Avant-propos :
« Quant à moi, c’est par goût de la littérature que je mettais les voiles et par amour pour Coralie que je l’accompagnais en Orient sur la terre de sa famille. Par ce long voyage, je souhaitais m’immerger dans la condition itinérante et laisser infuser les émotions que j’avais préalablement ressenties par procuration dans les livres. Je coucherais à mon tour des mots dans mes carnets, tentant de retranscrire ce que me dicteraient in situ mes yeux et mon cœur.
Nous bénéficions dans ce projet d’un heureux concours de circonstances : nos deux desseins se rejoignaient dans un itinéraire commun. En effet, depuis la France, la route vers les racines laotiennes de Coralie coïncidait merveilleusement avec l’itinéraire de Bouvier qui m’avait tant fait rêver. Une route qu’à quelques détails près nous emprunterions avec le même type de véhicule.
Il ne nous restait plus qu’à franchir le pas. Mais bien que notre décision de partir fût alors irrévocable, la sédentarité a un pouvoir de gravité que l’on a tendance à sous-estimer et, ce, dans les deux sens du terme. »
Un Noël dans les nuages (p. 45-47)
Sous de divins auspices (p. 186-187)
Des îles aux galères (p. 269-270)
« Quant à moi, c’est par goût de la littérature que je mettais les voiles et par amour pour Coralie que je l’accompagnais en Orient sur la terre de sa famille. Par ce long voyage, je souhaitais m’immerger dans la condition itinérante et laisser infuser les émotions que j’avais préalablement ressenties par procuration dans les livres. Je coucherais à mon tour des mots dans mes carnets, tentant de retranscrire ce que me dicteraient in situ mes yeux et mon cœur.
Nous bénéficions dans ce projet d’un heureux concours de circonstances : nos deux desseins se rejoignaient dans un itinéraire commun. En effet, depuis la France, la route vers les racines laotiennes de Coralie coïncidait merveilleusement avec l’itinéraire de Bouvier qui m’avait tant fait rêver. Une route qu’à quelques détails près nous emprunterions avec le même type de véhicule.
Il ne nous restait plus qu’à franchir le pas. Mais bien que notre décision de partir fût alors irrévocable, la sédentarité a un pouvoir de gravité que l’on a tendance à sous-estimer et, ce, dans les deux sens du terme. »
(p. 15)
Un Noël dans les nuages (p. 45-47)
Sous de divins auspices (p. 186-187)
Des îles aux galères (p. 269-270)