
Le littoral :
« Au Sinaï, presque tous les chemins mènent à la mer ! C’est donc en confiance que nous pénétrons dans une gorge inconnue de notre guide et qui ne figure guère sur nos cartes. Nous devrions atteindre en quelques heures de marche Abou-Galoum, sur la côte du golfe d’Aqaba. C’était sans compter avec le terrain très accidenté pour le dromadaire, la distance rallongée par les nombreux méandres, l’absence de vent et la chaleur réfléchie par les parois rapprochées qui transforment ce défilé en un étau thermique. Ses mâchoires se resserrent un peu plus sur nous à mesure que nos réserves d’eau s’épuisent. Une chaîne de montagnes aux contours flous se profile au fond de l’échancrure. Nous espérons vivement être face aux contreforts de l’Arabie, de l’autre côté du golfe. Peu après, le sol s’infléchit soudainement vers le bas, un triangle bleu apparaît. La mer ! L’écho répercute nos cris de victoire dans toute la vallée. La théâtralité du décor final fait oublier l’angoisse des instants précédents : le rideau de brume de la rive opposée se lève dans le ciel crépusculaire, et le feston turquoise du littoral s’évase au niveau de la lagune d’Abou-Galoum. Comme le nom de mer Rouge paraît incongru ! La prolifération cyclique d’une minuscule algue vermillon en serait l’origine. Ce phénomène est cependant très rare. La probabilité que nous soyons présents le jour où il se reproduira est tout aussi faible que celle de voir, l’hiver, des cimes enneigées depuis la côte. »
Les récifs coralliens (p. 74-77)
Le désert (p. 112-113)
Extrait court
Extraits d’articles
Photographie sous-marine
Mangroves
Récifs coralliens de la mer Rouge
« Au Sinaï, presque tous les chemins mènent à la mer ! C’est donc en confiance que nous pénétrons dans une gorge inconnue de notre guide et qui ne figure guère sur nos cartes. Nous devrions atteindre en quelques heures de marche Abou-Galoum, sur la côte du golfe d’Aqaba. C’était sans compter avec le terrain très accidenté pour le dromadaire, la distance rallongée par les nombreux méandres, l’absence de vent et la chaleur réfléchie par les parois rapprochées qui transforment ce défilé en un étau thermique. Ses mâchoires se resserrent un peu plus sur nous à mesure que nos réserves d’eau s’épuisent. Une chaîne de montagnes aux contours flous se profile au fond de l’échancrure. Nous espérons vivement être face aux contreforts de l’Arabie, de l’autre côté du golfe. Peu après, le sol s’infléchit soudainement vers le bas, un triangle bleu apparaît. La mer ! L’écho répercute nos cris de victoire dans toute la vallée. La théâtralité du décor final fait oublier l’angoisse des instants précédents : le rideau de brume de la rive opposée se lève dans le ciel crépusculaire, et le feston turquoise du littoral s’évase au niveau de la lagune d’Abou-Galoum. Comme le nom de mer Rouge paraît incongru ! La prolifération cyclique d’une minuscule algue vermillon en serait l’origine. Ce phénomène est cependant très rare. La probabilité que nous soyons présents le jour où il se reproduira est tout aussi faible que celle de voir, l’hiver, des cimes enneigées depuis la côte. »
(p. 20-21)
Les récifs coralliens (p. 74-77)
Le désert (p. 112-113)
Extrait court
Extraits d’articles
Photographie sous-marine
Mangroves
Récifs coralliens de la mer Rouge