Non-préparatifs :
« Entrer dans un autre pays la nuit, dans un état de somnolence, c’est comme se trouver plongé dans le no man’s land d’un entre-deux-vies, dans la douce torpeur de ne plus distinguer ce qu’on vient de quitter sans encore discerner ce qui nous attend. J’en étais là, non-là. Peut-être allais-je une heure ou deux plus tard subir l’étreinte que connaissent l’opéré qui se réveille amputé, le joueur qui voit sortir le numéro non misé, l’étudiant rêveur de naguère qui étrenne une vie professionnelle d’échéances et d’emplois du temps. Bruxelles serait une borne à un carrefour, ou un miroir déformant. La fin de la nuit m’offrit un sommeil sans rêves. Sous le regard du jour j’allais pouvoir me jauger, me juger. »
Non-préparatifs (p. 20-21)
Arrivée (p. 27-28)
Tonneaux de poudre (p. 97-99)
« Entrer dans un autre pays la nuit, dans un état de somnolence, c’est comme se trouver plongé dans le no man’s land d’un entre-deux-vies, dans la douce torpeur de ne plus distinguer ce qu’on vient de quitter sans encore discerner ce qui nous attend. J’en étais là, non-là. Peut-être allais-je une heure ou deux plus tard subir l’étreinte que connaissent l’opéré qui se réveille amputé, le joueur qui voit sortir le numéro non misé, l’étudiant rêveur de naguère qui étrenne une vie professionnelle d’échéances et d’emplois du temps. Bruxelles serait une borne à un carrefour, ou un miroir déformant. La fin de la nuit m’offrit un sommeil sans rêves. Sous le regard du jour j’allais pouvoir me jauger, me juger. »
(p. 20)
Non-préparatifs (p. 20-21)
Arrivée (p. 27-28)
Tonneaux de poudre (p. 97-99)