
Le Spitzberg (archipel du Svalbard) :
« Le voyageur qui descend de l’avion emporte quelques bagages, mais fort peu. Il prend l’indispensable pour une semaine, ayant mis de côté ce qui lui est nécessaire le reste du temps : famille, appartement, travail, soucis, préjugés. Parce qu’il débarque dans un univers dont il ignore presque tout, et qu’il souhaite profiter au mieux de ses vacances, il consent à s’adapter. À condition, bien sûr, qu’on ne lui fasse pas courir le moindre risque ; il tient pour cela à rappeler qu’il n’est pas un aventurier. Depuis sa découverte, le Spitzberg a toujours été une terre d’asile pour les rêves. Isolé, dépeuplé, hostile, il fascine d’abord les chasseurs de baleines qui imaginent qu’ils y feront fortune, puis les trappeurs, ces hommes souvent blessés par la vie qui souhaitaient s’écarter du monde. Plus tard, la même île servira de tremplin aux plus hautes ambitions : ce sera la course pour la conquête du Pôle. Les chercheurs prendront le relais, avec l’arrière-pensée de réaliser une grande découverte, ou de mener des expéditions scientifiques qui, vues d’Europe, passeraient pour des exploits. À présent, ce sont les touristes qui attendent du Spitzberg qu’il réalise leur rêve. Quel rêve ? Souvent, marcher sur les traces de ceux qui jadis étaient parmi les plus courageux des hommes suffit à obtenir une notoriété de quartier. Mais surtout, la plupart des voyageurs semblent stimulés par un appétit d’émerveillement, une recherche secrète qui, à défaut de trouver ses mots, trouve ici son temple. »
Kongsfjord et Smeerenburg (p. 82-85)
La côte Est (p. 110-113)
Extrait court
Extraits d’articles
Morses au Spitzberg
Ours blanc
Phoques au Spitzberg
Renne au Spitzberg
L’exploration du Spitzberg
« Le voyageur qui descend de l’avion emporte quelques bagages, mais fort peu. Il prend l’indispensable pour une semaine, ayant mis de côté ce qui lui est nécessaire le reste du temps : famille, appartement, travail, soucis, préjugés. Parce qu’il débarque dans un univers dont il ignore presque tout, et qu’il souhaite profiter au mieux de ses vacances, il consent à s’adapter. À condition, bien sûr, qu’on ne lui fasse pas courir le moindre risque ; il tient pour cela à rappeler qu’il n’est pas un aventurier. Depuis sa découverte, le Spitzberg a toujours été une terre d’asile pour les rêves. Isolé, dépeuplé, hostile, il fascine d’abord les chasseurs de baleines qui imaginent qu’ils y feront fortune, puis les trappeurs, ces hommes souvent blessés par la vie qui souhaitaient s’écarter du monde. Plus tard, la même île servira de tremplin aux plus hautes ambitions : ce sera la course pour la conquête du Pôle. Les chercheurs prendront le relais, avec l’arrière-pensée de réaliser une grande découverte, ou de mener des expéditions scientifiques qui, vues d’Europe, passeraient pour des exploits. À présent, ce sont les touristes qui attendent du Spitzberg qu’il réalise leur rêve. Quel rêve ? Souvent, marcher sur les traces de ceux qui jadis étaient parmi les plus courageux des hommes suffit à obtenir une notoriété de quartier. Mais surtout, la plupart des voyageurs semblent stimulés par un appétit d’émerveillement, une recherche secrète qui, à défaut de trouver ses mots, trouve ici son temple. »
(p. 8-9)
Kongsfjord et Smeerenburg (p. 82-85)
La côte Est (p. 110-113)
Extrait court
Extraits d’articles
Morses au Spitzberg
Ours blanc
Phoques au Spitzberg
Renne au Spitzberg
L’exploration du Spitzberg