Collection « Voyage en poche »

  • Fugue au cœur des Vosges
  • Quatre hommes au sommet
  • À toute vapeur vers Samarcande
  • Trilogie des cimes
  • Chroniques de Roumanie
  • Au gré du Yukon
  • Carnets de Guyane
  • Route du thé (La)
  • Jours blancs dans le Hardanger
  • Au nom de Magellan
  • Faussaire du Caire (Le)
  • Ivre de steppes
  • Condor et la Momie (Le)
  • Retour à Kyôto
  • Dolomites
  • Consentement d’Alexandre (Le)
  • Une yourte sinon rien
  • La Loire en roue libre
  • Sous les yourtes de Mongolie
  • Au vent des Kerguelen
  • Centaure de l’Arctique (Le)
  • La nuit commence au cap Horn
  • Bons baisers du Baïkal
  • Nanda Devi
  • Confidences cubaines
  • Pyrénées
  • Seule sur le Transsibérien
  • Dans les bras de la Volga
  • Tempête sur l’Aconcagua
  • Évadé de la mer Blanche (L’)
  • Dans la roue du petit prince
  • Girandulata
  • Aborigènes
  • Amours
  • Grande Traversée des Alpes (La)
  • Par les sentiers de la soie
  • Vers Compostelle
  • Pour tout l’or de la forêt
  • Intime Arabie
  • Voleur de mémoire (Le)
  • Une histoire belge
  • Plus Petit des grands voyages (Le)
  • Souvenez-vous du Gelé
  • Nos amours parisiennes
  • Exploration spirituelle de l’Inde (L’)
  • Ernest Hemingway
  • Nomade du Grand Nord
  • Kaliméra
  • Nostalgie du Mékong
  • Invitation à la sieste (L’)
  • Corse
  • Robert Louis Stevenson
  • Souffleur de bambou (Le)
  • Sagesse de l’herbe
  • Pianiste d’Éthiopie (Le)
  • Exploration de la Sibérie (L’)
  • Une Parisienne dans l’Himalaya
  • Voyage en Mongolie et au Tibet
  • Madère
  • Ambiance Kinshasa
  • Passage du Mékong au Tonkin
  • Sept sultans et un rajah
  • Ermitages d’un jour
  • Unghalak
  • Pèlerin d’Occident
  • Chaos khmer
  • Un parfum de mousson
  • Qat, honneur et volupté
  • Exploration de l’Australie (L’)
  • Pèlerin d’Orient
  • Cette petite île s’appelle Mozambique
  • Des déserts aux prisons d’Orient
  • Dans l’ombre de Gengis Khan
  • Opéra alpin (L’)
  • Révélation dans la taïga
  • Voyage à la mer polaire
Couverture

