Collection « Voyage en poche »

  • Par le souffle de Sayat-Nova
  • Yamabushi
  • La Seine en roue libre
  • Jours blancs dans le Hardanger
  • Au nom de Magellan
  • Faussaire du Caire (Le)
  • Ivre de steppes
  • Condor et la Momie (Le)
  • Retour à Kyôto
  • Dolomites
  • Consentement d’Alexandre (Le)
  • Une yourte sinon rien
  • La Loire en roue libre
  • Sous les yourtes de Mongolie
  • Au vent des Kerguelen
  • Centaure de l’Arctique (Le)
  • La nuit commence au cap Horn
  • Bons baisers du Baïkal
  • Nanda Devi
  • Confidences cubaines
  • Pyrénées
  • Seule sur le Transsibérien
  • Dans les bras de la Volga
  • Tempête sur l’Aconcagua
  • Évadé de la mer Blanche (L’)
  • Dans la roue du petit prince
  • Girandulata
  • Aborigènes
  • Amours
  • Grande Traversée des Alpes (La)
  • Par les sentiers de la soie
  • Vers Compostelle
  • Pour tout l’or de la forêt
  • Intime Arabie
  • Voleur de mémoire (Le)
  • Une histoire belge
  • Plus Petit des grands voyages (Le)
  • Souvenez-vous du Gelé
  • Nos amours parisiennes
  • Exploration spirituelle de l’Inde (L’)
  • Ernest Hemingway
  • Nomade du Grand Nord
  • Kaliméra
  • Nostalgie du Mékong
  • Invitation à la sieste (L’)
  • Corse
  • Robert Louis Stevenson
  • Souffleur de bambou (Le)
  • Sagesse de l’herbe
  • Pianiste d’Éthiopie (Le)
  • Exploration de la Sibérie (L’)
  • Une Parisienne dans l’Himalaya
  • Voyage en Mongolie et au Tibet
  • Madère
  • Ambiance Kinshasa
  • Passage du Mékong au Tonkin
  • Sept sultans et un rajah
  • Ermitages d’un jour
  • Unghalak
  • Pèlerin d’Occident
  • Chaos khmer
  • Un parfum de mousson
  • Qat, honneur et volupté
  • Exploration de l’Australie (L’)
  • Pèlerin d’Orient
  • Cette petite île s’appelle Mozambique
  • Des déserts aux prisons d’Orient
  • Dans l’ombre de Gengis Khan
  • Opéra alpin (L’)
  • Révélation dans la taïga
  • Voyage à la mer polaire
Couverture
En route pour le Groenland :

« Le 29 mai 1875, à 4 heures du soir, deux navires de la marine royale anglaise, l’Alert et le Discovery, quittaient les docks de Portsmouth pour gagner la haute mer. Le chef de l’expédition venait de recevoir de Sa Gracieuse Majesté le télégramme suivant, daté de Balmoral : “Mes meilleurs vœux vous accompagnent, vous et vos intrépides compagnons ; j’ai la ferme confiance que vous réussirez dans une œuvre si vaillamment entreprise.” Cette haute marque de sollicitude fut aussitôt transmise aux officiers et aux équipages qui s’en montrèrent vivement touchés.
L’intérêt que le pays tout entier portait à l’expédition s’accentuait encore au départ. Nul d’entre nous ne saurait oublier les adieux qu’on nous fit : des multitudes compactes couvraient les jetées et les quais. Jusqu’à la citadelle, la place de Southsea fourmillait de spectateurs ; les troupes de la garnison étaient sous les armes ; les marins encombraient la mâture des vaisseaux de guerre ; ils nous saluèrent au passage, tandis que l’air retentissait des formidables hourras poussés du rivage, des vapeurs, des yachts, et de toutes les embarcations qui se pressaient dans la rade.
Au large de Spithead, nous fûmes rejoints par le Valorous, commandé par le capitaine Loftus Francis Jones. Nous doublâmes les phares, nous couvrant de toile à cause des vents du nord. Plusieurs yachts nous accompagnaient encore ; peu à peu, ils virèrent de bord ; à 8 heures du soir, au sud de la pointe des Aiguilles, un seul nous restait fidèle ; il était monté par le révérend Conybeare, père d’un officier du Discovery. À minuit, nous passions par le travers des feux de Portland, et nos trois bâtiments couraient sous voiles dans la Manche, à la vitesse de 6 nœuds.
Le lendemain, au large d’Eddystone, l’amiral sir Henry Keppel, commandant en chef à Plymouth, vint visiter les navires. Dans la soirée nous nous séparâmes du Valorous, qui devait compléter à Queenstown nos approvisionnements de charbon et nous porter les dernières dépêches à la baie de Bantry, où l’Alert et le Discovery arrivèrent le 1er juin.
Le lendemain, nous reprenions la mer ; le Valorous, qui avait quitté Queenstown la veille, nous rallia bientôt et nous remit journaux et télégrammes. Un vent favorable soufflait de terre, et vers 4 heures de l’après-midi, nous passions au large des rochers du Taureau, du Veau et de la Vache. Avant le soir, la brume nous cachait l’Irlande : l’expédition était définitivement lancée sur sa route. »
(p. 21-23)

Quartiers d’hiver (p. 197-201)
Markham vers le pôle (p. 359-362)
Ultimes explorations (p. 580-583)
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