Collection « Petite philosophie du voyage »

  • Euphorie des cimes (L’)
  • Murmure des dunes (Le)
  • Ivresse de la marche (L’)
  • Cantique de l’ours (Le)
  • Goût de la politesse (Le)
  • Poésie du rail (La)
  • Bonheurs de l’aquarelle (Les)
  • Esprit du geste (L’)
  • Caresse de l’onde (La)
  • Secret des pierres (Le)
  • Enchantement de la rivière (L’)
  • Appel de la route (L’)
  • Écriture de l’ailleurs (L’)
  • Rythme de l’âne (Le)
  • Magie des grimoires (La)
  • Parfum des îles (Le)
  • Soif d’images (La)
  • Chant des voiles (Le)
  • Vertu des steppes (La)
  • Tao du vélo (Le)
  • Âme de la chanson (L’)
  • Sérénité de l’éveil (La)
  • Arcanes du métro (Les)
  • Liberté du centaure (La)
  • Voyage en famille (Le)
  • Sortilèges de l’opéra (Les)
  • Vertiges de la forêt (Les)
  • Instinct de la glisse (L’)
  • Charme des musées (Le)
  • Quête du naturaliste (La)
  • Triomphe du saltimbanque (Le)
  • Temps du voyage (Le)
  • Écho des bistrots (L’)
  • Religion du jazz (La)
  • Audaces du tango (Les)
  • Vie en cabane (La)
  • Grâce de l’escalade (La)
  • Simplicité du kayak (La)
  • Mystères du vin (Les)
  • Promesse de l’envol (La)
  • Prodige de l’amitié (Le)
  • Défis de la course (Les)
  • Force du silence (La)
  • Mémoire de la Terre (La)
  • Attrait des gouffres (L’)
  • Voyage immobile (Le)
  • Vie à la campagne (La)
  • Tentation du jardin (La)
  • Extase du plongeur (L’)
  • Fièvre des volcans (La)
  • Tour du monde (Le)
  • Facéties du stop (Les)
  • L’Engagement humanitaire
  • Art de la trace (L’)
  • Hymne aux oiseaux (L’)
  • Légèreté du parapente (La)
  • Frisson de la moto (Le)
  • Ronde des phares (La)
  • Voyage dans l’espace (Le)
  • Fureur de survivre (La)
  • Prouesses de l’apnée (Les)
  • Frénésie du windsurf (La)
  • Malices du fil (Les)
Couverture
L’ivresse du stop :

« Ils ont pratiqué le stop, sur de courtes distances ou de longs périples, pour rentrer du service militaire, partir en vacances ou se déplacer au quotidien. Un moyen abordable pour s’extraire de chez soi et, loin de là, vivre ses premières expériences. Il était synonyme de liberté. Sur la route, l’œuvre de Jack Kerouac, en témoigne à merveille. Ce pilier de la Beat Generation y conte dans un rythme effréné le jazz, le stop, les magouilles, les débrouilles, les galères. Une façon de croquer la vie sans entraves, de se laisser porter par ses hasards, de faire feu de tout bois. Ou, pour reprendre ses mots et sa demi-mesure, d’atteindre la “joie extatique et dépenaillée de l’être pur”.
En dix ans de pratique assidue sur presque tous les continents, j’ai pu goûter également à ces ivresses. De celles qui laissent un souvenir impérissable (la sensation d’être bien vivant jouxtant toujours les frontières de l’inconnu). Comment, sans cela, aurais-je découvert certaines ambiances ? Il est des situations que seuls les dés du hasard, symbolisés par un pouce levé en bord de route, permettent de vivre. L’auto-stop est ma manière de lancer le jeu, d’ouvrir la boîte de Pandore. Manne divine, il comporte ses épreuves et ses instants d’Olympe. Il confronte cycliquement à l’attente, à la dépendance, à la peur, puis de manière spectaculaire procure les joies d’une folle rencontre. À une curiosité que je pourrais satisfaire en lisant livres et journaux sur un canapé, il ajoute l’intensité qui marque et imprègne l’expérience. J’y puise de grandes leçons de vie et en profite pour semer des graines d’enthousiasme dans un monde où les imaginaires paraissent s’enliser. »
(p. 14-17)

Synchronicités providentielles (p. 27-31)
Le stop comme respiration : entre intensité et vide (p. 54-59)
En quête de dévoilement (p. 59-61)
© Transboréal : tous droits réservés, 2006-2024. Mentions légales.
Ce site, constamment enrichi par Émeric Fisset, développé par Pierre-Marie Aubertel,
a bénéficié du concours du Centre national du livre et du ministère de la Culture et de la Communication.