Collection « Petite philosophie du voyage »

  • Défis de la course (Les)
  • Écho des bistrots (L’)
  • Quête du naturaliste (La)
  • Instinct de la glisse (L’)
  • Vertiges de la forêt (Les)
  • Voyage en famille (Le)
  • Tao du vélo (Le)
  • Parfum des îles (Le)
  • Appel de la route (L’)
  • Bonheurs de l’aquarelle (Les)
  • Euphorie des cimes (L’)
  • Malices du fil (Les)
  • Ivresse de la marche (L’)
  • Force du silence (La)
  • Secret des pierres (Le)
  • Frénésie du windsurf (La)
  • Prouesses de l’apnée (Les)
  • Vie en cabane (La)
  • Fureur de survivre (La)
  • Art de la trace (L’)
  • Voyage dans l’espace (Le)
  • Ronde des phares (La)
  • Frisson de la moto (Le)
  • Légèreté du parapente (La)
  • Poésie du rail (La)
  • Hymne aux oiseaux (L’)
  • L’Engagement humanitaire
  • Grâce de l’escalade (La)
  • Temps du voyage (Le)
  • Vertu des steppes (La)
  • Facéties du stop (Les)
  • Cantique de l’ours (Le)
  • Esprit du geste (L’)
  • Écriture de l’ailleurs (L’)
  • Rythme de l’âne (Le)
  • Chant des voiles (Le)
  • Liberté du centaure (La)
  • Tour du monde (Le)
  • Fièvre des volcans (La)
  • Extase du plongeur (L’)
  • Tentation du jardin (La)
  • Vie à la campagne (La)
  • Murmure des dunes (Le)
  • Goût de la politesse (Le)
  • Caresse de l’onde (La)
  • Magie des grimoires (La)
  • Audaces du tango (Les)
  • Simplicité du kayak (La)
  • Voyage immobile (Le)
  • Attrait des gouffres (L’)
  • Soif d’images (La)
  • Mémoire de la Terre (La)
  • Enchantement de la rivière (L’)
  • Prodige de l’amitié (Le)
  • Promesse de l’envol (La)
  • Mystères du vin (Les)
  • Religion du jazz (La)
  • Charme des musées (Le)
  • Triomphe du saltimbanque (Le)
  • Sortilèges de l’opéra (Les)
  • Âme de la chanson (L’)
  • Sérénité de l’éveil (La)
  • Arcanes du métro (Les)
Couverture

Clémence Jacquin & Laura Raoul, librairie Le Phénix, le 15 janvier 2020 :
? Marc Alaux est un incontournable. Son amour pour le peuple mongol, les steppes et la liberté se ressent à chacune de ses phrases. La Vertu des steppes, Petite révérence à la vie nomade est la quintessence de cet amour fou, qu’il rend à merveille. Ce texte court saura vous convaincre de vous intéresser davantage à ce pays et à ses traditions. Â»

