
Le désert :
« Le Sinaï n’est pas “le désert des déserts”. Il nous arrive fréquemment de provoquer l’envolée de pigeons au-devant de nos pas, d’entendre roucouler les tourterelles, de suivre les traces d’un scarabée sur les dunes, de dénombrer des sauterelles sur une branche. Beaucoup d’animaux vivent néanmoins cachés. Sous une plante desséchée s’enfouit une redoutable vipère de la couleur du sable ; au fond de leurs terriers, renards et rongeurs se protègent des ardeurs du soleil ; dans certaines plaines, la gazelle, longtemps chassée par l’homme, a trouvé refuge et, sur les plus hautes cimes, le mythique léopard poursuivrait encore des bouquetins aux longues cornes recourbées. La végétation, qu’elle soit arbustive ou broussailleuse, est souvent omniprésente. Aux quelques pluies hivernales modérées succèdent de courtes périodes de floraison. Roches et fleurs conjuguent alors leurs couleurs vives. Souvent nous cheminons dans des vallées d’abondance au sol pavoisé de coloquintes. Elles ne sont guère comestibles, même les dromadaires voraces les dédaignent ; les Bédouins en font cependant usage dans la médecine traditionnelle, contre les rhumatismes notamment. Parfois aussi nos yeux discernent des baies cuivrées dans les buissons. Elles ploient sous la brise, sont charnues à en rompre leur peau et dodues comme des figues. Insipides au premier abord, elles déposent une pellicule abrasive sur les muqueuses. Il s’agit en effet de fruits apparentés aux graines de moutarde ! »
Le littoral (p. 20-21)
Les récifs coralliens (p. 74-77)
Extrait court
Extraits d’articles
Photographie sous-marine
Mangroves
Récifs coralliens de la mer Rouge
« Le Sinaï n’est pas “le désert des déserts”. Il nous arrive fréquemment de provoquer l’envolée de pigeons au-devant de nos pas, d’entendre roucouler les tourterelles, de suivre les traces d’un scarabée sur les dunes, de dénombrer des sauterelles sur une branche. Beaucoup d’animaux vivent néanmoins cachés. Sous une plante desséchée s’enfouit une redoutable vipère de la couleur du sable ; au fond de leurs terriers, renards et rongeurs se protègent des ardeurs du soleil ; dans certaines plaines, la gazelle, longtemps chassée par l’homme, a trouvé refuge et, sur les plus hautes cimes, le mythique léopard poursuivrait encore des bouquetins aux longues cornes recourbées. La végétation, qu’elle soit arbustive ou broussailleuse, est souvent omniprésente. Aux quelques pluies hivernales modérées succèdent de courtes périodes de floraison. Roches et fleurs conjuguent alors leurs couleurs vives. Souvent nous cheminons dans des vallées d’abondance au sol pavoisé de coloquintes. Elles ne sont guère comestibles, même les dromadaires voraces les dédaignent ; les Bédouins en font cependant usage dans la médecine traditionnelle, contre les rhumatismes notamment. Parfois aussi nos yeux discernent des baies cuivrées dans les buissons. Elles ploient sous la brise, sont charnues à en rompre leur peau et dodues comme des figues. Insipides au premier abord, elles déposent une pellicule abrasive sur les muqueuses. Il s’agit en effet de fruits apparentés aux graines de moutarde ! »
(p. 112-113)
Le littoral (p. 20-21)
Les récifs coralliens (p. 74-77)
Extrait court
Extraits d’articles
Photographie sous-marine
Mangroves
Récifs coralliens de la mer Rouge