Alice Monard, journaldujapon.com, le 29 novembre 2023 :
« Ce n’est pas une première fois que Robert Weis nous livre dans cet ouvrage. Il a déjà visité Kyoto, à travers ses différentes nombreuses lectures mais aussi lors d’un précédent voyage lors duquel il a découvert les endroits les plus iconiques de la ville.
Cette fois, il veut l’approcher plus doucement, arriver à Tokyo, passer à Kanazawa, sentir l’ombre de cette ville qui le fascine approcher doucement, sa joie monter lentement alors qu’il marche sur le
Kumano kodô, à travers les montagnes brumeuses de la péninsule de Kii.
Avec lui, le lecteur chemine dans la nature, admire la faune et la flore et converse avec les
kami. Le corps se repose dans les minshuku et les onsen. La marche est bienfaisante, les cascades, les temples émerveillent… et les anciens moines et poètes sont des compagnons dans ces moments solitaires.
Si l’arrivée à Kyoto se fait dans un quartier “moche” (celui de la gare), l’auteur retrouve bien vite la féerie de la célèbre ville-jardin. Et comme lui le lecteur s’émerveille soudain du “ploc” d’une goutte d’eau :
“PLOC ! L’homme aux airs de vieux sage s’émerveille devant cette goutte tombée d’une conduite en bambou. Le jeu des cercles concentriques formant de petites vagues fait délicatement déborder le bassin en pierre taillée. J’observe la scène depuis un certain temps déjà ici, dans ce coin caché du Nanzen-ji, au sein du district est de Kyôto. Fleurs de cerisier, feuilles d’érable, gouttes d’eau, tout ce qui tombe suscite un émerveillement au Japon, une mélancolie d’une douceur irrésistible devant le caractère éphémère de la beauté. Le temps passe inexorablement, alors, oui, pourquoi ne pas célébrer chaque instant pour ce qu’il est, unique ?”
Et c’est toute la magie de ce livre que de pouvoir cheminer à côté de l’auteur, découvrir ses sensations face à la beauté, les lieux qu’il découvre après les avoir vus et lus dans des livres, ces moments hors du temps qu’on garde en soi toute une vie. Un escalier de pierre, une bougie, une tombe, une maison de thé… Il y a temps à découvrir, à ressentir…
“L’univers monochrome
Vibre de couleurs invisibles
Expirer, inspirer, expirer, inspirer
Îles, rivières, montagnes, océan
Un monde qui ressemble au monde – Tel qu’il est”

Il y a la ville, mais aussi les montagnes et villages environnants, l’envoûtant lac Biwa et la merveilleuse Ine les pieds dans l’eau… Autant de paysages et de moments uniques qui se transforment en paysages intérieurs, nous font évoluer, changer nos habitudes.
“À la suite de mes voyages au Japon, mes habitudes ont changé, presque imperceptiblement. Je me surprends à apprécier l’infinie variété des fleurs, des arbres, des plantes qui poussent dans le parc municipal à côté de chez moi, à choisir l’élément qui exprime le mieux l’esprit de la saison et à en faire la pièce maîtresse d’une composition végétale que je réarrange régulièrement. L’
ikebana est un art qui, comme tous les arts japonais, est très codifié. Je prends la liberté de m’affranchir des règles rigides et de me laisser guider par la beauté, l’élégance, la délicatesse, l’harmonie, dont j’ai fait le trésor de mes séjours à Kyôto. Et je me découvre savoruant le passage des saisons, complètement immergé dans le moment présent.”
Un livre promenade à prendre et reprendre pour s’immerger dans la contemplation tout en notant les lieux à découvrir et les auteurs à lire, pour le plaisir et la préparation d’un futur voyage. De Bashô à Nicolas Bouvier, du mont Daimonji au Pavillon d’or, du Daitoku-ji aux rives de la Kamogawa, un beau voyage en poche (nom de la collection de ces petits livres qui font voyager à petits prix dans tous les pays !). »


Stéphanie Barret, japanization.org, le 24 novembre 2023 :
« Si la ville impériale est la destination du voyage de Robert Weis, Retour à Kyôto prend cependant son temps avant de nous la faire entrevoir. Il choisit de ne pas s’y rendre directement depuis Tôkyô, une transition qu’il estimerait être trop brutale.
Ainsi, dans une longue première partie, l’auteur nous entraîne à Kanazawa, sur les chemins du
Kumano kodô et dans les forêts de la péninsule de Kii. Un mini-pèlerinage de quatre jours pour aiguiser ses sens et “se préparer mentalement à aborder ma destination où se cache – je l’espère – cet alignement de deux mondes, intérieur et extérieur, que j’avais entrevu lors de mon précédent voyage”.
Et d’y amener en douceur le lecteur dans ses pas.