Matthieudnl, www.babelio.com, le 29 janvier 2019 :
? L’Empereur et les steppes, vous connaissez Marc Alaux ? Non ! Pauvres de vous ! L’avantage c’est que vous pouvez très rapidement y remédier en courant vous procurer un des livres de ce bonhomme souple et solide comme un bambou, qui promène sur la vie un regard coquin et profond derrière des lunettes, carrées comme ses mâchoires rasées de frais. Le cheveu court, le sourire clair et franc, la chemise repassée, le pantalon au pli impeccablement tenu, et puis ces chaussures invariablement cirées qui peinent à suivre un pas démesuré, voilà le genre de gusse. On l’imagine universitaire en santé qui survole les couloirs d’un obscur département de géographie où de vieux sages crapoteux glosent sur les échelles des cartes, non point. Or donc, Marc Alaux. Tout juste passé 40 ans, six livres et des milliers de kilomètres à pied à travers la steppe mongole. Le désert de Gobi, en hiver mais en compagnie (soyons fous, mais modestes), les moustiques au nord, à l’est et à l’ouest, la soif partout, les Mongols nulle part. De ses ambulations, il a rapporté deux livres merveilleux : La Vertu des steppes et Sous les yourtes de Mongolie. Le premier est une déclaration d’amour en 90 pages sur le bien qu’ont procuré à l’auteur l’herbe rase, les glacis arides et la chaleur des yourtes ; le second est une sorte de bible pour qui voudrait voyager en Mongolie et comprendre de quoi, comment et par qui ce pays est fait. Ce qu’il y a de bien avec Marc Alaux, c’est qu’il n’y a pas de place pour le romantisme. On ne chouine pas sur le nomadisme en perdition, on en explique les mutations ; on ne donne pas dans le larmoyant en faisant mine que ces gens qui ne possèdent que leur rude vie ont tout compris à l’existence. On parle avec sérieux des femmes mongoles, des pierres mongoles, du cheval mongol, de la musique mongole, de la lutte mongole et, accessoirement, des exploits physiques et de courage que l’auteur et son compagnon de marche ont dû déployer pour aller à la rencontre de ces humains forts comme des dieux et misérables comme des hommes. Si vous êtes fatigué de lire cet échalas courir sur le tapis steppique, se glacer les os dans les torrents et se vriller les vertèbres dans les montagnes, Joseph Kessel, La vie jusqu’au bout devrait vous remettre en selle ! Kessel, le journaliste génial, le romancier fantastique à la descente vertigineuse et au souffle de vie qui asphyxia ceux qui avaient commis l’erreur de s’approcher trop près de ce soleil. Jeff, le magnifique, le jouisseur, conté par Marc Alaux, lumineux et sobre, qui a survécu à son premier printemps mongol en relisant tous les soirs à la lueur de la lampe frontale les pages symphoniques des Cavaliers, un des chefs-d’œuvre de “l’Empereur”. Forcément, ça vous forge un livre. Deux cents pages superbes, sans complaisance aucune, regorgeant de détails et pleines d’humour qui vous font comprendre l’étendue du mythe et la sublime difficulté de vivre quand on est un génie. Il y a quelque temps, Marc Alaux est reparti refroidir sa fièvre d’existence par -40 Â°C plusieurs mois sous une yourte. Dans le Grand-Ouest mongol il a vécu avec des éleveurs extrêmement pauvres, a beaucoup travaillé la journée et écrit le soir. Â»

Jocelynev, www.babelio.com, le 20 octobre 2016 :
? Un petit livre d’impressions successives et de souvenirs qui nous ouvre d’infinis horizons. Pourquoi aller en Mongolie ? A priori peu de raisons, peu d’attraits si ce n’est quelques images du folklore et pourtant, Marc Alaux en trouve bien d’autres. Il nous transporte au-devant de rencontres dans le temps et dans l’espace, il nous interroge sur notre vie et nos choix, il nous relance vers d’autres possibles. Â»

Nathalie Glorion, www.lespassionsdechinook.com, le 9 août 2013 :
? Marc Alaux nous offre, dans cette “Petite philosophie du voyage”, son regard sur les grands espaces vierges de Mongolie, cette immensité désertique et inhospitalière où il a voyagé plus de huit mois à pied sur plusieurs milliers de kilomètres. Marc aime depuis toujours les grands espaces ; il a d’ailleurs fait ses premiers bivouacs sur le Causse Méjean, un plateau calcaire balayé par les vents en Lozère. Un endroit que j’ai traversé l’année dernière lors d’une randonnée sur plusieurs jours, et où le vent et la pluie nous ont causé la misère.
Marc Alaux est passionné de la Mongolie, on le sent bien dans ses écrits, il maîtrise parfaitement son sujet. On découvre dans cette
Vertu des steppes des récits historiques sur l’histoire du pays ainsi que des morceaux choisis de son périple à pied. À présent, j’ai vraiment hâte de lire son livre Sous les yourtes de Mongolie, toujours édité par Transboréal pour en apprendre plus sur son aventure, car ce petit livre m’a vraiment mis l’eau à la bouche et à un petit goût de trop peu ! À lire sans modération ! Â»

Claudie Baran, Le Figaro Magazine n° 21046, le 31 mars 2012 :
? Un petit ouvrage mais un grand récit qui chante avec brio la splendeur de la steppe et la noblesse mongole. À garder dans la poche? Â»

