
En terrain accidenté :
« Mardi 10 avril, gum creek, coude de la Hugh
Nos sacoches et harnais sont si déchirés et endommagés que je ne peux aller plus loin tant qu’ils ne seront pas réparés. Je suis donc contraint, avec grand regret, de rester ici aujourd’hui. Ce creek coule vers l’ouest. En faisant l’ascension d’une butte de sable ce matin, j’ai découvert qu’il s’agit de la Hugh (qui semble drainer les collines sablonneuses), que nous voyions vers l’est depuis le sommet de James Range. Il y a une autre branche entre nous et le massif que je vise. À environ 4 miles à l’ouest, elle semble traverser la chaîne et rejoindre la Hugh. Nombreux campements indigènes ici. Les joncs poussent à la fois dans et autour du creek : il y a beaucoup d’eau.
Mercredi 11 avril, coude de la Hugh
Nos affaires sont plutôt bien raccommodées. En avançant vers la haute falaise, je découvre que ma pauvre petite jument, Polly, a été touchée à l’articulation du boulet. Elle est très mal en point, mais je dois continuer. À 6,5 miles, nous avons à nouveau traversé la Hugh, et à un autre mile, nous l’avons trouvée s’écoulant du massif, qui est double. La chaîne méridionale est composée de grès rouge, la suivante de pierre dure et blanche, avec aussi du grès rouge et quelques collines de pierre ferrugineuse. Entre les deux s’étend une vallée bien herbeuse.
Les deux gorges sont rocheuses, et à certains endroits elles se dressent à pic, avec des gommiers sur les côtés. Le concombre du bushprospère ici, et l’eau est abondante.
À 12 miles, nous franchissons les deux gorges du massif, que j’ai nommé Waterhouse Range, d’après l’honorable secrétaire aux Colonies. Le terrain, entre le camp de la nuit dernière et le massif, est constitué d’un sol rouge sablonneux, semé de quelques dunes sur lesquelles pousse du spinifex, mais les vallées sont larges et verdoyantes. À 15 miles, nous avons à nouveau traversé la Hugh, qui venait de l’est, avec de splendides gommiers de toutes tailles sur ses rives. Nous avons rencontré ici du pin pour la première fois. Il y a un trou d’eau magnifique, long et profond, bordé de joncs. Je pense que c’est une source ; l’eau semble venir de sous un grand lit de conglomérat de quartz. Je dirais qu’elle est permanente. Cacatoès banksiens et autres oiseaux dans les environs. Nombreuses traces indigènes alentour.
J’espérais gagner aujourd’hui le sommet de la falaise, qui est encore à 6 ou 7 miles, et semble si ardu que j’anticipe de grandes difficultés pour y parvenir. Mais je dois faire halte à ce coude du creek – conséquence de l’affaiblissement de la petite jument, qui est tel qu’elle ne peut avancer plus loin ce jour.
Nos mains sont très abîmées d’avoir été déchirées par la broussaille, et les mouches sont un tourment parfait. Des signes de scorbut commencent à se manifester parmi nous.
Vent d’ouest ; nuit fraîche. »
Attaque boomerang (p. 158-161)
Problèmes de vivres (p. 343-345)
Extrait court
« Mardi 10 avril, gum creek, coude de la Hugh
Nos sacoches et harnais sont si déchirés et endommagés que je ne peux aller plus loin tant qu’ils ne seront pas réparés. Je suis donc contraint, avec grand regret, de rester ici aujourd’hui. Ce creek coule vers l’ouest. En faisant l’ascension d’une butte de sable ce matin, j’ai découvert qu’il s’agit de la Hugh (qui semble drainer les collines sablonneuses), que nous voyions vers l’est depuis le sommet de James Range. Il y a une autre branche entre nous et le massif que je vise. À environ 4 miles à l’ouest, elle semble traverser la chaîne et rejoindre la Hugh. Nombreux campements indigènes ici. Les joncs poussent à la fois dans et autour du creek : il y a beaucoup d’eau.
Mercredi 11 avril, coude de la Hugh
Nos affaires sont plutôt bien raccommodées. En avançant vers la haute falaise, je découvre que ma pauvre petite jument, Polly, a été touchée à l’articulation du boulet. Elle est très mal en point, mais je dois continuer. À 6,5 miles, nous avons à nouveau traversé la Hugh, et à un autre mile, nous l’avons trouvée s’écoulant du massif, qui est double. La chaîne méridionale est composée de grès rouge, la suivante de pierre dure et blanche, avec aussi du grès rouge et quelques collines de pierre ferrugineuse. Entre les deux s’étend une vallée bien herbeuse.
Les deux gorges sont rocheuses, et à certains endroits elles se dressent à pic, avec des gommiers sur les côtés. Le concombre du bushprospère ici, et l’eau est abondante.
À 12 miles, nous franchissons les deux gorges du massif, que j’ai nommé Waterhouse Range, d’après l’honorable secrétaire aux Colonies. Le terrain, entre le camp de la nuit dernière et le massif, est constitué d’un sol rouge sablonneux, semé de quelques dunes sur lesquelles pousse du spinifex, mais les vallées sont larges et verdoyantes. À 15 miles, nous avons à nouveau traversé la Hugh, qui venait de l’est, avec de splendides gommiers de toutes tailles sur ses rives. Nous avons rencontré ici du pin pour la première fois. Il y a un trou d’eau magnifique, long et profond, bordé de joncs. Je pense que c’est une source ; l’eau semble venir de sous un grand lit de conglomérat de quartz. Je dirais qu’elle est permanente. Cacatoès banksiens et autres oiseaux dans les environs. Nombreuses traces indigènes alentour.
J’espérais gagner aujourd’hui le sommet de la falaise, qui est encore à 6 ou 7 miles, et semble si ardu que j’anticipe de grandes difficultés pour y parvenir. Mais je dois faire halte à ce coude du creek – conséquence de l’affaiblissement de la petite jument, qui est tel qu’elle ne peut avancer plus loin ce jour.
Nos mains sont très abîmées d’avoir été déchirées par la broussaille, et les mouches sont un tourment parfait. Des signes de scorbut commencent à se manifester parmi nous.
Vent d’ouest ; nuit fraîche. »
(p. 127-128)
Attaque boomerang (p. 158-161)
Problèmes de vivres (p. 343-345)
Extrait court