Au terme de ce chemin, nous voilà enfin aux portes de la ville millénaire, dont la description livrée par l’auteur ne manque pas de surprendre et de dérouter le lecteur après la sérénité ressentie (et retranscrite) à Kumano. Robert Weis ne décrit Kyôto pas comme une ville grise, garnies d’immeubles sans âme : “Des éléments naturels : l’eau, la montagne, les jardins caractérisent la ville malgré une surface moderne et parfois laide masquant le sublime.”
C’est du moins, ce qui ressort du Kyôto contemporain. Arraché par une modernisation enlaidissant, le cœur de la ville s’est déplacé “à ses marges, à Higashiyama à l’est, à Kitayama au nord et à Arashiyama à l’ouest”. Quant au
kokoro, l’âme du vieux Kyôto, il “subsiste encore dans les hameaux des montagnes au nord, à Ôhara, à Kurama, dans la vallée de Miyama, à Nara”. Des échappées vers l’ancienne route du Nakasendô, Ôhara, la plaine de Nara et Amanohashidate dans la baie de Miyazu, sur la mer du Japon, clôtureront d’ailleurs le voyage et l’ouvrage.
Mais Kyôto demeure en son cœur une “ville-jardin”, enveloppée de montagnes vénérées : “Malgré son développement urbain, la ville s’inscrit dans un environnement qui mêlent nature et spiritualité”. Et de devenir un refuge pour Robert Weis qui souhaite nous en raconter sa perception.

Enfin arrivé à Kyôto, Robert Weis s’interroge. Et de nous partager ses doutes, ses espoirs : “ Ce séjour aura-t-il le pouvoir de changer mon regard sur le monde, de me donner un horizon nouveau vers lequel je pourrais avancer ? Kyôto pourrait-elle me nourrir de sa beauté et m’ouvrir les portes vers l’inconnu ?” Les réponses à ses questions attendent le lecteur attentif au fil du récit qui se déroule sous ses yeux.
Un récit qui marque les retrouvailles de l’auteur avec certains éléments de la culture traditionnelle dont il est épris et il prend le temps de nous rappeler des éléments d’histoire tels que la cérémonie du thé, la méditation zen, la voie du Shugendô et ses ascètes
yamabushi, l’art des jardins (en particulier les jardins paysagers secs karesansui), la cuisine kaiseki ryôri, la cuisine végane shôjin ryôri, les légumes kyô-yasai, la sylvothérapie shinrin yoku. Kyôto est la ville du rituel, de pratiques ancestrales, des traditions millénaires subsistant sous le vernis fin de la modernité décrit Robert Weis en nous invitant à l’y suivre.
Sous sa vision, nous irons ainsi redécouvrir des sites connus et moins connus : le temple Hônen-in, le chemin des Philosophes, le Kinkakuji (le temple du Pavillon d’or) et son cousin le Ginkaku-ji (le temple du Pavillon d’argent), les monts Daimonji et Atago, le lac Biwa, la Kamo-gawa (rivière aux canards), le quartier de Gion, le jardin du palais impérial Gosho… Et pour ne pas passer à côté de l’âme de la ville, Robert Weis enjoint le futur touriste à sortir des circuits classiques dont le surtourisme a brisé le charme des lieux trop visités, trop “consommés”.

Tout le long de son ouvrage, Robert Weis ponctue ses mots de citations et références littéraires, inscrivant son voyage dans les traces de célèbres prédécesseurs sur lesquels le Japon aura laissé sa marque.
Robert Weis nous lance ainsi sur les traces d’auteurs et de leurs œuvres incontournables qui l’ont guidé :
Le Poisson-scorpion et L’Usage du monde de Nicolas Bouvier, Oreiller d’herbes de Natsume Sôseki, L’Autre Face de la lune de Claude Lévi-Strauss, Autumn Light de Pico Iyer, Le Pavillon d’Or de Mishima, L’Éloge de l’ombre de Junichirô Tanikazi, Le Dit du Genji de Murasaki Shikibu…
Fruits de son cheminement spirituel, de courts poèmes parsèment également les pages de
Retour à Kyôto. Un moyen pour son auteur de poser en mots les émotions ressenties lors d’un séjour intimiste et intime. »