Sylvain Tesson, Cheval Chevaux n° 6, printemps/été 2011 :
? À première vue, Marc Alaux n’a rien à faire dans cette revue et pour un peu nous lui demanderions de s’éclipser sur la pointe des pieds. Chose qu’il sait faire à merveille puisqu’il se revendique marcheur au long cours, “piéton des steppes”. Alaux interrompt régulièrement ses activités d’éditeur pour se lancer tête baissée dans de lentes traversées pédestres des immensités mongoles et des confins sibériens. À ceux qui s’étonnent de le voir sillonner à pied l’océan steppique où les nomades ont poussé à un très haut degré de température l’art de vivre à cheval, Alaux, en érudit, répond que missionnaires chrétiens, explorateurs et religieux chinois n’ont pas attendu les hordes à sabots pour battre de leurs semelles le vide turco-mongol. Le livre qu’il a joliment intitulé La Vertu des steppes est l’aveu sensible que rien ne vaut l’ivresse de se sentir en vie dans le néant des prairies. Il fallait un marcheur pour saluer la noblesse des cavaliers mongols, reconnaître la beauté des campements où le luxe a plaisir à se mirer dans l’ordre, s’extasier de la maîtrise de cette existence en mouvement. Parfois, Alaux met un bémol à l’admiration du sédentaire pour la liberté du cavalier en soulignant ce que le nomadisme recèle de tragique et de douloureux. Alaux se garde de dresser une image d’Épinal des plaines centrasiatiques. La Mongolie n’est pas le Shangri-la des agences de voyages. Les urbains projettent trop souvent sur l’écran des plaines mongoles les fantasmes de leur frustration. L’auteur n’oublie pas que le “non-lieu” des steppes constitue un abîme qui engloutit l’énergie et jette l’homme au bord de son propre vide.
La steppe est pour Alaux un papier de verre qui décape l’être. Après quelques semaines d’avancée solitaire dans le Gobi ou sur les franges de l’Altaï, le marcheur titube, drogué d’espace. L’horizon fuit, les pas frappent le tapis d’armoises et le voyageur avance le nerf à vif, l’âme à nu, la peau sur les os, le cœur aux aguets et l’esprit en haleine. La steppe est école d’ascétisme. Au jeune Européen engoncé dans le corset de ses certitudes, elle apprend la générosité et le détachement. C’est-à-dire l’art d’offrir sa vie à l’instant qui vient.
La steppe se mesure à l’étalon de la foulée. Les Mongols classent le bétail en “pattes courtes” (les caprins et bovins) et en “pattes longues” (les équins et les camélidés). Alaux saisit la complicité qui lie le cheval à son cavalier. L’homme mène la bête à l’herbe, l’herbe donne la viande et le lait à l’homme. Ce pacte rend la vie possible. La dent et le sabot des bêtes ont modelé la steppe, créé un paysage. Le cheval permet de l’habiter. “Plutôt que de chercher à maîtriser l’immensité, les nomades l’investissent”, explique Alaux. C’est encore lui, le cheval, qui autorise cette appropriation. Â»


Stéphanie Alcesilas, leschroniquesdemadoka.over-blog.com, le 27 décembre 2010 :
? Marc Alaux nous emmène au cœur de sa pensée, son amour pour la steppe, sa “liberté” retrouvée à chaque expédition. Il faut dire qu’après 6 000 kilomètres à pied dans la steppe, parmi les peuples mongols et leurs traditions, Marc Alaux a appris la langue et leurs mœurs pour vivre pleinement la steppe originelle.
Un livre bien écrit, poétique mais empreint de réalisme, parsemé d’anecdotes, avec de nombreuses références. L’auteur nous fait voyager en Mongolie et découvrir ses habitants avec intensité et humilité. Après
Sous les yourtes de Mongolie, Avec les Fils de la steppe, Marc Alaux continue à nous faire partager son émerveillement pour ce pays aux apparences rudes mais pourtant si chaleureux. Futur voyageur, lisez ce livre ! Il vous apportera une très bonne approche de la Mongolie et de la steppe à perte de vue. Ou à lire pour s’évader, s’émerveiller, ressentir la liberté? Â»

Virginie de Rocquigny, www.routard.com, le 10 août 2010 :
? Voilà un petit livre à glisser entre les mains des amateurs de grands espaces. Marc Alaux décrit dans cet ouvrage son irrésistible attirance pour les steppes. Avec lui, nous découvrons l’immensité de ces étendues sauvages, leur dénuement et leur silence. Au gré de plusieurs voyages, l’auteur a parcouru 6 500 kilomètres à pied dans les steppes d’Asie centrale. Marcher n’y est pas chose facile : “Tout se passe d’abord comme si le but s’éloignait constamment.” Le marcheur fait l’apprentissage de la solitude et de l’ennui, qu’il apprend à apprécier. Il part à la rencontre des nomades et s’applique à vivre avec eux. Loin de tout romantisme, il décrit sa rencontre avec ce peuple qui prend le temps de vivre. Il comprend peu à peu leurs codes. “Parce que la yourte est paisible et ordonnée, la société nomade l’est aussi”, observe-t-il. Marc Alaux décrypte également le mythe et les idées reçues qui entourent les steppes. Il moque ce fantasme d’un territoire vierge où les peuples auraient conservé leurs habitudes ancestrales. Lui aime la steppe qu’on ne voit pas dans les brochures touristiques, celle qui se dévoile en hiver. Ce monde élémentaire lui procure une “douce félicité” que l’on sent tout au long de ce texte ressourçant. Â»

