Collection « Sillages »

  • Namaste
  • La 2CV vagabonde
  • Ísland
  • Habiter l’Antarctique
  • Cavalières
  • Damien autour du monde
  • À l’ombre de l’Ararat
  • Moi, Naraa, femme de Mongolie
  • Carpates
  • Âme du Gange (L’)
  • Pèlerin de Shikoku (Le)
  • Ivre de steppes
  • Tu seras un homme
  • Arctic Dream
  • Road Angels
  • L’ours est mon maître
  • Sous les yourtes de Mongolie
  • Cavalier des steppes
  • Odyssée amérindienne (L’)
  • Routes de la foi (Les)
  • Aborigènes
  • Diagonale eurasienne
  • Brasil
  • Route du thé (La)
  • Dans les pas de l’Ours
  • Kamtchatka
  • Coureur des bois
  • Aux quatre vents de la Patagonie
  • Siberia
  • Sur la route again
  • À l’écoute de l’Inde
  • Seule sur le Transsibérien
  • Rivages de l’Est
  • Solitudes australes
  • Espíritu Pampa
  • À l’auberge de l’Orient
  • Sans escale
  • Au pays des hommes-fleurs
  • Voyage au bout de la soif
  • Errance amérindienne
  • Sibériennes
  • Unghalak
  • Nomade du Grand Nord
  • Sous l’aile du Grand Corbeau
  • Au cœur de l’Inde
  • Pèlerin d’Orient
  • Pèlerin d’Occident
  • Souffleur de bambou (Le)
  • Au vent des Kerguelen
  • Volta (La)
  • Par les sentiers de la soie
  • Atalaya
  • Voie des glaces (La)
  • Grand Hiver (Le)
  • Maelström
  • Au gré du Yukon
Couverture
Septembre :

« Il est des lieux où l’on arrive comme dans un songe retrouvé. Non pas un rêve illuminé ou un eldorado de verts cocotiers mais un décor, un vrai, même triste à mourir, même sombre et inhospitalier. Un cadre de retraite ou d’errance que l’on avait secrètement attendu, et qui se révèle conforme à l’estampe mentale que l’esprit avait tissée en secret. La cabane était l’un de ces lieux. J’abordai un monde neuf. Conduit par la nécessité d’une renaissance, j’allais délaisser un temps le voisinage des vivants, espérant voler à l’île un reste d’authenticité. Ce n’était plus le simple amour du grand air qui me guidait, mais le désir d’une profonde immersion dans un endroit où retrouver la vie simple goûtée sur le bord des chemins. J’étais pareil à tant d’autres anonymes qui, avant moi, sans laisser de traces, s’étaient mis en éclipse.
Mon avenir m’attendait au pied d’un de ces versants verdoyants, à deux pas du tepual – forêt humide plus infranchissable que herses de barbelés – qui s’étend sur des kilomètres jusqu’aux confins de l’île. Et cet avenir pouvait demeurer aussi vaste qu’un horizon en pleine mer. »
(p. 13)

Octobre (p. 38-40)
Décembre (p. 110-111)
Janvier (p. 122-124)
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