Marc Thill, Luxemburger Wort, le 20 août 2023 :
« Dans ses notes de voyage, [le paléontologue du Naturmusée Robert Weis] nous fait découvrir le Japon et surtout Kyôto, “cette ville de pouvoir, ancien siège des aristocrates et des samouraïs, ville de rituels, des geishas, des cérémonies du thé, de l’art du jardin et de l’architecture…”
Retour à Kyôto est bien plus qu’un récit de voyage teinté de poésie, c’est un récit d’ouverture sur le monde et de découverte de l’autre et de soi ; pour l’auteur, c’est un “voyage vers soi-même”. Un jour, à la question “Qu’est-ce que tu ferais si tu étais libre de toute contrainte ?”, sa réponse fut immédiate : “Prendre un congé pour voyager au Japon, l’explorer à mon rythme, retrouver cette curiosité qui est le propre des enfants.”
En grand amoureux de la nature, l’auteur nous fait part de son émerveillement pour la Création et, comme tous les Japonais, il se laisse envoûter part le
sakura, la floraison des cerisiers, qui souligne le caractère éphémère de la beauté et de la vie. Dans les pétales des cerisiers qui tombent sur la mousse humide, il découvre “un monde silencieux, un mouvement circulaire imperceptible, ainsi que l’âme mélancolique du Japon, fugace et impalpable”, qui se reflète dans la sienne.
Que ce soient les pétales des cerisiers, ou les feuilles des érables, les gouttes de l’eau, tout ce qui tombe suscite un émerveillement au Japon, une mélancolie d’une douceur irrésistible devant le caractère éphémère de la beauté : “Le temps passe inexorablement, alors, oui, pourquoi ne pas célébrer chaque instant pour ce qu’il est, unique ?”
Robert Weis se décrit comme une âme en errance, comme un curieux qui s’approche avec humilité et patience vers cette ville qu’il avait déjà visitée lors d’un premier voyage, mais qui “telle une geisha à l’apparence pudique, cache son visage, ses temples, ses jardins de mousse, ses maisons de thé”.
Une fois arrivé, l’auteur va se nourrir de sa beauté, c’est une feuille blanche qui s’étend devant lui, qui attend de s’enrichir de couleurs, et notre voyageur y découvre temples et sanctuaires, jardins et parcs, rivières et montagnes qui ne sont pas mentionnés dans les guides. Sa curiosité l’amène vers des cascades et de îles, des maisons de thé cachées et d’anciens chemins de pèlerinage. La beauté de ce monde lointain, il la trouve dans les détails, dans l’élégance d’un geste, d’un sourire, dans la grâce d’une fleur, “d’une porte de temple qui s’ouvre, calmement, à l’improviste…”
Ses carnets se remplissent inlassablement de notes, de réflexions, de haïkus et de poèmes : “L’univers monochrome/Vibre de couleurs invisibles/Expirer, inspirer, expirer, inspirer/Îles, rivières, montagnes, océan/Un monde qui ressemble au monde/Tel qu’il est.” »


Léa Van Cuyck, Japan Magazine, le 15 août 2023 :
« Dans ce livre, l’auteur, Robert Weis, nous conte ces balades dans le Kansai, que ce soit sur l’ancienne route du Tokaidô, sur les voies ferrées des Alpes japonaises jusqu’à Magome, ou encore aux confins de la péninsule de Kii, sur les pas des pèlerins du Kumano Kodô…
Kyôto, célèbre pour ses nombreux jardins, ses musées, ses temples et ses sanctuaires, est à l’honneur : “ancienne capitale, muse des poètes et artistes de tout temps”, elle resplendit de charme. À travers les escapades de l’auteur, qui dissémine parcimonieusement quelques citations ou haïkus au gré de notre lecture, nous nous plongeons dans le “cœur secret du Japon”, tout en ayant un aperçu des villes et villages alentour.
“Ce Japon fantasmé [ne semble alors, pour Robert Weis], plus aussi distant qu’une exoplanète”, se dévoilant à nous avec douceur au fil des pages.
Jardins pittoresques, bonsaï,
sakura, umeboshi… Ce livre est une invitation aux échappées gourmandes et lyriques, mais également à la méditation, à l’exploration sensorielle du monde qui nous entoure, tout comme de notre monde intérieur. »

