Collection « Petite philosophie du voyage »

  • Euphorie des cimes (L’)
  • Murmure des dunes (Le)
  • Ivresse de la marche (L’)
  • Cantique de l’ours (Le)
  • Goût de la politesse (Le)
  • Poésie du rail (La)
  • Bonheurs de l’aquarelle (Les)
  • Esprit du geste (L’)
  • Caresse de l’onde (La)
  • Secret des pierres (Le)
  • Enchantement de la rivière (L’)
  • Appel de la route (L’)
  • Écriture de l’ailleurs (L’)
  • Rythme de l’âne (Le)
  • Magie des grimoires (La)
  • Parfum des îles (Le)
  • Soif d’images (La)
  • Chant des voiles (Le)
  • Vertu des steppes (La)
  • Tao du vélo (Le)
  • Âme de la chanson (L’)
  • Sérénité de l’éveil (La)
  • Arcanes du métro (Les)
  • Liberté du centaure (La)
  • Voyage en famille (Le)
  • Sortilèges de l’opéra (Les)
  • Vertiges de la forêt (Les)
  • Instinct de la glisse (L’)
  • Charme des musées (Le)
  • Quête du naturaliste (La)
  • Triomphe du saltimbanque (Le)
  • Temps du voyage (Le)
  • Écho des bistrots (L’)
  • Religion du jazz (La)
  • Audaces du tango (Les)
  • Vie en cabane (La)
  • Grâce de l’escalade (La)
  • Simplicité du kayak (La)
  • Mystères du vin (Les)
  • Promesse de l’envol (La)
  • Prodige de l’amitié (Le)
  • Défis de la course (Les)
  • Force du silence (La)
  • Mémoire de la Terre (La)
  • Attrait des gouffres (L’)
  • Voyage immobile (Le)
  • Vie à la campagne (La)
  • Tentation du jardin (La)
  • Extase du plongeur (L’)
  • Fièvre des volcans (La)
  • Tour du monde (Le)
  • Facéties du stop (Les)
  • L’Engagement humanitaire
  • Art de la trace (L’)
  • Hymne aux oiseaux (L’)
  • Légèreté du parapente (La)
  • Frisson de la moto (Le)
  • Ronde des phares (La)
  • Voyage dans l’espace (Le)
  • Fureur de survivre (La)
  • Prouesses de l’apnée (Les)
  • Frénésie du windsurf (La)
  • Malices du fil (Les)
Couverture

Le Triomphe du saltimbanque, Petit essai sur les arts de la rue
Stéphane Georis




Par la magie d’un cercle tracé à la craie sur le trottoir ou d’une balle de ping-pong rouge pincée sur le nez, la vie urbaine et les passants s’arrêtent. Quel est cet être qu’un instant avant on n’aurait pas pris le temps de dévisager ? Comment, lui, le saltimbanque parvient-il à nous retenir – il en va de la recette récoltée dans le chapeau posé au sol – et à nous intéresser au sort du monde auquel nous restions indifférents ? Y a-t-il un rire universel ? Y a-t-il des thèmes qui, de Rio à Singapour, de Melbourne à Saint-Pétersbourg, enchantent et émeuvent ? Alors que la plupart des gens de scène attendent que le public vienne à eux, l’artiste de rue va au-devant de lui : il s’expose à l’incompréhension, aux gardiens municipaux et aux intempéries ; il parodie ou reconstruit le monde avec des objets insignifiants sortis de sa musette ou de sa valise en carton. Et aussitôt il redevient possible, dans la grisaille de la vie quotidienne, de sourire et de se reprendre à rêver.

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