impression pénible, même étouffante. Pendant de longues semaines, le même tableau se déroule devant ses yeux : il voit d’immenses espaces, reflétant une teinte jaune, à cause des herbes desséchées de l’année précédente, ou noirâtre, lorsqu’ils sont sillonnés de chaînes de rochers sur le sommet desquels se dessine, parfois, la silhouette d’une antilope. Gravement et d’un pas mesuré s’avancent les chameaux ; des dizaines et des centaines de verstes se succèdent, mais le paysage conserve le même caractère triste et désolé? Enfin la nuit s’étend sur le désert. Un ciel sans nuage s’illumine de myriades d’étoiles ; la caravane continue encore quelque temps sa longue marche, puis s’arrête pour camper. Les chameaux hennissent de joie ; on les débarrasse de leurs fardeaux, et les pauvres bêtes ne tardent point à se coucher en rond autour de la tente des chameliers. Ceux-ci procèdent rapidement aux préparatifs de leur modeste souper : une heure n’est pas écoulée que bêtes et gens sont ensevelis dans le sommeil et que, de nouveau, un calme de mort règne sur cette terre. »
(p. 61-62)
Les Mongols (p. 83-86)
Tibet septentrional (p. 352-355)
Retour dans l’Ala-Chan – route d’Ourga par le Gobi central (p. 416-419)