Émilie Ferrand, Grands reportages n° 345, août 2010 :
? Ce court texte de Marc Alaux constitue un délicieux récit à la croisée du carnet de route, du recueil de réflexions sur l’exotisme et de la description ethnographicopoétique sur l’évolution du nomadisme. À glisser dans son sac à dos. Â»

Myriam Salomon, www.obiwi.fr, le 29 juillet 2010 :
? Les éditions Transboréal éditent un hommage à la steppe et aux nomades, par Marc Alaux. Lyrique, moderne et philosophique, ce petit ouvrage retranscrit la steppe d’aujourd’hui avec humilité et passion. L’auteur livre ses impressions et ses états d’âme engendrés par l’immensité, la philosophie et la force qu’il en a retirées autant pour son corps que pour son esprit.
Mais attention, le texte de Marc Alaux n’est pas une séance de thérapie sur la recherche du moi intérieur. L’auteur est réaliste et montre la steppe telle qu’elle est aujourd’hui, tout à la fois immuable et en mutation par l’obligation du temps qui passe. La steppe est ancestrale mais aussi moderne. Elle a su conserver son âme mais ne peut échapper complètement aux influences du monde qui l’entoure. Ce qui est bien normal puisqu’elle en fait partie.
Marc Alaux sait très bien expliquer ce phénomène en montrant la vision occidentale de la steppe en opposition à ce qu’elle est réellement. La steppe est un personnage dans ce livre et pas seulement un paysage qui se contente d’être foulé au pied de l’homme nomade. La steppe est active et son cœur palpite.
On apprend de nombreuses choses sur la steppe et ses habitants ; j’ai vraiment beaucoup aimé ce livre car il fait partie de ceux qui se lisent facilement, en peu de temps, et qui laissent une trace dans votre esprit en vous faisant réfléchir. Seul petit bémol, il faut de temps en temps le dictionnaire si vous êtes un néophyte de la nature mongole. Mais je ne vais pas reprocher à l’auteur d’avoir enrichi mon vocabulaire, bien au contraire. Il serait dommage que certains laissent tomber le livre au bout de quelques pages car
La Vertu des steppes mérite d’être lue jusqu’au bout.
Une fenêtre de liberté et un exemple d’objectif vital pour notre monde occidental qui s’enlise dans la luxure avant de porter son regard sur l’essentiel, qui n’est pas forcément quelque chose de palpable physiquement. À lire absolument pour se recentrer sur notre condition humaine et reprendre une véritable place dans la nature. Merci à Marc Alaux d’avoir écrit cette
Petite révérence à la vie nomade. Â»

Aurélie Mandon, Globe-Trotters n° 132, juillet 2010 :
? Spécialiste de l’Asie centrale, Marc Alaux décrit avec poésie la splendeur des steppes qu’il a foulées sur des milliers de kilomètres. Il partage là son goût du dénuement comme ultime ressort de l’imagination vagabonde. Il nous convainc que l’immensité et le manque de tout fait se sentir vivant, habité même, parfois. Il pose un regard tendre et curieux sur les peuples qui les traversent. En écorchant quelques clichés, il tire enfin une bien jolie révérence au nomadisme. Â»

Isabelle Autran, Cheval magazine n° 464, juillet 2010 :
? Il a fait cinq voyages en Mongolie, parcourant des milliers de kilomètres à pied dans la steppe à la rencontre des nomades et de leurs chevaux. Inspiré par ses périples, Marc Alaux a écrit plusieurs livres, dont celui-ci qui rend hommage au mode de vie des Mongols. Car ces sociétés équestres ont développé des valeurs d’hospitalité, de générosité, de respect de la nature dans un environnement certes magnifique mais rude à vivre. Marc Alaux sait exprimer la fatigue mêlée d’exaltation que procure un long et solitaire voyage dans des conditions climatiques extrêmes. Celui qui parvient à oublier la soif, la brûlure du soleil, la morsure de la neige et la lutte contre le vent restaure le lien avec la nature et se sent à sa place, libre, sur cette terre sauvage. Un thé offert dans la yourte, une chevauchée avec les nomades, l’écoute d’un chant prennent alors une saveur unique. Au-delà de cette vision poétique, l’auteur sait aussi décrire de manière réaliste ces sociétés millénaires et poser une réflexion sur leur avenir dans le mode moderne. Â»

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