Florent Toniello, Tageblatt, le 29 juillet 2023 :
« Pour son premier livre en prose sous sa seule signature, Robert Weis nous emmène à Kyôto, pour un cheminement initiatique entre fantasmes, réalité, découvertes et références littéraires.
“Le soleil de novembre/Réchauffe les visages émerveillés/Les éclats d’érable ne sont pas de ce monde/Ici, aujourd’hui/Existe un autre monde” : si les quelques poèmes qui parsèment
Retour à Kyôto ont un air commun avec ceux que Robert Weis a publiés l’année dernière dans Rêves d’un mangeur de kakis, c’est que l’auteur nous explique avoir retrouvé le chemin de l’écriture lors de ses pérégrinations dans et autour de cette ville, celle qui représente le mieux la spiritualité japonaise. Tout comme Kyôto peut rester secrète et ne pas se livrer à qui ne prendrait pas la peine de la parcourir l’esprit ouvert, Weis s’entoure d’un voile de pudeur. Tout au plus apprendra-t-on au début que “toutes les certitudes sur lesquelles [il a] cru avoir construit [sa] vie se sont révélées éphémères”, le poussant à s’éloigner de son Luxembourg natal pour remettre de l’ordre dans ses pensées, voire dans sa vie.
Commence alors un voyage où Robert Weis affûte son regard, apprend à se détacher du superflu. “Sa charpente traditionnelle en bois cache une structure en béton – la forme est la même mais la substance a changé : n’est-ce pas l’image la plus claire du Japon d’aujourd’hui ?” s’interroge-t-il à propos du pont Togetsu, dans la campagne kyotoïte. Les apparences deviennent des constructions où l’Orient se mêle à l’Occident, l’ancien avec le moderne sans hiérarchie préconçue de valeurs. Comme si leur voile se déchirait pour dessiller des yeux fatigués. Du Pavillon d’or au lac Biwa, en passant par les monts Hiei et Atago, les descriptions de paysages, les comptes rendus de rencontres avec des Japonais ou des touristes se nourrissent de l’atmosphère si particulière d’une ville riche d’un demi-millier de temples et de nombreux jardins, entourée d’une nature luxuriante.
Fin connaisseur de la culture japonaise et grand lecteur, l’auteur relie ses aventures à celles d’illustres prédécesseurs, dont il fait un éloge appuyé. Excès de modestie, envie de ne pas trop mettre en avant une quête spirituelle personnelle dont il sait qu’elle n’est pas unique parmi ses contemporains ? Les références à Nicolas Bouvier sont en effet très nombreuses ; elles apparaissent souvent, cependant, comme des bouées de secours destinées à soutenir le voyageur dans son périple, ce qui est somme toute plutôt touchant. Tout comme les précisions historiques ou littéraires – tant Bashô que l’immense
Dit du Genji de Shikibu s’y taillent une place de choix – permettent une immersion intellectuelle autant que sensorielle dans les paysages de Kyôto et de ses alentours. On sent dans cet ancrage littéraire le pilier qui fait tenir la prose de Robert Weis. Le fondement de sa poésie qui s’éveille, aussi : “Haute, plus haute, ronde, plus ronde/Ma tête tourne/Comme la lune autour du mont Hiei”.
Amateurs et amatrices de récits de voyage apprécieront ainsi ce petit livre où l’aventure intérieure côtoie le déplacement physique, au moyen de courts chapitres au style fluide. Entre l’auteur, qui se livre avec parcimonie, et nous s’installe une connivence semblable à celle qu’il entretient avec un de ses compagnons de voyage et qui lui fait écrire : “Tant qu’il subsiste du mystère, nos relations seront vivantes. Et tant que Kyôto garde de son mystère, j’y retournerai.” »

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