
La musique de Brahms :
« Mû par la curiosité, le cœur battant encore un peu plus vite que la normale, il monta à l’étage et se retrouva dans un couloir vivement éclairé. Il entrebâilla la porte d’un autre salon de musique : madame Hakalmazian, à nouveau. Plus loin, une porte ouverte l’attira. Il jeta un œil dans la pièce. Elle était vide, avec un piano qu’il reconnut sans peine et des chaises en désordre. Il entra, s’approcha de l’instrument et eut la sensation de retrouver un ami. Il en caressa le bois, longuement, amicalement, puis, doucement, s’assit sur le tabouret et regarda longuement les touches noires et blanches. La musique arrivait assourdie de la pièce voisine, mais c’est un morceau différent qu’il entendait. Il posa ses mains sur le clavier et effleura les touches en silence. Hésitant, il se mit à aller d’une note à une autre. Il faut travailler un morceau jusqu’à le sentir au bout des doigts, lui disait Netsa en lui apprenant à jouer cette Danse qui lui revenait en mémoire. Après toutes ces années, il les devinait encore capables de jouer sur un rythme tzigane. »
La disparition de Netsa (p. 84-87)
À Gondar (p. 264-267)
Face à Lucy (p. 317-321)
« Mû par la curiosité, le cœur battant encore un peu plus vite que la normale, il monta à l’étage et se retrouva dans un couloir vivement éclairé. Il entrebâilla la porte d’un autre salon de musique : madame Hakalmazian, à nouveau. Plus loin, une porte ouverte l’attira. Il jeta un œil dans la pièce. Elle était vide, avec un piano qu’il reconnut sans peine et des chaises en désordre. Il entra, s’approcha de l’instrument et eut la sensation de retrouver un ami. Il en caressa le bois, longuement, amicalement, puis, doucement, s’assit sur le tabouret et regarda longuement les touches noires et blanches. La musique arrivait assourdie de la pièce voisine, mais c’est un morceau différent qu’il entendait. Il posa ses mains sur le clavier et effleura les touches en silence. Hésitant, il se mit à aller d’une note à une autre. Il faut travailler un morceau jusqu’à le sentir au bout des doigts, lui disait Netsa en lui apprenant à jouer cette Danse qui lui revenait en mémoire. Après toutes ces années, il les devinait encore capables de jouer sur un rythme tzigane. »
(p. 397)
La disparition de Netsa (p. 84-87)
À Gondar (p. 264-267)
Face à Lucy (p. 317-321)